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Pécresse veut une aide financière pour encourager le "court-voiturage"

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La présidente de la région Île-de-France veut mettre en place une prime pour inciter les Franciliens à faire du covoiturage.

Pour régler les problèmes de transports en Île-de-France et augmenter le pouvoir d'achat des Franciliens tout en respectant l'environnement, Valérie Pécresse pense avoir la solution. Invitée de BFM Politique ce dimanche, la présidente du Conseil régional d'Île-de-France a un plan de financement du covoiturage qu'elle compte mettre en place prochainement dans sa région et qu'elle recommande au gouvernement.

"On a triplé le nombre de covoitureurs dans la région Île-de-France, un peu grâce à la grève SNCF, il faut l’avouer", ironise dans un premier temps l'ancienne ministre du Budget. "Nous avions mis une prime au covoiturage mais elle n’était pas assez puissante. Aujourd’hui pour convaincre les conducteurs d’ouvrir leur portière, il faut les aider puissamment", ajoute-t-elle.

20 centimes par kilomètre et par passager

Refusant que son projet soit présenté comme une simple alternative aux sites de covoiturage traditionnels, Valérie Pécresse préfère évoquer un système de "court-voiturage", permettant la mise en place de covoiturage pour les trajets du quotidien: "L’idée c’est de proposer 20 centimes d’euros par kilomètre et par passager qui représenterait 2 euros quotidien pour un trajet de 10 kilomètres", explique-t-elle, ajoutant que cette aide serait plafonnée à 150 euros mensuel.

"Un conducteur qui court-voiture pourra augmenter son pouvoir d’achat de 150 euros par mois, ça lui paiera tous ses pleins et ça développera le court-voiturage qui permet de diminuer la pollution et les coûts pour tous les automobilistes de France", conclut l'élue.
Guillaume Dussourt