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Irak: Obama affirme que les Etats-Unis étudient "toutes les options"

Barack Obama étudie plusieurs options sur la manière de réagir à l'offensive irakienne.

Barack Obama étudie plusieurs options sur la manière de réagir à l'offensive irakienne. - -

Laurent Fabius a également réagi à la progression des jihadistes, estimant que la communauté internationale devait "impérativement se saisir de la situation".

Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé jeudi que son équipe étudiait "toutes les options" face à la flambée de violence qui frappe l'Irak et l'avancée fulgurante de combattants jihadistes vers la capitale Bagdad.

"L'Irak va avoir besoin de plus d'aide de la part des Etats-Unis et de la communauté internationale", a déclaré Barack Obama. "Notre équipe de sécurité nationale étudie toutes les options. Nous travaillons sans relâche pour identifier comment leur fournir l'aide la plus efficace. Je n'exclus rien", a-t-il encore dit, sans autres précisions. Certains parlementaires américains pressent Barack Obama d'autoriser des frappes aériennes en soutien de l'armée irakienne. "L'enjeu ici est de s'assurer que ces jihadistes ne s'installent pas de façon permanente en Irak ou en Syrie d'ailleurs", a poursuivi le président des Etats-Unis.

Il a par ailleurs souligné avoir fait part "directement" au Premier ministre irakien Nouri al-Maliki de ses inquiétudes concernant le manque de coopération politique au sein du pays. "Honnêtement, au cours des années écoulées, nous n'avons pas vu de véritable confiance se développer entre les leaders modérés sunnites et chiites à l'intérieur de l'Irak", a-t-il déploré. "Cela explique en partie les faiblesses de l'Etat et cela a une influence sur la capacité militaire" du pays.

"L'unité et la souveraineté de l'Irak" menacées

De son côté, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a estimé que "la communauté internationale doit impérativement se saisir de la situation" en Irak. La progression des jihadistes "met gravement en danger l'unité et la souveraineté de l'Etat irakien, auxquelles la France est attachée", a indiqué le chef de la diplomatie dans un communiqué.

La Grande-Bretagne a pour sa part annoncé jeudi l'envoi d'une équipe d'experts dans le domaine humanitaire, pour venir en aide au demi-million d'habitants forcés de fuir les combats dans le nord du pays. Cependant, mercredi soir, le ministre des Affaires étrangères William Hague a exclu "à ce stade toute implication militaire britannique".

A. G. avec AFP