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Guerre en Ukraine: Volodymyr Zelensky "reconnaissant" envers Donald Trump pour l'envoi d'armes à Kiev

Volodymyr Zelensky à Kiev le 4 juin 2025

Volodymyr Zelensky à Kiev le 4 juin 2025 - Tetiana DZHAFAROVA / AFP

Plus tôt dans la journée, le président américain Donald Trump a annoncé un accord avec l'Otan pour envoyer des armes à l'Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit ce lundi 14 juillet "reconnaissant" après que son homologue américain Donald Trump a autorisé davantage de livraisons d'armes à Kiev, estimant que cette décision contribuerait à épargner des vies.

"Je suis reconnaissant au président Trump pour sa volonté de soutenir la protection des vies de notre population", a déclaré Volodymyr Zelensky dans son discours du soir.

Depuis la Maison Blanche, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a indiqué que l'Ukraine va obtenir "un très grand nombre d'équipements militaires" grâce à l'accord trouvé avec Washington. Celui-ci prévoit l'envoi de matériel de "défense aérienne", des "missiles" ou de "munitions".

Donald Trump "déçu" par Vladimir Poutine

L'aide américaine à l'Ukraine a été interrompue quelques jours début juillet. Le 2 juillet dernier, la Maison Blanche a annoncé l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine, Washington disant s'inquiéter de la baisse de ses propres stocks.

Ce vendredi, Volodymyr Zelensky a annoncé un "rétablissement" des "expéditions d'aide", se félicitant "d'avoir déjà de bons accords" sur ce sujet. Sous le mandat de Joe Biden, les États-Unis ont fourni pour plus de 60 milliards de dollars d'aide militaire à Kiev.

De son côté, Donald Trump, qui s'est par ailleurs dit une nouvelle fois "déçu" par son homologue russe Vladimir Poutine, a donné à la Russie 50 jours pour mettre fin à la guerre sous peine de sanctions sévères.

"Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser", a déclaré le président américain, ajoutant que "par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires", c'est-à-dire sur les alliés de Moscou. De son côté, le Kremlin se dit prêt à négocier à nouveau mais accuse Kiev de "prendre son temps".

M. H. avec AFP