Gaza: Benjamin Netanyahu affirme que 20 des 48 otages encore détenus sont vivants

Sur les 48 otages détenus à Gaza, 20 sont vivants et 28 morts, a indiqué Benjamin Netanyahu ce vendredi 10 octobre.

Dans une adresse télévisée à la nation ce vendredi 10 octobre, le Premier ministre israélien a déclaré que sur les 48 otages encore retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, 20 étaient vivants et 28 étaient morts. Parmi les 48 otages, 47 ont été enlevés lors des attaques du 7 octobre 2023, et un soldat a été tué en 2014. La dépouille de ce dernier est toujours détenue par le mouvement islamiste palestinien.

Benjamin Netanyahu semble ainsi confirmer pour la première fois la mort de deux otages du 7-Octobre, un étudiant népalais et un soldat israélien, dont les autorités israéliennes n'avaient jusque-là pas prononcé le décès.

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Le chef de gouvernement israélien a par ailleurs déclaré espérer que son pays pourrait célébrer dès lundi soir "un jour de joie nationale" avec le retour de tous les otages.

"Il y a deux ans [le 7 octobre 2023] la fête de Simhat Torah [la joie de la Torah, NDLR] est devenue un jour de deuil national. Cette année, avec l'aide de Dieu, Simhat Torah deviendra un jour de joie nationale, une joie pour le retour de tous nos frères et sœurs otages", a-t-il déclaré. Cette année, Simhat Torah commence lundi soir.

Israël publie une liste de 250 détenus libérables en échange des otages

Israël a publié une liste de 250 "détenus pour des raisons de sécurité" libérables en échange des otages.

La liste des détenus, publiée sur le site internet du ministère israélien de la Justice, ne comprend aucun des principaux détenus symboles de la lutte armée palestinienne contre Israël dont le mouvement islamiste avait transmis les noms aux médiateurs dans l'espoir de leur libération.

Ainsi ne figurent pas sur la liste les noms de Marwan Barghouthi, Ahmad Saadat, Hassan Salamé ou encore Abbas Al-Sayyed, condamnés à perpétuité pour des attentats meurtriers anti-israéliens.

Une libération des otages prévue sous 72 heures

Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur ce vendredi dans la bande de Gaza, précipitant des milliers de déplacés sur le chemin du retour chez eux. L'armée israélienne a annoncé un repositionnement de ses troupes dans des secteurs de la bande de Gaza assiégée et ravagée par la guerre, mais elle a averti que plusieurs zones restaient "extrêmement dangereuses" pour la population civile.

Au cours de cette première étape du retrait, l'armée continuera de contrôler environ 53% de la bande de Gaza, a indiqué jeudi la porte-parole du gouvernement israélien, Shosh Bedrosian. Au plus tard 72 heures après l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu, "tous nos otages, vivants et décédés, seront libérés, ce qui nous amène à lundi", a-t-elle ajouté.

Selon un responsable du Hamas, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, "simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d'aide humanitaire". Il n'a pas mentionné les captifs morts.

Le cessez-le-feu et la libération des otages sont prévus dans le cadre d'un accord approuvé jeudi après quatre jours de négociations indirectes en Egypte entre le Hamas et Israël via de nombreux médiateurs internationaux dont les États-Unis. L'accord est basé sur un plan annoncé fin septembre par le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre.

J.Bro avec AFP