États-Unis: Donald Trump veut que le "rêve de Martin Luther King devienne réalité"

Lors de son discours d'investiture, Donald Trump a indiqué ce lundi avoir "hâte" de travailler avec la communauté afro-américaine, déclarant vouloir que le rêve de Martin Luther King "devienne réalité".

Il est désormais officiellement le 47e président des États-Unis, suite à son investiture. Ce lundi 20 janvier, Donald Trump a pris la parole au Capitole, à Washington, quelques minutes après avoir prêté serment. Parmi les mesures chocs déjà annoncées, il a décrété un "état d'urgence nationale à la frontière sud" avec le Mexique qui "permet de déployer les forces armées".

Lors de son discours, le nouveau président américain a notamment évoqué le vote de plusieurs communautés, dont celui des "Afro-américains et des latinos."

"J'ai hâte de travailler avec vous ces prochaines années"

"Aux Afro-américains et aux latinos, je tiens à vous remercier. Merci pour tout votre amour et la confiance que vous m'avez témoignée à travers votre vote. Je ne l'oublierai jamais. J'ai entendu votre voix et j'ai hâte de travailler avec vous ces prochaines années", a déclaré Donald Trump.

Ce dernier a indiqué qu'en "l'honneur" de Martin Luther King, "nous allons travailler ensemble pour concrétiser son rêve."

"Nous allons nous assurer que son rêve devienne réalité", a poursuivi Donald Trump.

Aux États-Unis, le troisième lundi de janvier est la journée de Martin Luther King, en commémoration de la date d'anniversaire du pasteur qui s'est battu pour les droits civiques.

"J'espère que cette élection présidentielle marquera l'histoire comme la plus importante de l'histoire de notre pays. Comme notre victoire l'a montré, toute notre nation se mobilise derrière un programme qui consiste à protéger toute notre population: les jeunes, les personnes âgées, les latino-américains, les Afro-américains, les personnes vivant en ville ou à la campagne", a listé le président américain.

Ce dernier poursuit son investiture auprès de ses partisans à la Capital One Arena, où Donald Trump remerciera ses soutiens.

Matthieu Heyman