BFMTV
Syrie

Syrie: Daesh revendique un double attentat à Homs, qui a fait 57 morts

Au moins 46 personnes sont mortes dans un double attentat à Homs

Au moins 46 personnes sont mortes dans un double attentat à Homs - Stringer-AFP

Le groupuscule de l'Etat islamique a revendiqué, dimanche, le double attentat qui a frappé la ville syrienne de Homs. Le bilan humain, lui, ne cesse de s'alourdir.

Une nouvelle journée de terreur dans l'une des villes les plus touchées par la révolte syrienne. Daesh a revendiqué, ce dimanche, le double attentat qui a frappé plus tôt dans la journée Homs, dans le centre de la Syrie, et qui a fait au moins 57 morts. Soit le bilan le plus élevé pour un attentat du genre depuis octobre 2014 dans la troisième cité du pays.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui donne ce nouveau bilan, il s'agit du plus élevé depuis le double attentat qui a frappé une école dans le quartier loyaliste d'Akrama à Homs en octobre 2014, tuant au moins 55 personnes dont 49 enfants.

Un bilan encore très provisoire

La télévision d'Etat a diffusé un nuage de poussière sur le lieu de l'attaque, perpétrée dans le quartier d'Al-Zahra, et des colonnes de fumée se dégageant des flammes provoquées par les explosions.

Des pompiers couraient à travers les amas de débris tandis que les forces de sécurité et des civils tentaient d'ouvrir un véhicule endommagé par l'attentat pour en dégager une personne, voit-on sur ces mêmes images. Non loin de là, un corps carbonisé était emmené sur un brancard par des secouristes. Le double attentat a provoqué des dégâts importants. Des devantures étaient soufflées et des voitures et des minibus détruits.

22 morts le mois dernier dans un précédent attentat

La ville de Homs est essentiellement contrôlée par le régime et est régulièrement le théâtre d'attentats à la bombe. Le quartier d'Al-Zahra a particulièrement été touché par de nombreux attentats. Le mois dernier, un double attentat suicide revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) y a fait 22 morts.

la rédaction avec AFP