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"On a passé un cap dans la violence": le préfet de police dénonce les heurts du 1er-Mai à Paris

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259 policiers et gendarmes, ainsi que 32 manifestants, ont été blessés dans la capitale en marge de la manifestation du 1er-Mai, selon le préfet de police.

"Un niveau de violence pas rencontré depuis le début du mouvement." Sur le plateau de BFMTV ce mardi soir, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, est revenu sur les violents heurts qui ont émaillé la manifestation du 1er-Mai dans les rues de la capitale.

"On a passé un cap dans la violence", estime le préfet de police de Paris.

259 policiers et gendarmes, ainsi que 32 manifestants, ont été blessés dans la capitale ce lundi, notamment lors d'affrontements entre "1500 à 2000 individus ultra" et les forces de l'ordre.

"La police protège les manifestants"

Policiers et gendarmes ont par ailleurs, selon le préfet, fait l'objet d'"un engagement plus violent" des black blocs. "Un tas de projectiles" leur ont été confisqués avant leurs interpellations.

"J'espère que personne ne doute que la police protège les manifestants, a ajouté le fonctionnaire. (...) Les propos qui laissent à penser que la police attaque les manifestants (...) sont offensants", a jugé Laurent Nuñez sur BFMTV.

Et de poursuivre: "Les forces de l'ordre sont soumises à rude épreuve depuis le début du mouvement".

La manifestation du 1er-Mai à Paris a été rythmée par de nombreuses violences et dégradations en marge du cortège. Les stigmates de la mobilisation sont encore présents ce mardi le long du boulevard Voltaire, entre tags et vitrines cassées.

Un policier a été grièvement blessé par un cocktail molotov au cours de la manifestation. Malgré l'intervention de ses collègues pour éteindre les flammes, le policier a été brûlé au second degré. Laurent Nuñez a apporté ce mardi soir des "nouvelles rassurantes" sur la santé de ce dernier.

Alixan Lavorel