Sous-marin disparu: les garde-côtes estiment que l'oxygène du Titan s'épuisera vers 13h08

Le Titan, le sous-marin touristique porté disparu près de l'épave du Titanic - BFMTV
L'ESSENTIEL
- Un submersible de tourisme parti visiter l'épave du Titanic à près de 4000 mètres de profondeur a disparu depuis dimanche avec cinq passagers à bord. Lire l'article
- Cinq personnes se trouvent à bord de l'engin, dont le Français Paul-Henri Nargeolet. Lire l'article
- Les garde-côtes américains ont confirmé qu'un sonar a capté des "bruits sous l'eau" pendant les opérations de recherche. Lire l'article
Ce direct est terminé
Merci à vous de l'avoir suivi. Pour continuer de suivre l'actualité des recherches du submersible disparu, rendez-vous sur ce nouveau direct sur BFMTV.com.
L'école fréquentée par Suleman Dawood, l'un des cinq passagers, "profondément préoccupée"
Parmi les cinq passagers du Titan, le plus jeune, Suleman Dawood, est âgé de 19 ans. Dans un communiqué, l'école fréquentée par le jeuen homme s'est dite "profondément préoccupée" par la nouvelle.
"Nos pensées vont à la famille et aux amis Dawood", a-t-elle ajouté.
Le jeune Pakistanais est aux côtés de son père, Shahzada Dawood. Les trois autres passagers sont le PDG d'OceanGate Expeditions Stockton Rush, le Français Paul-Henri Nargeolet et l'explorateur Hamish Harding.
Les garde-côtes américains estiment que l'oxygène du Titan s'épuisera vers 13h08, heure française
Une porte-parole des garde-côtes américains a estimé que le réserves d'oxygène à bord du Titan s'épuiseront vers 13h08, heure française, ce jeudi.
D'après OceanGate Expeditions, le sous-marin dispose d'un approvisionnement en oxygène de 96 heures en cas d'urgence.
Cinq personnes sont à bord du submersible: un milliardaire britannique, un Franças, un homme d'affaires pakistanais et son fils de 19 ans, et le directeur général d'OceanGate Expeditions.
Plus d'informations ici.
"Rien n'était confortable": un ancien passager du Titan affirme que le submersible n'était "pas sécurisé"
En 2021, Arthur Loibl a plongé à bord du Titan pour observer l'épave du Titanic. Le submersible n'était "pas sécurisé", a-t-il affirmé ce mercredi à Sky News.
"Vous ne pouvez pas vous tenir debout, vous ne pouvez pas vous agenouiller, vous vous asseyez au même endroit pendant 10 heures et demie (...) Rien n'était confortable."
Le voyage d'Arthur Loibl jusqu'à l'épave avait duré environ deux heures et demie, avant une plongée autour de l'épave de trois heures.
"Tout le monde était nerveux (...) parce qu'ils avaient parfois des problèmes avec leurs systèmes de batterie à 1600 mètres… Donc ils doivent revenir en arrière et c'était la dernière possibilité en 2021 de faire ce plongeon et quand nous sommes descendus, tout le monde était nerveux."
"Nous continuerons à garder espoir jusqu'au bout", affirment les propriétaires du navire à partir duquel le submersible a été lancé
Les représentants d'Horizon Maritime Services, entreprise propriétaire du navire Polar Prince, à partir duquel le submersible Titan a été ancé, ont tenu une conférence de presse ce mercredi.
Alors que le Polar Prince participe aux recherches, les représentants des entreprises ont affirmé que "ces derniers jours ont été très difficiles pour l'équipage et les familles des personnes à bord du Titan et du Polar Prince". "Le capitaine du Polar Prince et l'équipage ont été inébranlables pour apporter leur soutien en cette période vraiment difficile."
Le Polar Prince "restera jusqu'à ce que la recherche soit terminée", affirmé Sean Leet, président d'Horizon Maritime Services. "Nous continuerons à garder espoir jusqu'au bout".
Le capitaine des garde-côtes américains assure qu'"il faut rester optimistes et garder espoir"
"Il faut rester optimistes et garder espoir" de secourir les cinq passagers du Titann a assuré Jamie Frederick, capitaine des garde-côtes américains, ce mercredi.
"Nous ne savons pas ce que c'est": l'origine des bruits sous l'eau inconnue, indiquent les garde-côtes
Lors d'un point presse, le capitaine des garde-côtes américains Jamie Frederick a affirmé "ne pas savoir" ce qu'étaient" les bruits entendus sous l'eau par des avions canadiens.
Dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités américaines ont confirmé cette première avancée importante dans les recherches depuis que l'alarme a été déclenchée dimanche soir.
"Des avions P-3 canadiens ont détecté des bruits sous l'eau dans la zone de recherche. En conséquence, les opérations ROV (véhicule télécommandé, NDLR) ont été déplacées pour tenter d'explorer l'origine des bruits", ont écrit sur Twitter les gardes-côtes américains de Boston, qui coordonnent les opérations de recherche.
D'après Jamie Frederick, les recherches ont été relocalisées vers l'origine de ces bruits.
Les garde-côtes américains indiquent que les recherches pour localiser le Titan sont toujours infructueuses
Les recherches du Titan, ce petit submersible parti explorer l'épave du Titanic, sont toujours infructueuses, a indiqué le capitaine des garde-côtes américains Jamie Frederick, lors d'un point presse ce mercredi après-midi.
"Les recherches sont très complexes", a expliqué le capitaine, notamment à cause de leur localisation qui rend difficile la mobilisation d'équipements.
Remerciant l'aide internationale, Jamie Frederick a précisé que des équipements de recherche supplémentaires allaient être déployés dans les prochaines 24 à 48 heures.
Il reste environ 20 heures d'oxygène aux passagers du Titan
L'appareil qui contenait au départ 70 à 96 heures d'oxygène devrait désormais plus qu'en contenir 20.
La course contre la montre pour retrouver vivants les cinq occupants du submersible parti explorer l'épave du Titanic s'est accélérer ce mercredi dans l'Atlantique Nord.
Pourquoi il n'est "pas impossible" qu'on ne retrouve jamais le sous-marin disparu
Depuis dimanche, le sous-marin "Titan" est porté disparu, comme les 5 personnes à son bord. De nombreux moyens humains et matériels sont aujourd'hui mis en oeuvre pour les retrouver.
Malgré tout, pour des experts comme Bertrand Sciboz, plongeur et chercheur d'épaves, il n'est "pas impossible" que l'insubmersible soit perdu pour de bon.
"Ce n'est pas un avion, il n'a pas de boîte noire qui envoie des signaux acoustiques. On est dans le cas d'un appareil qui n'est pas vraiment équipé pour qu'on le sauve", a expliqué l'expert sur BFMTV.
La recherche est rendue particulièrement difficile par l'ampleur de la zone à fouiller et la potentielle dérive du Titan, notamment à cause du courant Gulf Stream.
Les garde-côtes feront un point sur la situation à 19h
Les gardes-côtes américains ont annoncé sur Twitter qu'ils tiendraient une conférence de presse ce mercredi à 13h (EDT), soit 19h à Paris.
Les équipes donneront vraisemblablement des nouvelles informations sur les recherches en cours pour retrouver le sous-marin disparu.
Les dernières informations données faisaient état d'indices sonores donnant une nouvelle direction aux recherches.
>> Lire l'article de BFMTV.com pour comprendre comment les recherches évoluent.
Qui sont les cinq passagers à bord du sous-marin?
Cinq personnes sont au coeur de toutes les inquiétudes. Depuis dimanche, le Français Paul-Henri Nargeolet et quatre personnes sont portées disparues, leur sous-marin ayant disparu des radars.
Qui sont les passagers?
- Le Français Paul-Henri Nargeolet
- Stockton Rush, le PDG d'OceanGate Expeditions
- Shahzada Dawood et Suleman Dawood, un homme d'affaire Pakistanais et son fils
- L'explorateur milliardaire Hamish Harding
À quoi va servir l'Atalante, le navire océanographique envoyé par la France?
Les équipes de recherche devraient recevoir ce soir des moyens supplémentaires, notamment avec l'arrivée de l'Atalante, le navire océanographique envoyé par la France.
C'est plus précisément le robot qu'il porte, le Victor 6000 qui intéresse les secours. Pourquoi? Car il peut se rendre suffisamment profondément sous l'eau pour potentiellement atteindre le Titan.
>> Découvrez toutes les caractéristiques de Victor 6000 sur BFMTV.com
Une photo de l'opération de recherche partagée par les garde-côtes américains
Alors que la mobilisation pour retrouver le sous-marin s'intensifie, les garde-cote américains ont partagé il y a quelques heures sur Twitter une photo de l'intervention.
Un cliché pris depuis le ciel qui illustre les conditions météorologiques peu clémentes.

Un ancien cadre de la marine américaine juge "peu crédible" que les bruits détectés proviennent du sous-marin
La découverte de bruits réguliers dans l'océan a relancé ce mercredi matin l'espoir de retrouver le sous-marin titan. Pourtant, le contre-amiral de la marine américaine Chris Parry, aujourd'hui retraité, juge "peu crédible" qu'il s'agisse de l'appareil.
Il estime qu'il est compréhensible de vouloir "garder espoir" mais pense qu'il s'agit vraisemblablement d'une "distraction".
Selon lui, il serait difficile d'entendre le bruit de cognement contre la paroi du submersible, celui-ci étant construit en fibre de carbone.
Invité hier sur BFMTV, le Général Jérôme Pellistrandi avait émis les mêmes réserves.
"Comme c'est une coque en carbone, contrairement à une coque en métal, les coups sont plus compliqué (à entendre)", expliquait-il.
Il reste environ 24h d'oxygène maximum aux passagers du Titan
Les recherches du submersible Titan se poursuivent ce mercredi après-midi alors que des indices découverts récemment ont redonné espoir de pouvoir retrouver prochainement l'appareil.
Plus que jamais, le facteur temps joue contre les cinq disparus dont l'état demeure inconnu. L'appareil qui contenait au départ 70 à 96 heures d'oxygène devrait désormais en contenir uniquement pour les prochaines 24h heures, comme l'a calculé la BBC.
Ce facteur temps très important car, même si l'appareil était retrouvé prochainement, il faudrait plusieurs heures pour le sortir de l'eau et en extraire les passagers.
La famille de deux des disparus se dit "émue" par la mobilisation internationale
La famille Dawood compte deux membres au sein du sous-marin disparu, le père Shahzada et le fils Suleman, âgé de 19 ans.
Sabrina Dawood, la soeur et tante s'est exprimée ce mercredi auprès de Skynews et a remercié la communauté internationale pour son soutien.
"Nous espérons que Shahzada et Suleman nous reviendront sains et saufs. Nous sommes certains qu'ils seront aussi émus que nous par le soutien de la communauté internationale en cette période difficile."
Dans ce communiqué, la famille Dawood a également demandé à respecter sa vie privée malgré les circonstances.
"C'était assez effrayant": un journaliste raconte sa mésaventure dans le Titan
En septembre 2000, Michael Gullen, ancien journaliste pour ABC, devient le premier consultant de l’histoire à explorer l’épave du Titanic. Un voyage dans les abysses qui ne s'est pas particulièrement bien déroulé.
"Quand le Titanic a coulé, il s’est brisé en deux morceaux. Entre la poupe et la proue, beaucoup de choses sont tombées. Nous passons au-dessus des débris et approchons de la poupe. Je me suis rendu compte que nous accélérions en même temps que nous approchions de l’hélice, j’ai pensé que ce n’était pas normal", dit-il.
Le submersible se retrouve alors coincé derrière l'hélice, et les passagers ne doivent leur survie qu'à la dextérité du pilote.
"Je pensais que je n’allais pas me sortir de là. Heureusement notre pilote était expérimenté, à ce jour je ne sais toujours pas comment il a fait pour nous libérer", ajoute-t-il.
Le calvaire n'est pas encore terminé pour Guillen, qui retrouve la surface après une longue remontée de 2h30. "Ce n’est pas une attraction de Disneyland. Je ne veux plus jamais revivre ça."
Quel est l'intérêt des plongées près de l'épave du Titanic?
La question brûle les lèvres des observateurs. Alors que les recherches se poursuivent toujours afin de retrouver le submersible Titan, disparu depuis dimanche, l'intérêt de ce type de descente est largement remis en question.
Ce voyage dans les abysses, Jean-Philippe Marre a tenté de le justifier.
Ce membre de l'Association française du Titanic a rappelé mardi soir sur BFMTV que, même s'il s'agit d'un système "difficile à appréhender en France", le mélange entre tourisme et archéologie est courant. Le premier objectif sert à financer le deuxième.
Comment fonctionne Victor 6000, le robot qui doit participer aux recherches?
C'est en fin de journée, aux alentours de 20h, que le navire Atalante doit arriver sur la zone de recherches. À son bord, un outil particulièrement attendu, le Victor 6000.
Régulièrement modernisé depuis sa mise à l'eau en 1999, l'appareil est un véhicule sous-marin téléopéré (ROV).
Il opère dans le cadre de missions de surveillance et d'exploration, d'étude de zones nécessitant une inspection vidéo et acoustique ou encore pour effectuer des manipulations physico-chimiques et des missions en grande profondeur, détaille la Flotte océanographique.
>> Découvrez toutes les caractéristiques de Victor 6000 sur BFMTV.com
Pourquoi le Titan se contrôle-t-il avec une manette de jeux vidéo?
Un outil étonnant. Depuis plusieurs jours, les internautes s'étonnent que le Titan soit piloté à l'aide d'une manette de jeu sans fil Logitech G F710 légèrement modifiée coûtant 40 euros à l'achat.
Cette pratique n'est pas si étonnante puisqu'il est de plus en plus courant que des équipements y compris militaires soient contrôlés à l'aide de manettes de jeux vidéo ou qu'elles s'en inspirent directement.
À la fois parce qu'elles sont très maniables, mais aussi parce que les jeunes militaires ont l'habitude de les avoir entre les mains.
>> Découvrez l'intégralité de l'article sur BFMTV.com
"C’est pour les aventuriers": un ancien passager du Titan se rappelle de son voyage
Les voyages à bord du Titan sont-ils sûrs. Interrogé par BFMTV, un ancien passager, le journaliste scientifique David Pogue, a donné une réponse étonnante.
"Comme le patron me l’a dit, la sécurité c’est un concept relatif. Si vous voulez de la sécurité, ne sortez pas de votre lit, c’est ce qu’il m’a dit", dit-il.
Comme il l'explique encore, ce type d'expéditions n'est pas faite pour tout le monde, mais est réservé "aux aventuriers qui vivent pour ça, qui vivent leur vie en prenant des risques."
"Les gens qui participent à ce type d’expéditions ne sont pas des touristes. Je sais que la plupart des gens sont horrifiés d’être enfermée dans une boîte de sardines à quatre kilomètres de profondeur, mais ce n’est pas fait pour eux", assure-t-il.
Pour Michel L'hour, le bruit régulier entendu est "un espoir"
Invité sur BFMTV à la mi-journée, cet ancien patron du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines rappelle que les bruits dans l'océan sont fréquents. "C'est un monde bruyant, la faune, et l'épave qui craque, car elle arrive en limite de résistance."
Selon lui, la régularité de ces sons recensés par les garde-côtes est toutefois un réel motif d'espoir.
"Ce qui est intéressant est un bruit régulier. Les bruits de la faune et de l'épave ne sont pas planifiés. C’est le genre de bruit que peut émettre une équipe qui attend un sauvetage, un bruit différencié par sa ponctualité", dit-il.
Comme l'explique également Michel L'hours, l'objectif est évidemment de localiser l'engin. Selon lui, il serait étonnant que Titan ait coulé.
"Au fond c’est bizarre car les sous-marins ont une flottabilité positive légère, en cas de black-out total il remonte tout seul à la surface."
Un ami de Hamish Harding évoque "une course contre-la-montre"
Interrogé par la BBC, le colonel Terry Virts, ancien commandant de la Station spatiale internationale et ami intime de Hamish Harding, qui se trouve à bord du Titan, reste optimiste.
"Je crois que s'ils peuvent être secourus, et ils le seront uniquement grâce à la quantité de moyens déployés", dit-il.
Cependant, celui-ci reste conscient que le temps est un ennemi pour les cinq passagers du submersible. "Ils sont dans une situation difficile et le temps presse. Selon les spécifications de l'entreprise et les spécifications du sous-marin, jeudi, ils seront probablement à court d'oxygène", dit-il.
"Donc, soit nous les récupérons dans un jour ou deux, soit ça ne va pas. Le temps presse définitivement."
Le navire Atalante est en route vers la zone de recherches
L'institut français Ifremer a dérouté son navire Atalante, équipé d'un robot sous-marin pour grande profondeur, vers le site de l'Atlantique Nord où a disparu un sous-marin visitant l'épave du Titanic. Il devrait arriver sur place ce mercredi en fin de journée.
Qualifié d'"engin-phare de l'intervention sous-marine" par l'Ifremer, Victor 6000 est un robot télé-opéré depuis l'Atalante, à l'aide d'un cordon ombilical atteignant huit kilomètres.
Il est qualifié pour travailler dans les grands fonds jusqu'à 6.000 mètres, avec une batterie d'équipements d'observation et de manipulations et prélèvements de sédiments ou de faune.
Les coups détectés viennent-ils nécessairement du Titan?
Une information à prendre avec prudence. Si les garde-côtes ont bel et bien fait état de bruits réguliers détectés à proximité de la zone de recherches, rien ne dit qu'ils ont pour origine l'équipage du Titan.
Invité sur BFMTV ce mercredi matin, Alexis Rosenfeld, photographe et explorateur à la fondation 1 Océan, rappelle que "l'eau de mer à la capacité à faire passer le son plus vite que dans l’air", avec une rapidité estimée à 1500 mètres par seconde.
Sur les bruits entendus, ce dernier tempère.
"Il faut imaginer qu’une épave comme celle du Titanic bouge, elle n’est pas stable ni figée, elle s’affaisse au fil des années, il y a des craquements. Est-ce un son régulier, qui permet d’imaginer qu’un humain frappe?", ajoute-t-il.
"Soyons prudents": un spécialiste en recherches sous-marines se dit "mesuré sur la suite des événements"
Invité sur BFMTV ce mercredi matin, Bertrand Sciboz, fondateur de la société CERES, spécialisée en recherches marines et sous-marines, s'est dit "mesuré" après l'annonce faite par les garde-côtes américains de la détection de bruits possiblement originaires du submersible perdu.
"Le fait d’entendre des 'bangs', c’est pas forcément le sous-marin. Il y a beaucoup de bruits sous la mer, c’est pas le monde du silence comme le disait le commandant Cousteau, il y a beaucoup de bruits, et a fortiori a côté d’une épave", dit-il.
En revanche, si ces bruits sont bien d'origine humaine, 'on va avoir une possibilité de localiser ces bruits et de se rapprocher", ajoute Bertrand Sciboz.
Toutefois, "on n'est toujours pas certains de pouvoir relever le sous-marin", nuance-t-il.
Comment vont se dérouler les opérations de recherche dans les heures à venir?
Invité sur BFMTV ce mercredi matin, Jan Opderbecke, responsable de l'Unité systèmes sous-marins à l'Ifremer, assure que les bruits détectés par les garde-côtes sont "un signe encourageant."
"Si les personnes donnent signe de vie par des cognements, cela veut dire que le sous-marin est intact. Maintenant, on a des signes de sa localisation, on saura mieux où le trouver."
Selon lui, l'envoi de moyens robotiques sur place va permettre de "perdre moins de temps à chercher" et localiser le submersible.
"Il restera à organiser une opération de levage pour la remontée, il faut différents moyens, un engin sous-marin qui peut créer un câble de levage qui à partir d’un autre navire pourra relever", dit-il, pointant "une opération complexe qui doit se dérouler rapidement."
De "signes probables de vie" détectés autour de la zone de recherches
Dans un communiqué publié ce mercredi matin, The Explorers Club, dont le propriétaire du submersible est l'un des membres fondateurs, a fait part de "signes probables de vie" détectés par les sauveteurs.
"Nos pensées vont vers les familles et amis des membres de l'Explorer Club, Hamish Harding et Paul-Henri Nargeolet, et nous attendons tous des bonnes nouvelles", est-il écrit.
"La meilleure façon de se signaler": les coups entendus par les garde-côtes viennent-ils du submersible?
Un réel motif d'espoir? Un avion P-8 canadien engagé dans les recherches a entendu des bruits de coups dans ce secteur toutes les 30 minutes dans la zone de recherche, en Atlantique nord.
Selon David Gallo, océanographe et ami de Paul-Henri Nargeolet, ces sons pourraient bel et bien être un appel de détresse venu du Titan.
"Je sais que mon ami Paul-Henri sait ce qu’il fait, il sait très bien que c’est la meilleure façon de se signaler, en émettant des sons toutes les trente minutes. Il s’économise de l’énergie puis porte des coups de cette manière", dit-il à BFMTV.
L'entreprise du submersible a licencié un cadre inquiet de la sécurité en 2018
L'ancien directeur des opérations marines de l'entreprise américaine OceanGate, s'était inquiété pour la sécurité des passagers avant d'être licencié, selon des documents judiciaires de 2018.
Dans une plainte, il affirme avoir été licencié en janvier 2018 après avoir "soulevé des problèmes de sécurité importants concernant la conception expérimentale et non testée du Titan", le nom du submersible.
Il a notamment été alarmé par "le refus d'OceanGate de procéder à des essais cruciaux et non-destructifs" concernant la coque du submersible.
Qui sont les cinq passagers à bord du submersible?
Les États-Unis, le Canada et la France sont lancés dans une course effrénée pour retrouver le petit sous-marin Titan disparu près de l'épave du Titanic.
À son bord, cinq passagers, dont le Français Paul-Henry Nargeolet, un ancien officier de la Marine nationale aujourd'hui installé aux États-Unis. Il est aujourd'hui directeur du programme de recherches sous-marines sur l'épave du paquebot, employé par la société RMS Titanic Inc.
Des "bruits sous l'eau" détectés par les garde-côtes américains
Une lueur d'espoir? Aux premières heures de cette journée de mercredi, les garde-côtes américains ont confirmé qu'un sonar a capté des "bruits sous l'eau" pendant les opérations de recherche, dans l'Atlantique nord.
"Des avions P-3 canadiens ont détecté des bruits sous l'eau dans la zone de recherche. En conséquence, les opérations ROV (véhicule télécommandé, NDLR) ont été déplacées pour tenter d'explorer l'origine des bruits", a annoncé le premier district des garde-côtes américains sur son compte Twitter officiel.
Les recherches par ROV "ont donné des résultats négatifs mais se poursuivent", a-t-il ajouté
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct consacré aux recherches menées pour retrouver un submersible avec qui le contact a été perdu dimanche, alors qu'il faisait route vers l'épave du Titanic. À son bord figurent cinq personnes, dont un Français.