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Cessez-le-feu à Gaza: en désaccord, un parti d'extrême droite quitte la coalition au pouvoir en Israël

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, le 10 septembre 2023

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, le 10 septembre 2023 - Ohad Zwigenberg / POOL / AFP

Cette annonce ne fait pas chuter le gouvernement, qui bénéficie toujours d'une courte majorité au Parlement.

Le début d'une crise politique? Le parti Force juive, du ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben Gvir, a annoncé dimanche 19 janvier quitter la coalition au pouvoir en raison d'un désaccord avec le Premier ministre actuel, Benjamin Netanyahu, sur l'accord de trêve qu'il a qualifié de "scandaleux", avec le Hamas.

"À la suite de l'approbation de l'accord scandaleux avec le groupe terroriste Hamas [...] les [trois] ministres du parti Force juive ont récemment présenté leurs lettres de démission" et "le parti Force juive n'est plus membre de la coalition", indique un communiqué de la formation d'Itamar Ben Gvir, qui était ministre de la Sécurité nationale.

Cette annonce ne fait pas chuter le gouvernement, qui bénéficie toujours d'une courte majorité au Parlement.

"Désastreux"

Jeudi, Ben Gvir avait indiqué qu'il démissionnerait du gouvernement si celui-ci adoptait l'accord de trêve "irresponsable" avec le Hamas, sans pour autant quitter la coalition autour du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"Si cet accord irresponsable est approuvé et mis en œuvre, le parti Force juive ne fera plus partie du gouvernement", a déclaré Itamar Ben Gvir lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

Néanmoins, "Force juive sous ma direction, ne renversera pas Netanyahu et n'agira pas avec la gauche (...) contre le gouvernement", a-t-il ajouté.

"Pour la libération des otages, il faut arrêter complètement l'aide humanitaire envoyée à Gaza", a-t-il affirmé: "A cette condition seulement, le Hamas libérera nos otages sans mettre en péril la sécurité d'Israël."

Sur X vendredi, l'ex-ministre a jugé "désastreux" de libérer "des centaines de terroristes qui ont du sang sur les mains" et retourneront "dans le nord de la bande de Gaza avec des armes".

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV