"Côte d'Azur du Moyen-Orient": Israël juge que le retour de la guerre va "permettre" de réaliser le plan de Trump

Le ministre israélien de la Défense a évoqué ce mercredi une "nouvelle guerre de Gaza" qui serait "d'une intensité différente (...) si le Hamas ne libère pas les otages israéliens d'ici à samedi".

Le ministre israélien de la Défense a menacé ce mercredi 12 février d'un retour à la guerre si le Hamas ne libérait pas les otages enlevés en Israël et retenus dans la bande de Gaza d'ici à samedi.

"Si le Hamas ne libère pas les otages israéliens d'ici à samedi, les portes de l'enfer s'ouvriront sur eux, comme l'a promis le président américain", a déclaré Israël Katz à l'issue d'une rencontre avec l'armée.

Israël a envoyé des renforts autour de l'enclave

"La nouvelle guerre de Gaza sera d'une intensité différente de celle qui a précédé le cessez-le-feu (...) elle permettra également de donner corps au projet du président américain Trump pour Gaza", a-t-il poursuivi.

Ce mardi 4 février, Donald Trump a affirmé que les États-Unis vont prendre "le contrôle" de la bande de Gaza et en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient". Des déclarations qui avaient suscité de vives réactions à l'international.

Plus tôt dans la journée ce mercredi, le Hamas et son allié du Jihad islamique ont affirmé qu'ils ne céderaient pas aux menaces américaines et israéliennes d'une reprise de la guerre dans la bande de Gaza s'ils ne libéraient pas des otages samedi, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu.

"Nous n'accepterons pas le langage des menaces américaines et israéliennes", a déclaré le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, alors que les médiateurs qataris et égyptiens mènent des négociations pour tenter de sauver la trêve.

"Israël doit mettre en œuvre intégralement l'accord de cessez-le-feu" pour débloquer la libération d'otages samedi, a poursuivi Hazem Qassem.

Ce lundi, l'armée israélienne a envoyé des renforts supplémentaires autour de la bande de Gaza, dévastée par la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël.

Matthieu Heyman