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La CGT Énergie annonce qu'elle va poursuivre ses coupures d'électricité dans plusieurs grandes villes

Les équipes d'Enedis en intervention. (Photo d'illustration)

Les équipes d'Enedis en intervention. (Photo d'illustration) - Georges Gobet - AFP

Pour protester contre la réforme des retraites, la CGT-RTE a opéré ces dernières heures des coupures de courant entre autres à Lyon et Nantes. Une action que la division Énergie du syndicat contestataire compte poursuivre durant les vacances de Noël.

La méthode est là pour être remarquée. Durant la mobilisation syndicale du 17 décembre contre la réforme des retraites, les membres de la CGT-RTE ont procédé à des coupures d'électricité en Gironde, à Lyon, Orléans et Nantes. Au total, 90.000 foyers ont été concernés. Sur RTL, le secrétaire général de la CGT Énergie, Sébastien Menesplier, a prévenu que d'autres actions du même type auraient lieu jusqu'à la fin de l'année.

"Depuis le 5 décembre, nous sommes en grève reconductible dans l'Énergie. Mais on parle beaucoup de ce qu'il se passe dans les transports, notamment sur la région parisienne. Donc on a vraiment essayé de contenir cette colère et de l'organiser au mieux, en organisant des reprises en main sur l'outil de travail et en ciblant des lieux stratégiques", a-t-il expliqué.

Assurant que ses troupes ne ciblaient "pas du tout les usagers", Sébastien Menesplier affirme que les coupures sont "un effet inévitable, parce que le réseau est fait ainsi". 

"Quand on veut agir sur une zone d'activité, par exemple, on peut avoir du collatéral et se retrouver avec des usagers qui sont privés d'énergie pendant une heure et demi. Mais ce n'est pas ce qui est recherché par les grévistes", déclare-t-il. "Ce qu'on recherche, c'est peser sur l'économie".

Sur BFMTV-RMC ce mercredi matin, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a lui aussi affirmé que ces coupures "sont ciblées et limitent l'impact sur les usagers", estimant en outre que les agents "savent ce qu'ils ont à faire". 

Jules Pecnard