1er-Mai à Paris: Laurent Nunez donne des "nouvelles rassurantes" sur la santé du policier brûlé

Un policier a été blessé lors de la manifestation du 1er-Mai 2023 à Paris. - ALAIN JOCARD / AFP
Alors que le policier blessé par un cocktail molotov lors de la manifestation parisienne du 1er mai est toujours hospitalisé, le parquet de Paris a ouvert une enquête de flagrance pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique", a appris BFMTV auprès du parquet ce mardi.
Les investigations ont été confiées au 2e district de police judiciaire.
Invité sur BFMTV ce mardi soir, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a confié que "les nouvelles sont rassurantes" concernant ce policier.
"Sans l'intervention de ses collègues [...], cela aurait été bien plus grave", explique ce dernier sur notre antenne.
Le préfet de police a également indiqué que l'auteur du jet de cocktail Molotov n'avait "à ce stade" pas été identifié et que "tout sera mis en oeuvre" pour le retrouver.
Brûlé au visage et aux bras
Le policier a pris feu lundi après-midi après avoir été touché par un jet de cocktail Molotov au milieu d'un groupe de forces de l'ordre. Malgré l'intervention de ses collègues pour éteindre les flammes, il a été gravement brûlé.
"Ce policier fait partie de la compagnie d'intervention de la préfecture de police, c'est-à-dire des gens qui font du maintien de l'ordre. Il est habitué à des choses très difficiles, mais hier il a été brûlé au visage, aux membres et notamment au bras", a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur BFMTV ce mardi.
259 policiers blessés
Si sa vie n'est plus en danger, il est toujours hospitalisé, a précisé le ministre. Le policier blessé est aujourd'hui encore hospitalisé, confirme le ministre de l'Intérieur.
Au total, 259 membres des forces de l'ordre ont été blessés à Paris ce lundi. 305 personnes ont été interpellées en marge du cortège. Le lanceur du cocktail Molotov ayant gravement blessé le policier n'a quant à lui pas été interpellé, "à [la] connaissance" de Gérald Darmanin.