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Viande de cheval : des éleveurs prônent la vente de proximité

Bérénice est une jeune agricultrice qui prône la vente de proximité.

Bérénice est une jeune agricultrice qui prône la vente de proximité. - -

Alors que la polémique des lasagnes au cheval continue, BFMTV est allé à la rencontre de Bérénice Walton, une jeune agricultrice de Gironde qui prône les circuits de vente courts.

A 22 ans, Bérénice Walton est éleveuse en Gironde de bazadaises, des vaches réputées pour leur viande. Cette jeune agricultrice nourrit son troupeau exclusivement d’herbe, de foin et de farines de la ferme. "Une garantie de qualité pour le consommateur", affirme la jeune femme.

"En France, on a la réputation d'avoir des bons élevages, de faire des bonnes choses de qualité, tout comme dans le Sud-Ouest où on fait des très bons produits. Il faut apprendre à les apprécier, et tout le monde s'en sortira mieux : le producteur et le consommateur. Cela tournera plus rond que ça ne tourne aujourd'hui."

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Une viande à prix raisonnable

Chaque mois Bérénice abat uniquement deux vaches, qu’elle vend directement à ses 250 clients de Gironde et à un boucher parisien.
Un modèle économique qui fonctionne, selon elle, bien loin du scandale des lasagnes au cheval.

"Aujourd'hui, mon exploitation tourne. J'arrive à faire face à mes charges, à mes emprunts, conserver un salarié, peut-être en avoir un deuxième dans les années qui arrivent… C'est grâce à la vente directe, au circuit court, à la vente de proximité. J'arrive à m'en sortir sans avoir d'intérmédiaire." Et pour le consommateur, cela ne coûte pas vraiment plus cher : Bérénice vend son bœuf à 15 euros le kilo.

Grégoire Pelpel