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Amérique du Nord

Après la reprise de Raqqa, Trump évoque la fin du califat de Daesh

Le président américain Donald Trump, le 19 octobre 2017 à Washington DC.

Le président américain Donald Trump, le 19 octobre 2017 à Washington DC. - Brendan Smialowski - AFP

Dans un communiqué, le président américain a estimé qu'avec la libération de "la capitale de Daesh et de la vaste majorité de son territoire", la fin du califat était "en vue".

Le président américain a officiellement annoncé dans un communiqué ce samedi la libération de Raqqa, "capitale auto-proclamée" de Daesh, soulignant qu'avec cette prise "la fin du califat" de Daesh était "en vue". 

Cette victoire de l'alliance antijihadistes annonce "une nouvelle phase" en Syrie, a ajouté Donald Trump.

"Nous allons rapidement évoluer vers une nouvelle phase dans laquelle nous soutiendrons les forces locales de sécurité, ferons retomber les violences en Syrie et mettrons en place les conditions pour une paix durable, afin que les terroristes ne puissent revenir menacer notre sécurité commune", a-t-il ajouté. 

Une "étape cruciale dans la lutte mondiale contre Daesh"

La capture de Raqqa, l'ex-"capitale" de facto de Daesh en Syrie, est la dernière victoire en date des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance antijihadistes disposant du soutien aérien crucial des Etats-Unis.

"La libération de Raqqa est une étape cruciale dans la lutte mondiale contre Daesh", s'était félicité vendredi le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, actuellement en visite sur la péninsule arabique. 

Mais la "perte de Raqqa (par Daesh, ndlr) ne signifie pas que notre combat contre Daesh est terminé", avait-il prévenu.

"La coalition mondiale continuera de s'appuyer sur tous les éléments du pouvoir national --militaire, renseignement, diplomatie, économie, forces de l'ordre-- et la vigueur de nos communautés jusqu'à ce que tous les Syriens soient libérés de la brutalité de Daesh et que nous soyons assurés qu'il ne puisse plus exporter sa terreur dans le monde", avait poursuivi le secrétaire d'Etat.

Depuis 2015, les Forces démocratiques syriennes ont chassé l'organisation de plusieurs régions, s'imposant comme une force incontournable dans la lutte contre l'organisation jihadiste.

Ces forces pourraient à terme se rapprocher du régime de Bachar al-Assad et de la Russie, dans ce pays morcelé par la guerre.
L.A., avec AFP