"On ne peut pas trop se projeter": la proche d'un otage israélien reste prudente après l'annonce de la trêve à Gaza

"On ne fait qu'espérer et on ne peut pas trop se projeter". Ariane Tamir, membre d'une famille d'otages israéliens, a réagi sur BFMTV à l'annonce d'un nouvel accord de trêve à Gaza conclu entre Israël et le Hamas.
Sur les 10 membres de sa famille disparus le 7 octobre, 3 ont été retrouvés assassinés et 7 avaient été pris en otage par le Hamas. Lors du premier accord en novembre 2023, 6 sur les 7 ont été libérés, les femmes et enfants, un homme est encore aux mains du Hamas: Tal Shoham, 39 ans.
"C'est le seul pour lequel on avait eu un témoin qui l'avait vu être embarqué pour Gaza à l'arrière du coffre d'une voiture", explique Ariane Tamir.
"On n'ose pas trop se réjouir encore"
Son nom figure sur la liste des 33 qui, selon Israël, seront libérés dans la première phase.
"C'est une nouvelle qu'on attend depuis des mois et des mois, cela a été plusieurs fois presque, donc on n'ose pas trop se réjouir encore. Tant qu'on ne le voit pas arriver sur la terre d'Israël ce n'est pas arrivé", a-t-elle déclaré sur notre antenne.
Ariane Tamir explique que Tal Shoham a "apparemment été blessé, et cette blessure n'a pas été bien soignée ce qui peut expliquer qu'il soit sur cette liste".
"Sa femme et ses deux petits enfants l'attendent, ils ont déjà passé un anniversaire sans leur père", a ajouté la membre de la famille de Tal Shoham.
L'accord de cessez-le-feu doit entrer en vigueur le dimanche 19 janvier et la première phase qui prévoit la libération d'otages doit s'étendre sur 42 jours.