"Ce ne sera pas la suite du 10 septembre": à quoi s'attendre pour la journée de mobilisation du 18 septembre

Une journée de mobilisation est prévue le 18 septembre à l'appel des syndicats. Selon une source policière à BFMTV, elle devrait être plus suivie et "moins politisée à gauche".

L'intersyndicale a appelé à une journée de mobilisation le 18 septembre. Cela "ne sera pas la suite du 10 septembre", selon une source policière, jointe par BFMTV. D'après elle, "ça sera une journée de mobilisation plus large, moins politisée à gauche, qui ressemblera dans l'esprit aux manifestations contre la réforme des retraites".

"Il s'agit d'un événement classique de rentrée syndicale et sociale, avec la particularité que le mécontentement politique est particulièrement fort en ce moment, et pourrait colorer cette journée nationale d'action", indique cette source, qui note qu'il y avait, mercredi 10 septembre, beaucoup de slogans contre le chef de l'État et la nomination du Premier ministre Lecornu dans les manifestations.

D'après cette source, "il s'agissait de la frange gauche de chaque structure: CGT, Sud, Solidaires pour les syndicats, beaucoup de militants et de sympathisants LFI et NPA pour la politique, des collectifs comme les Soulèvements de la Terre, et enfin un certain nombre de citoyens mais dans une moindre proportion."

Des fonctionnaires, enseignants et salariés du privés

Le renseignement territorial n'a pas encore établi de chiffrage prévisionnel pour le 18 septembre, selon nos informations. Cependant, "il y aura un gros contingent de fonctionnaires, d'enseignants, de salariés du privé, en plus de tous ceux qui étaient dans la rue le 10 septembre", selon la source policière.

Les manifestations devraient être plus cadrées, car il y aura "une heure de début et une heure de fin, avec des parcours déclarés".

Le mouvement du 10 septembre, lui, ne semble pas se poursuivre à ce stade, même s'il y a eu quelques actions de blocage ce jeudi matin, notamment dans des lycées. Ce week-end, il pourrait y avoir quelques rassemblements mais "il ne semble pas qu'ils seront suivis", conclut cette source.

Alexandra Gonzalez