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Meurtre de Louise: l'industrie du jeu vidéo se dit "choquée" et "condamne tous les actes de violence gratuits"

Photo de Louise, 11 ans, retrouvée morte dans le bois des Templiers, à Epinay-sur-Orge (Essonne).

Photo de Louise, 11 ans, retrouvée morte dans le bois des Templiers, à Epinay-sur-Orge (Essonne). - JULIEN DE ROSA / AFP

Le suspect, Owen L., a reconnu avoir tué la jeune Louise après s'être énervé en ligne sur le jeu vidéo Fortnite.

"Le meurtre de la petite Louise suscite une vive et légitime émotion dans le pays". Dans une déclaration publiée ce mercredi soir, les représentants de l'industrie européenne et française du jeu vidéo ont exprimé leur choc après le meurtre de Louise.

Video Games Europe et le syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) estiment en revanche que "les jeux vidéos ne rendent pas violent", en citant les "nombreuses études scientifiques récentes".

"L'industrie du jeu vidéo est choquée et condamne tous les actes de violence gratuits", écrivent-ils.

"Pas de corrélation entre jeux vidéo et comportements violents"

Owen L., le suspect mis en examen pour le meurtre de la jeune Louise, a expliqué aux enquêteurs être passé à l'acte après s'être énervé en ligne avec un joueur à l'issue d'une partie sur le jeu vidéo Fortnite. Âgé de 23 ans, le suspect "consacre la majeure partie de son temps libre à jouer aux jeux vidéo" et a reconnu avoir déjà été pris par de violentes colères.

"Il n’existe pas de corrélation entre jeux vidéo et comportements violents dans la vie réelle", écrivent Video Games Europe et le SELL. Une "fausse affirmation" selon eux qui "détourne l'attention des discussions importantes sur les vrais facteurs plus larges, complexes et déterminants expliquant la violence".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV