Pour Macron, Netanyahu "ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU"
Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu à Jérusalem le 24 octobre 2023 - Christophe Ena / POOL / AFP
L'ESSENTIEL
- Israël continue de bombarder le Liban et a capturé trois membres du Hezbollah, selon un communiqué de Tsahal. Le mouvement islamiste a affirmé avoir lancé une "salve de roquettes" sur le nord d'Israël. Lire la brève
- 41 personnes ont été tuées aujourd'hui au Liban du fait des bombardements israéliens ce lundi, selon un communiqué du ministère libanais de la Santé. Lire la brève
- Depuis fin septembre, 3.000 Français ont quitté le Liban, selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Lire la brève
- Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu ont exprimé des visions différentes sur la naissance de l'État d'Israël. Pour le président français, Israël est né d'une décision de l'ONU alors que le Premier ministre israélien a affirmé que la guerre de 1948 a amené la création de l'État hébreu. Lire l'article
Tensions entre Macron et Netanyahu, Israël poursuit ses opérations au Liban
Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu ont vivement échangé aujourd'hui sur la création de l'État d'Israël. Le président français a déclaré que Netanyahu "ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU". De son côté, le Premier ministre israélien a affirmé que c'est la guerre de 1948 a créé Israël, et non une décision de l'ONU.
Tsahal poursuit ses opérations au Liban que 3.000 Français ont quitté depuis fin septembre. Le Hezbollah a lancé une salve de roquettes contre l'État hébreu.
En face, l'armée israélienne poursuit ses opérations contre le mouvement islamiste dans le sud du Liban. Selon le ministère libanais de la Santé, 41 personnes ont été tuées du fait des bombardements israéliens ce lundi.
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Le Hezbollah affirme avoir abattu un deuxième drone israélien
Le Hezbollah a affirmé avoir abattu à deux reprises "un drone israélien de type Hermes 450". Selon le mouvement islamiste, un des appareils a été vu "en train de brûler" du côté israélien de la frontière.
La formation pro-iranienne affirme désormais être engagée dans des "combats rapprochés" avec Tsahal. De son côté, l'armée israélienne n'a pas communiqué sur ce sujet pour l'heure.
Les États-Unis sont "opposés" aux bombardements massifs de Beyrouth par Israël
Les États-Unis se sont dits "opposés" à la campagne de bombardements menée par Israël sur Beyrouth, depuis fin septembre. Les autorités américaines en ont fait part à leurs homologues israéliens.
"Nous avons clairement fait savoir à Israël que nous nous opposons à la campagne de bombardements lancée ces dernières semaines à Beyrouth", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller. Ce dernier a estimé que ces frappes avaient baissé en intensité ces derniers jours.
Washington fait pression sur Israël s'il n'y a pas une amélioration de l'aide humanitaire à Gaza
Les États-Unis ont mis en garde Israël sur le maintien de l'assistance américaine sans amélioration de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza dans un délai de 30 jours, a indiqué le département d'État américain.
Dans une lettre adressée aux autorités israéliennes, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense Antony Blinken et Lloyd Austin déplorent le faible niveau actuel d'aide humanitaire pour la bande de Gaza.
Les ministres ont indiqué "clairement au gouvernement d'Israël qu'il y avait des changements à faire pour que le niveau de l'aide apportée à Gaza remonte par rapport aux niveaux très, très bas d'aujourd'hui", a affirmé le porte-parole du département d'État Matthew Miller.
La loi américaine exige que les bénéficiaires d'une aide militaire ne refusent ni n'entravent l'acheminement de l'aide humanitaire américaine. "Nous espérons qu'Israël procédera aux changements que nous avons décrits (...) et que ces changements se traduiront par une augmentation spectaculaire de l'aide humanitaire", a poursuivi le porte-parole.
Trois combattants du Hezbollah capturés par Tsahal dans le sud du Liban
L'armée israélienne a annoncé avoir capturé trois combattants du Hezbollah dans le sud du Liban, la deuxième annonce de ce type depuis l'escalade des violences avec le mouvement islamiste libanais en septembre.
"Un conduit souterrain se trouvait à l'intérieur d'un bâtiment utilisé par le Hezbollah. Les forces ont encerclé le bâtiment, où trois terroristes de la force Radwan étaient retranchés", a déclaré Tsahal dans un communiqué. "Ils ont été trouvés à côté de nombreuses armes", a ajouté l'armée israélienne.
3.000 Français ont quitté le Liban depuis le début de l'offensive israélienne, selon Jean-Noël Barrot
3.000 ressortissants français ont quitté le Liban depuis le début de la campagne militaire israélienne dans ce pays le 23 septembre dernier, selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Interrogé par une commission parlementaire, ce dernier a rappelé qu'environ 24.000 Français se trouvaient au Liban avant le début de l'offensive de l'État hébreu. Deux Français ont été tués dans ce pays depuis le début des bombardements menés par Tsahal.
En réponse à Macron, Benjamin Netanyahu affirme que la guerre de 1948 a créé Israël, et non une décision de l'ONU
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a riposté dans un commentaire à la déclaration d'Emmanuel Macron sur la création d'Israël. Le dirigeant de l'État hébreu affirme que la création de son pays émanait de la "guerre d'indépendance" de 1948, et non d'une décision de l'ONU.
"Un rappel au président de la France: ce n'est pas la résolution de l'ONU qui a établi l'État d'Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d'indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l'Holocauste, notamment du régime de Vichy en France", a déclaré Benjamin Netanyahu.
Plus tôt dans l'après-midi, Emmanuel Macron a déclaré en Conseil des Ministres que "Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU".
Le Hezbollah affirme avoir lancé une "salve de roquettes" sur Safed, dans le nord d'Israël
Le Hezbollah a annoncé avoir lancé une "salve de roquettes" sur la ville de Safed et une base militaire proche dans le nord d'Israël. Plus tôt dans la journée, le Hezbollah a assuré avoir visé plusieurs chars et bulldozers israéliens dans des villages du sud du Liban.
Le mouvement islamiste a défié Israël malgré les coups durs qu'il a reçus, menaçant d'attaquer l'État hébreu "partout" sur son territoire, selon des termes du numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, assurant que son mouvement ne serait "pas défait".
Benjamin Netanyahu dit s'opposer à un "cessez-le-feu unilatéral" au Liban, lors d'un appel avec Emmanuel Macron
Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il s'opposait à un "cessez-le-feu unilatéral" au Liban, lors d'un entretien avec Emmanuel Macron, selon un communiqué publié par le bureau du dirigeant israélien.
"Le Premier ministre a déclaré lors de la conversation qu'il était opposé à un cessez-le-feu unilatéral, qui ne change(rait) pas la situation sécuritaire au Liban", explique-t-on du côté de Benjamin Netanyahu.
Plus tôt dans la journée, le président français a affirmé lors du Conseil des ministres que "Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU."
La Première ministre italienne Giorgia Meloni se rendra au Liban ce vendredi
Giorgia Meloni se rendra au Liban ce vendredi, alors que les frappes israéliennes sont désormais quotidiennes sur ce pays depuis le 23 septembre dernier.
Devant la Chambre des députés, la Première ministre italienne a estimé qu'un retrait de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) dicté par Israël serait "une grave erreur". Israël réclame le départ de cette force onusienne positionnée au sud du Liban depuis 1978, et qui est victime de tirs israéliens ces derniers jours.
Au moins 41 morts dans les frappes israéliennes sur le Liban ces 24 dernières heures
Au moins 41 personnes ont été tuées et 124 blessées dans les frappes israéliennes sur le Liban aujourd'hui, selon le ministère libanais de la Santé. La moitié des victimes se trouvait dans un village chrétien au nord de Beyrouth, d'après le communiqué ministériel.
Au total, 1.356 personnes ont été tuées depuis que la confrontation entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah a tourné à la guerre ouverte le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.
Macron affirme que "Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU"
Lors du Conseil des ministres aujourd'hui, Emmanuel Macron a rappelé que c'est une résolution onusienne qui a "créé" l'État d'Israël, selon nos informations confirmant celles du Parisien, dans un contexte de fortes tensions entre la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et Israël.
"Monsieur Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU", a-t-il déclaré, selon un participant. Une allusion au vote en novembre 1947 par l'Assemblée générale des Nations unies du plan de partage de la Palestine en un État juif et un État arabe.
La Finul a dénoncé des "violations choquantes" d'Israël contre ses positions, faisant état d'une entrée "en force" dimanche de deux chars dans l'une d'entre elles. L'armée israélienne a dit qu'un de ses chars avait percuté un poste de la Finul alors qu'il évacuait des soldats blessés.
Le Hezbollah libanais menace d'attaquer "partout" en Israël
Le Hezbollah a défié mardi Israël malgré les coups durs qu'il a reçus, menaçant de l'attaquer "partout" sur son territoire, au moment où l'armée israélienne intensifie ses frappes au Liban sur les fiefs du mouvement pro-iranien et au-delà.
Dans un discours, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que "la solution" pour mettre fin à la guerre au Liban était "un cessez-le-feu", assurant que son mouvement ne serait "pas défait".
"Comme l'ennemi israélien bombarde tout le Liban, nous avons le droit, en position de défense, d'attaquer partout dans l'entité ennemie israélienne, dans le centre, dans le nord et dans le sud", a lancé Naïm Qassem.
La Turquie appelle à passer aux "sanctions" contre Israël
Le temps de la diplomatie est "dépassé", a jugé aujourd'hui le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, appelant à passer aux "sanctions" contre Israël.
"Nous avons dépassé la limite des mots, de la diplomatie, de la politique, nous sommes arrivés au bout. Il nous faut d'autres instruments", a déclaré le ministre lors d'une conférence sur "l'avenir de la Palestine" à Ankara. "Nous devons passer aux sanctions. La communauté internationale doit prendre des actions légales, il faut boycotter Israël (qui) ne doit plus recevoir aucun soutien, dans aucun domaine" a-t-il martelé.
"Faute de quoi, Israël va continuer son génocide et les massacres à Gaza, parce qu'il n'en paye pas actuellement le prix économique, politique ou militaire" a poursuivi le ministre turc qui s'est inquiété, lors de cette conférence, de voir l'attention internationale se "détourner de Gaza" avec les attaques israéliennes sur le Liban.
Le Liban attend de la conférence de Paris "une position politique" et "une aide pour la sécurité"
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé ajourd'hui à l'AFP attendre de la conférence internationale du 24 octobre à Paris de la "solidarité avec le Liban", pris dans la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, ainsi qu'une aide à son armée.
Paris entend réunir une "conférence ministérielle" avec "les Etats partenaires du Liban, les Nations Unies, l'Union européenne et les organisations internationales, régionales et de la société civile".
"Nous allons demander une aide humanitaire et une aide pour la sécurité", relative à "tout ce qui concerne l'armée et les forces de sécurité intérieure", a dit Najib Mikati, espérant ensuite "une conférence spéciale pour aider l'armée libanaise".
"Le Liban va demander une position politique, de solidarité avec le Liban", a-t-il poursuivi, affirmant que "l'Etat libanais était prêt à imposer sa souveraineté sur tout le territoire", notamment le sud, bastion historique du Hezbollah pro-iranien.
Gaza: l'ONU dénonce les "pires restrictions" de l'aide depuis le début de la guerre
L'ONU estime que la population de la bande de Gaza est confrontée aux pires restrictions de l'aide depuis le début de la guerre il y a un an, s'inquiétant notamment de l'impact dévastateur de cette situation sur les enfants. "Chaque jour, la situation des enfants devient pire que la veille", a déclaré James Elder, le porte-parole de l'agence des Nations unies pour l'enfance, l'Unicef.
"La quantité d'aide humanitaire acheminée dans la bande de Gaza en août a été la plus faible sur un mois depuis que la guerre a éclaté", a dit James Elder, ajoutant qu'il y avait eu "plusieurs jours au cours de la semaine dernière (où) aucun camion de marchandises n'avait été autorisé à pénétrer dans la bande de Gaza".
"Nous assistons aujourd'hui aux pires restrictions probablement que nous ayons jamais connues en matière d'aide humanitaire", a-t-il dénoncé.
Giorgia Meloni annonce qu'elle se va se rendre au Liban
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a annoncé aujourd'hui qu'elle se rendrait prochainement au Liban, où des troupes italiennes sont engagées au sein de la mission de maintien de la paix de l'ONU (Finul), qui a essuyé des tirs de l'armée israélienne.
"Il est déjà prévu que je me rende au Liban", a-t-elle déclaré au Sénat, sans préciser la date de cette visite.
Les contrôles sont renforcés à l'aéroport de Beyrouth pour "ôter tout prétexte" à Israël de le viser
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a affirmé mardi à l'AFP que le gouvernement avait pris des mesures de sécurité renforcées à l'aéroport international de Beyrouth pour "ôter tout prétexte" à Israël de le viser.
"Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place depuis une semaine à l'aéroport", à proximité immédiate de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, a-t-il ajouté.
Fin septembre, l'armée israélienne a accusé l'Iran de chercher à envoyer des armes au Hezbollah, son allié, via l'aéroport de Beyrouth, et affirmé qu'elle déjouerait ces tentatives.
Le Liban se dit prêt à augmenter les effectifs de l'armée dans le Sud
Le Premier ministre libanais s'est dit prêt à augmenter les effectifs de l'armée dans le sud du pays en cas de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, affirmant que l'armée israélienne mène de brèves incursions dans cette région frontalière, bastion du Hezbollah.
"Nous avons actuellement 4.500 militaires dans le Sud et nous voulons passer à entre 7.000 et 11.000", a dit Najib Mikati à l'AFP aujourd'hui.
Alors que l'armée israélienne dit mener des incursions terrestres au Liban depuis le 30 septembre, le Premier ministre a affirmé qu'il "y a des avancées et des reculs, (les soldats israéliens) entrent et sortent" du territoire libanais.
Le Hezbollah libanais affirme avoir visé lundi soir la banlieue de Tel-Aviv
Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré hier des roquettes sur "la banlieue de Tel-Aviv", où des sirènes d'alerte ont retenti lundi "à cause de projectiles tirés du Liban", selon l'armée israélienne qui a dit avoir "intercepté toutes les menaces aériennes".
Ces tirs sont intervenus au lendemain d'une frappe de drone du Hezbollah qui a tué quatre soldats sur une base militaire au sud de Haïfa, l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire.
L'émir du Qatar accuse Israël d'exécuter des "plans préétablis" pour la Cisjordanie et le Liban
L'émir du Qatar, dont le pays a joué un rôle clé dans les efforts pour une trêve à Gaza, a accusé aujourd'hui Israël d'élargir les hostilités au Proche-Orient afin d'exécuter "des plans préétablis" pour la Cisjordanie occupée et le Liban.
"La manière la plus simple et la plus sûre d'arrêter l'escalade à la frontière avec le Liban aurait été de mettre fin à la guerre d'extermination à Gaza", a déclaré l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani devant le Conseil consultatif du Qatar.
"Mais Israël a délibérément choisi d'élargir l'agression pour mettre en œuvre des plans préétablis dans d'autres régions comme la Cisjordanie et le Liban, car elle considère que l'espace lui en donne l'opportunité", a-t-il ajouté dans son discours annuel d'ouverture de l'organe législatif du petit émirat du Golfe.
Le Hezbollah libanais assure avoir abattu un drone israélien
Le Hezbollah libanais, en guerre ouverte avec Israël depuis trois semaines, assure mardi avoir dans la nuit "un drone israélien de type Hermes 450" sans toutefois préciser si cela s'est produit sur le sol libanais ou israélien.
La formation pro-iranienne assure désormais être engagée dans des "combats rapprochés" avec les troupes israéliennes qui ont lancé le 30 septembre des incursions terrestres dans le sud du Liban frontalier du nord d'Israël.
Elle rapporte chaque jour des tirs de roquettes, drones ou missiles sur le territoire israélien. Israël, de son côté, a intensifié ses bombardements aériens sur le Liban et ses drones de surveillance bourdonnent en permanence au-dessus du pays de près de six millions d'habitants.
Liban: l'ONU veut une enquête "indépendante" sur une frappe israélienne qui a fait 22 morts dans le Nord
L'ONU réclame une enquête "rapide, indépendante et approfondie" sur la frappe israélienne qui a fait 22 morts hier dans le nord du Liban, a indiqué un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme.
La frappe dans le village chrétien d'Aïto a fait 22 morts dont 12 femmes et deux enfants, lors du bombardement d'un immeuble de quatre étages, a précisé Jeremy Laurence, lors du briefing régulier de l'ONU à Genève. Les autorités libanaises avaient fait état de 21 morts lundi.
Guerre au Liban: des agences de l'ONU réclament "plus de fonds" car "les besoins augmentent"
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Unicef réclament "plus de fonds" car "les besoins augmentent" au Liban, où la guerre entre le Hezbollah et Israël a déplacé plusieurs centaines de milliers de personnes.
"Nous appelons la communauté internationale à soutenir les efforts et à aider à maintenir les terminaux et les routes d'approvisionnement ouverts", indiquent ces agences onusiennes dans un communiqué commun, alors qu'Israël a bombardé la route reliant le Liban à la Syrie, entravant le passage de réfugiés.
"Surtout", poursuivent-elles, "un cessez-le-feu est urgent" entre Israël et le Hezbollah, la guerre ayant déjà tué au moins 1.315 personnes en trois semaines, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.
Que se passe-t-il entre Israël et la Finul?
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a rapporté que deux chars israéliens étaient "entrés de force" dimanche dans une de ses positions à la frontière, avant des tirs ayant "provoqué une fumée".
Les tensions entre Israël et la mission onusienne se multiplient et cinq Casques bleus ont été blessés par l'armée israélienne ces derniers jours.
Que se passe-t-il entre Israël et la Finul? Thierry Arnaud, éditorialiste politique international à BFMTV, explique la situation dans le podcast quotidien La Question info.
Netanyahu affirme qu'Israël décidera de sa riposte à l'Iran en fonction de son "intérêt national"
Israël prendra en considération l'opinion des États-Unis mais déterminera sa riposte à l'attaque iranienne en fonction de son "intérêt national", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu selon un communiqué de son bureau aujourd'hui.
"Nous écoutons les opinions des États-Unis, mais nous prendrons nos décisions finales en fonction de notre intérêt national", a-t-il dit.
Liban: le CICR appelle à protéger le personnel médical
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé hier à protéger le système de santé au Liban après des informations faisant état de frappes israéliennes ayant touché du personnel médical lors des combats entre Israël et le Hezbollah.
"Je lance un appel urgent pour la protection des travailleurs de la santé, des ambulances, des hôpitaux et des centres de santé primaires", a déclaré Nicolas von Arx, directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient. "Les attaques contre les établissements de santé sont extrêmement préoccupantes", a-t-il ajouté.
Ces frappes signifient "un hôpital qui ne fonctionne plus. Cela signifie des dizaines de milliers de personnes qui ne peuvent plus recevoir de soins médicaux, qui ne peuvent pas accoucher en toute sécurité, qui ne peuvent pas soigner leurs blessures", a-t-il expliqué.
Netanyahu a dit à Biden envisager de frapper des sites militaires iraniens
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit à son allié américain envisager de frapper l'armée iranienne, et non des infrastructures pétrolières ou nucléaires de l'Iran, en représailles au tir de quelque 200 missiles par Téhéran sur Israël, a affirmé le Washington Post lundi.
Le 1er octobre, l'Iran a lancé quelque 200 missiles sur Israël, une attaque présentée comme une riposte à l'assassinat du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran, imputé à Israël, et du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah ainsi que d'un général des Gardiens de la Révolution iraniens dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Le ministre israélien de la Défense a promis une attaque "mortelle, précise et surprenante" contre l'Iran après cette deuxième opération du genre en moins de six mois.
Le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Italie condamnent les attaques israéliennes contre la Finul
Le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Italie ont publié une déclaration commune ce lundi 14 octobre affirmant que les attaques israéliennes contre la Finul de l'ONU sont contraires au droit humanitaire international.
Les quatre pays ont réaffirmé "le rôle stabilisateur essentiel" joué par la Finul dans le sud du Liban et ont appelé à ce que les attaques cessent immédiatement.
"La protection des soldats de la paix incombe à toutes les parties à un conflit", peut-on lire également.
Benjamin Netanyahu affirme qu'Israël continuera "à frapper sans pitié le Hezbollah y compris à Beyrouth"
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé ce lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire.
Une attaque de drone menée par le mouvement islamiste libanais dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d'Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés selon les secouristes.
Les Casques bleus vont conserver "toutes leurs positions" au Liban
Les Casques bleus de l'ONU vont garder leurs positions actuelles au Liban malgré les appels d'Israël qui leur demande de se déplacer au moment où les combats avec le Hezbollah s'intensifient, a déclaré leur chef, Jean-Pierre Lacroix, ce lundi 14 octobre.
Les tensions entre Israël et la Finul se sont multipliées ces derniers jours. Cinq de ses soldats ont été blessés par l'armée israélienne.
La Finul, qui compte plus de 9.500 membres, est déployée dans le sud du Liban pour faire tampon avec Israël. Elle a dénoncé des "violations choquantes" d'Israël contre ses positions, faisant état notamment d'une entrée "en force" dimanche de deux chars israéliens dans l'une d'entre elles.
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