"Vladimir Poutine veut un accord pour moi": la confidence de Donald Trump à Emmanuel Macron sur la guerre en Ukraine

Dans une séquence captée par nos confrères de CNN, Donald Trump a confié à Emmanuel Macron que "Vladimir Poutine veut un accord pour (lui)" sur la guerre en Ukraine.

Une confidence qui n'est pas passée inaperçue. Quelques instants avant le début de la réunion entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens, le président américain a confié à Emmanuel Macron qu'il "pense que Vladimir Poutine veut un accord".

"Je pense qu'il veut conclure un accord pour moi, vous comprenez? Aussi fou que cela puisse paraître", poursuit le dirigeant américain, dans une séquence captée par CNN.

Cette confidence n'est pas particulièrement surprenante. Déjà ce lundi 18 août, Donald Trump a indiqué que "le président Poutine est d'accord pour que la Russie accepte des garanties de sécurité pour l'Ukraine".

"Et c'est l'un des points centraux que nous devons prendre en compte et nous allons le prendre en compte à cette table", a poursuivi le dirigeant américain.

"J'aimerais qu'ils arrêtent de se battre"

Plus tôt dans la journée, Donald Trump a expliqué qu'il est possible de "trouver un accord pendant les combats". Au côté de son homologue ukrainien dans le Bureau ovale, le président américain a soutenu qu'il a réussi à arrêter "six guerres", sans passer par des cessez-le-feu.

"J'aimerais qu'ils arrêtent de se battre mais stratégiquement, ça pourrait être un désavantage pour un camp ou l'autre", explique-t-il, estimant donc qu'un cessez-le-feu préalable n'est pas nécessaire pour mettre un terme au conflit.

Un accord pourrait passer via une réunion trilatérale entre les présidents russe, américain et ukrainien. Un tel sommet pourrait se tenir "si tout se passe bien", selon Donald Trump. "Et il y aura de bonnes chances de mettre fin à la guerre lorsque nous le ferons", a poursuivi le président des États-Unis.

De son côté, Emmanuel Macron a plaidé pour une réunion "quadrilatérale" incluant l'Europe, estimant que "lorsqu'on parle de garanties de sécurité, la question est celle du continent européen dans son ensemble".

Matthieu Heyman