"Prendre le contrôle de Gaza": Trump affirme qu'"aucun soldat américain n'est nécessaire" pour sa proposition

Le président américain Donald Trump, le 5 février 2025 à la Maison Blanche. - Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Marche arrière. Le président des États-Unis Donald Trump a déclaré ce jeudi 6 février qu'"aucun soldat américain n'est nécessaire" pour mener à bien sa proposition de prendre le contrôle de la bande de Gaza.
"Il n'y aura besoin d'aucun soldat américain! La stabilité régnera dans la région!!!", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
Le républicain a précisé que "la bande de Gaza serait remise aux États-Unis par Israël à la fin des combats", ajoutant que, d'ici là, les Palestiniens "auraient déjà été réinstallés dans des communautés bien plus sûres et plus belles, avec des maisons neuves et modernes dans la région".
Pourtant, le président américain avait laissé entendre mardi que sa proposition pourrait nécessiter l'envoi de troupes américaines à Gaza. "En ce qui concerne Gaza, nous ferons ce qui est nécessaire. Si c'est nécessaire (d'y envoyer des soldats), nous le ferons", avait-il déclaré au côté de Benjamin Netanyahu.
Son administration modère ses propos
Donald Trump a annoncé mardi, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite à Washington, qu'il prévoyait une "prise de contrôle à long terme" de la bande de Gaza par les États-Unis.
"Nous allons faire du bon boulot. Nous en prendrons possession", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, en donnant peu de détails sur la manière dont lson pays pourrait déloger plus de deux millions de Palestiniens et contrôler ce territoire dévasté par la guerre.
Son administration a toutefois semblé faire marche arrière sur cette proposition mercredi, après avoir essuyé une vague de critiques de la part des Palestiniens, des gouvernements arabes et des dirigeants du monde entier.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a assuré que la proposition de Donald Trump n'était pas "hostile", tandis que la Maison Blanche a répété que le président ne s'était pas "engagé" à la présence de troupes américaines à Gaza.