Guerre en Ukraine: Moscou accuse Kiev d'avoir lancé des drones près de l'hélicoptère de Vladimir Poutine

Une drone iranien de type Shahed-136 survole Kiev lors d'une attaque le 17 octobre 2022, lors d'une frappe russe. - Yasuyoshi Chiba / AFP via Getty Images
"Nous avons simultanément mené une bataille de défense aérienne et assuré la sécurité du vol de l'hélicoptère présidentiel." Dans une interview accordée ce dimanche 25 mai, le commandant de la division de défense aérienne russe Yuri Dashkin, a assuré que l'hélicoptère de Vladimir Poutine avait été visé par une attaque ukrainienne.
Le 20 mai dernier, selon le Kremlin, le chef d'État russe a rendu visite à des troupes dans la région de Koursk. C'est alors que son hélicoptère aurait été visé par les forces ukrainiennes, dans ce que la Russie qualifie d'"attaque à grande échelle".
"L'hélicoptère du président russe s'est trouvé pratiquement à l'épicentre de la riposte à une attaque de grande envergure menée par les drones de l'ennemi", a déclaré le militaire, assurant que "l'attaque des drones ennemis a été repoussée, toutes les cibles de l'espace aérien ont été détruites".
L'Ukraine dénonce "l'impunité" de la Russie
Ces derniers jours, alors que les européens et Donald Trump haussent le ton vis-à-vis de Vladimir Poutine, Kiev subit des attaques de drones record. Dans la nuit de dimanche 25 à lundi 26 mai, l'Ukraine a subi une attaque impliquant le nombre record de 355 drones, après un week-end de frappes massives.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "l'impunité" de la Russie, qui envahit depuis trois ans son pays, et exhorté les Occidentaux à renforcer leurs sanctions pour la "priver" des ressources lui permettant de continuer cette guerre.
"C'était déjà la troisième nuit d'affilée de terreur russe combinée - avec des drones d'attaque et des missiles", a-t-il dénoncé sur les réseaux sociaux.
Dimanche, peu avant ces dernières attaques, le président américain a affirmé que son homologue russe était "devenu complètement fou", durcissant le ton contre Moscou. Le Kremlin a répondu en assurant lundi que Vladimir Poutine défendait la Russie et a attribué les propos du président américain à une "surcharge émotionnelle".