Israël: comment va s'organiser le "vol spécial" d'Air France pour rapatrier les Français "les plus vulnérables"

La desserte régulière de Tel-Aviv a été suspendue par la compagnie aérienne. Le ministère des Affaires étrangères organise un vol spécial ce jeudi 12 octobre pour "ramener les compatriotes identifiés comme les plus vulnérables".

Depuis le début des attaques du Hamas contre Israël et les ripostes qui ont suivi, les liaisons aériennes vers et depuis le pays se raréfient. Devant l'Assemblée nationale, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé ce mardi qu'un "vol spécial" serait organisé par Air France pour rapatrier des ressortissants français.

La compagnie aérienne annonce ce mercredi que ce vol spécial partira de Tel-Aviv à 16h40 ce jeudi pour une arrivée à 20h35 à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle. L'avion concerné partira de la capitale française le matin à 10 heures et est un vol commercial ouvert à la réservation pour tout le monde. Pour le retour c'est l'ambassade qui gère les personnes prioritaires. Il contient 381 places.

Les ressortissants "les plus vulnérables"

L'ambassade de France en Israël précise sur son site que ce vol vise à "ramener les compatriotes identifiés comme les plus vulnérables parmi les ressortissants français de passage et résidents en Israël".

"Sont concernées les personnes particulièrement vulnérables (mineurs isolés et femmes enceintes en particulier), en situation de handicap ou en situation médicale critique (hospitalisation)".

"La desserte régulière de Tel-Aviv reste à ce stade suspendue jusqu'à nouvel ordre", écrit Air France, ajoutant réévaluer "quotidiennement" la situation sur place. En temps normal, la compagnie opère deux vols par jour vers Tel-Aviv.

De nombreuses familles sont encore bloquées en territoire israélien, comme l'a déploré Karine auprès de BFMTV mardi: "L'ambassade m'a dit: 'Écoutez, vous êtes très bien ou vous êtes, a priori il n'y a pas de risques, attendez et ça va se décanter d'ici quelques jours'. Mais la situation se dégrade, et ça va aller en s'aggravant, faut pas rêver".

Ce mardi, la Première ministre Élisabeth Borne disait être "en lien avec Air France" pour que "les vols puissent reprendre au plus vite".

Salomé Robles