Élections présidentielles américaines 2024
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Élection américaine: les 5 informations à retenir de cette nuit présidentielle

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En ce mercredi 6 novembre au matin à l'heure de Paris, Donald Trump est largement en tête dans la course à la Maison blanche. Tous les résultats ne sont cependant pas encore tombés.

Les démocrates vidés d'espoir. Après avoir été appelés aux urnes ce mardi 5 novembre, les Américains attendent encore de savoir qui sera officiellement le prochain locataire de la Maison Blanche. Si le résultat n'est pas encore définitif, une victoire de Donald Trump semble actée.

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• Trump en route pour un second mandat

Le candidat républicain Donald Trump a déjà remporté de nombreux États à l'heure actuelle et se hisse en tête de la course présidentielle. Il dispose de 266 grands électeurs contre seulement 219 pour sa rivale Kamala Harris. Concernant le vote populaire, le milliardaire est crédité de plus de 70 millions de voix contre plus de 64 millions pour la vice-présidente. Donald Trump pourrait ainsi être le premier candidat républicain à remporter le vote populaire depuis George.W. Bush en 2004.

Si aucun résultat définitif n'a encore été annoncé, le candidat républicain a "remercié" les Américains pour l'avoir "élu 45e et 47e président des États-Unis" lors d'une prise de parole devant ses partisans depuis Palm Beach en Floride. Il a parlé d'une "victoire politique jamais vue" aux États-Unis.

• Trump remporte trois États-clés

Les États-clés, autrement appelés les Swing states, sont décisifs dans l'élection présidentielle américaine. À ce stade, si de nombreux résultats dans ces États n'ont pas encore été dévoilés, Donald Trump a gagné trois d'entre eux dont l'un des principaux, la Pennsylvanie, s'octroyant ses 19 grands électeurs.

Le candidat républicain a aussi battu Kamala Harris en Caroline du Nord et en Géorgie. Ce qui lui a permis de remporter respectivement 16 électeurs dans chacun de ces deux États.

• Kamala Harris ne s'exprimera pas dans l'immédiat

L'espoir s'amenuise dans le camp démocrate. Lors d'une prise de parole publique, un des conseillers de Kamala Harris, Cédric Richmond, a annoncé que l'actuelle vice-présidente ne s'exprimera pas dans l'immédiat, dans la nuit de ce mardi 5 novembre au mercredi 6 (dans la matinée, heure de Paris). Il a précisé qu'elle s'adresserait à "la nation" dans la journée aux États-Unis.

Les partisans de la candidate démocrate rassemblés depuis le début de soirée à l'université historiquement noire de Howard où se trouve son QG de campagne ont commencé à quitter les lieux, dans une ambiance devenue de plus en plus sombre au fil des heures.

• Les républicains prennent le contrôle du Sénat

Le parti républicain a pris le contrôle du Sénat aux États-Unis après les élections de ce mardi 5 novembre, selon les projections de CNN. Ce parti était exclu de la majorité à la chambre depuis 2021.

Avec ce résultat, il est assuré aux républicains de dominer au moins l'une des deux chambres du Congrès. La seconde chambre, celle des représentants qui était ici acquise au Parti républicain, est toujours en jeu. Le dépouillement des bulletins dans les 50 États se poursuit.

Le basculement du Sénat a été rendu possible grâce à deux succès électoraux, en Virginie-Occidentale et dans l'Ohio.

Les électeurs américains étaient non seulement appelés aux urnes pour élire le futur locataire de la Maison Blanche mais également certains membres du Congrès.

• Des mesures pour le droit à l'avortement adoptées dans plusieurs États

Les électeurs américains de dix États ont également été appelés à s'exprimer sur des questions liées au droit à l'avortement.

En Géorgie, un amendement constitutionnel à l'échelle de cet État de l'ouest des États-Unis garantissant la protection de l'avortement a été adopté, selon l'agence de presse américaine Associated Press (AP) car il a dépassé les 55% de vote requis.

En plus de garantir l'accès à l'avortement, cette mesure annule l'interdiction d'utiliser des fonds des États et des collectivités locales pour ces soins. Cela ouvre ainsi la possibilité de recourir au programme d'assurance maladie Medicaid ou au programme d'assurance des employés du gouvernement.

En Arizona, l'amendement réinstaure la possibilité de réaliser un avortement jusqu'à la viabilité du foetus (environ 24 semaines de grossesse) au lieu de 15 semaines actuellement.

En Floride, toutefois, les défenseurs du droit à l'avortement ont subi un revers. L'amendement, qui visait à réinstaurer la possibilité de réaliser un avortement jusqu'à la viabilité du foetus (environ 24 semaines de grossesse), au lieu de six semaines actuellement, n'a pas été adopté.

Juliette Brossault