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Le Hamas affirme que le corps du Franco-Israélien Ohad Yahalomi fait partie de ceux rendus à Israël mercredi

Des manifestants tenant des portraits de l'otage franco-israélien Ohad Yahalomi devant la résidence du premier ministre à Jérusalem le 2 mars 2024.

Des manifestants tenant des portraits de l'otage franco-israélien Ohad Yahalomi devant la résidence du premier ministre à Jérusalem le 2 mars 2024. - GIL COHEN-MAGEN / AFP

Ohad Yahalomi, âgé de 49 ans lorsqu'il a été enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023, était le dernier ressortissant français retenu à Gaza. Il avait été annoncé mort en janvier 2024 dans une vidéo diffusée par un groupe allié du Hamas, une information qui n'avait jamais été confirmée par l'armée israélienne.

Le corps du Franco-Israélien Ohad Yahalomi fait partie de ceux qui doivent être rendus dans la nuit à Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, a annoncé le groupe terroriste ce mercredi 26 février.

Le Hamas avait annoncé un peu plus tôt qu'il restituerait dans la nuit quatre corps d'otages israéliens morts en captivité dans la bande de Gaza, affirmant qu'Israël libérerait en contrepartie plus de 600 détenus palestiniens, ce qui mettrait fin aux échanges prévus durant la première phase du fragile cessez-le-feu, qui s'achève samedi.

Son fils enlevé puis libéré

Ohad Yahalomi, alors âgé de 49 ans, a été enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023 dans sa maison du kibboutz Nir Oz. Son fils Eitan (12 ans), libéré le 27 novembre 2023 lors de la première trêve, avait été enlevé séparément.

Sa femme Bat-Sheva a raconté que toute la famille avait tenté de se réfugier dans la pièce sécurisée de leur maison. Mais la porte ne fermant pas, Ohad s'était posté devant avec un pistolet. Il a été blessé dans un échange de tirs et enlevé. Emmenés séparément, Bat-Sheva et ses trois enfants ont tenté d'échapper à leur ravisseur, mais seules la mère et les deux sœurs d'Eitan y sont parvenues.

Ohad Yahalomi avait été annoncé mort en janvier 2024 dans une vidéo diffusée par un groupe allié du Hamas, une information qui n'avait jamais été confirmée par l'armée israélienne. Il s'agissait du dernier Français toujours otage à Gaza, Ofer Kalderon ayant été libéré au début du mois.

"De tout cœur avec la famille et les proches de notre compatriote Ohad Yahalomi", a écrit Emmanuel Macron sur le réseau social X. "En ces heures suspendues de douleur et d'angoisse, la Nation se tient à leurs côtés", a-t-il ajouté.

62 otages toujours à Gaza

La première phase de la trêve en vigueur depuis le 19 janvier doit s'achever le 1er mars. Elle a jusque-là permis le retour en Israël de 29 otages, dont quatre décédés, en échange d'environ 1.100 Palestiniens.

Mais ce cessez-le-feu très fragile a plusieurs fois été mis en péril par des accusations mutuelles de violation, et sa suite reste incertaine. L'armée israélienne a indiqué mercredi avoir frappé des postes de lancement de projectiles à Gaza, après avoir identifié plus tôt un tir, retombé dans le territoire palestinien. Les termes de la deuxième étape, censée déboucher sur la fin définitive de la guerre et la libération de tous les captifs encore à Gaza, n'ont toujours pas été négociés.

Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 62 sont toujours retenus à Gaza, dont 35 sont morts, selon l'armée israélienne.

S.C avec AFP