Canicule: 1.350 écoles fermées pour la journée de mardi

Le ministère de l'Éducation prévoit, mardi 1er juillet, près de 1.350 écoles publiques fermées, "totalement ou partiellement". Environ 750 établissements étaient concernés lundi.
Dimanche soir, le ministère tablait sur 200 écoles publiques faisant l'objet d'une fermeture partielle ou totale en France lors des prochains jours, des chiffres revus à la hausse, sur un total d'environ 45.000 dans le pays (43.163 écoles publiques en 2023).
Plusieurs villes avaient déjà bien anticipé les fermetures d'écoles face aux prévisions. C'est le cas à Tours (Indre-et-Loire), où la mairie avait indiqué dès vendredi que les écoles seraient fermées ce lundi et mardi dès l'après-midi.
Jusqu'à 35°C dans les classes
Pour la journée la plus chaude de la semaine, 16 départements vont passer en vigilance rouge (essentiellement en Île-de-France et dans le Centre-Val de Loire). 68 autres départements resteront en vigilance jaune.
Dans les départements en rouge, les familles qui le peuvent sont invitées à garder leurs enfants chez eux, même si leurs écoles ne sont pas fermées. Car dans certaines classes, mal isolées, les températures sont supérieures à 30 voire 35°C et rien ne permet aux enseignants de rafraîchir l'atmosphère.
"Ces épisodes caniculaires devant se multiplier, il devient urgent de lancer une véritable rénovation écologique du bâti scolaire public", ont plaidé lundi dans un communiqué commun des syndicats de l'éducation (FSU, CGT) et des associations environnementales (Greenpeace, Oxfam, Attac...).
Le coût de l'adaptation du bâti scolaire à la transition écologique est estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros, selon des rapports officiels.
33e vague de chaleur du XXIe siècle
Une baisse sensible des températures s'amorcera mercredi matin sur les régions proches de la Manche et la façade atlantique, prémices d'un probable rafraîchissement mercredi soir sur le bassin parisien, anticipe Météo-France.
Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules.