Gaza: nouveaux bombardements d'Israël, le cessez-le-feu semble s'éloigner

Les négociations durent et les bombardements se poursuivent. Des explosions ont à nouveau retenti ce mercredi 25 décembre dans la bande de Gaza, alors qu'Israël et le Hamas ont dépêché des émissaires à Doha au Qatar depuis déjà plusieurs semaines afin de négocier par des intermédiaires une nouvelle trêve.
Des discussions évoquées par Israël Katz, le ministre de la Défense de l'État hébreu. Il a posé ses conditions, notamment que les soldats puissent conserver une certaine latitude.
"La sécurité restera entre les mains des forces de défense israéliennes qui pourront agir de quelque manière que ce soit afin d'éliminer les menaces, empêcher la construction de tunnels, d'infrastructures terroristes et les tentatives de nuire à l'État d'Israël ou aux soldats de Tsahal", a-t-il assuré.
Comme l'a rappelé Majid Al-Ansari, le ministre des Affaires étrangères du Qatar, les émissaires des deux camps sont toujours à Doha. "Les négociations visant à faire parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza (...) sont toujours en cours", a-t-il précisé, citant des "négociations techniques et procédurales".
Accusations mutuelles
Mais la journée de mercredi a été marquée par des accusations mutuelles des deux camps, jugeant que l'autre partie cherche à bloquer l'accord. Le Hamas a d'abord reproché à Israël d'avoir mis sur la table de "nouvelles conditions" dans les discussions indirectes sous l'égide des médiateurs: Qatar, Égypte et États-Unis.
Elles concerneraient selon lui le retrait des troupes israéliennes de Gaza, le cessez-le-feu, le retour chez eux des déplacés et un échange entre prisonniers palestiniens détenus par Israël et otages retenus à Gaza.
Israël n'a mis que quelques minutes à répondre, accusant à son tour le Hamas de "poser de nouveaux obstacles dans les négociations". "L'organisation terroriste Hamas ment une fois de plus, revenant en arrière sur des points qui avaient fait l'objet d'un accord", a dénoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.