Salon de l'agriculture: "grand débat" annulé, Emmanuel Macron rencontre les syndicats samedi matin

L'ESSENTIEL
- Face au refus de la FNSEA et des JA de participer au grand débat demain à l'ouverture du Salon de l'agriculture, le président de la République annonce sur X son annulation. Lire l'article
- Le président de la FNSEA participera à la rencontre avec Macron organisée demain à 8h15. Lire la brève
- Des agriculteurs campent devant la Porte de Versailles où s'ouvrira le Salon de l'agriculture demain pour manifester leur mécontentement. Lire la brève
- Le renseignement prévoit "plusieurs actions" de contestation susceptibles de perturber le Salon de l'agriculture qui s'ouvre demain. Lire l'article
Le "grand débat" annulé demain, Emmanuel Macron très attendu par les agriculteurs au Salon
Ce direct est terminé. À la veille de l’ouverture du Salon international de l’agriculture (SIA), la colère des agriculteurs est dans toutes les têtes. Face au boycott des syndicats, Emmanuel Macron a abandonné son projet de “grand débat”. À la place, il rencontrera les syndicats agricoles avant l’ouverture au public à la Porte de Versailles.
Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. La première journée du SIA sera à suivre en temps réel sur notre site.
Plusieurs tracteurs de la Coordination rurale en direction de la Porte de Versailles remis sur le préiphérique par les forces de l'ordre
Plusieurs tracteurs de la Coordination rurale qui ont tenté de rejoindre la Porte de Versailles ont été remis sur le périphérique parisien par les effectifs de police, a appris BFMTV de source policière.
Aucune interpellation n'a été effectuée.
Des agriculteurs vont passer la nuit devant la Porte de Versailles pour attendre d'un pied ferme le président
Des agriculteurs et des tracteurs campent devant le Salon de l'agriculture, Porte de Versailles à Paris, afin d'attendre le président de la République d'un pied ferme. Emmanuel Macron arrivera avant l'inauguration du Salon pour s'entretenir avec les syndicats vers 8h15.
La rencontre entre Macron et les syndicats aura lieu demain à 8h15
La FNSEA annonce à BFMTV que la rencontre entre Emmanuel Macron et les syndicats agricoles aura lieu demain à 8h15, avant l'inauguration du Salon.
Visite de Macron au Salon: Arnaud Rousseau déclare "qu'évidemment, cela va être compliqué"
"Il est évident que le président de la République, pour un certain nombre de nos adhérents, c'est quelqu'un qui n'a pas respecté ses engagements", souligne le président de la FNSEA sur BFMTV. Et il souhaite qu'Emmanuel Macron entende cela "à un moment".
Concernant sa venue, il estime "qu'évidemment, cela va être compliqué".
Arnaud Rousseau souhaite "une concrétisation des annonces pour les agriculteurs"
"Ce qui intéresse la FNSEA, c’est la concrétisation des annonces pour les agriculteurs", rappelle le président du premier syndicat agricole sur BFMTV.
Il ajoute: "Ce qui m'intéresse c'est que l'on se projette" déplorant des "querelles sans intérêts" qui font de l'ombre à leurs revendications.
Le président de la FNSEA juge "important" d'échanger avec le gouvernement
"C'est notre mission" de dialoguer avec le gouvernement, affirme le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, après avoir déclaré que le syndicat rencontrera bien Emmanuel Macron demain matin.
"Il nous paraissait important d'avoir ce moment d'échange" face à la colère que les agriculteurs manifestent depuis plusieurs mois.
Le président de la FNSEA participera à la rencontre avec Macron demain
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, affirme sur BFMTV que son syndicat participera à la rencontre avec Emmanuel Macron avant l'ouverture du Salon de l'agriculture. Une proposition faite par le président de la République après avoir annulé le grand débat.
"Nous répondrons, comme nous le faisons toujours, à cette invitation républicaine", assure-t-il.
"Je serai là demain matin à l'invitation du président de la République", a-t-il aussi confirmé.
Grand débat: Jean-Luc Mélenchon déclare que "les ruses de communication ne fonctionnent plus"
"Pays à la dérive. Les ruses de communication ne fonctionnent plus. Les paysans murent les préfectures, bloquent les routes et boycottent le chef de l’État", écrit Jean-Luc Mélenchon sur X.
Il ajoute: "Mieux vaudrait passer par les solutions LFI: prix garantis aux producteurs, blocage des marges de profit des acheteurs, relocalisation des productions, interdiction de la concurrence déloyale, filtrage sanitaire des produits étrangers, fin des privilèges pour les produits agricoles ukrainiens".
La présidente de la Coordination rurale assure que la FNSEA avait demandé l'organisation de ce grand débat
"Ce débat était voulu par la FNSEA, c'est la FNSEA qui l'avait soufflé aux oreilles" du gouvernement, "maintenant c'est la FNSEA qui veut l'annuler, donc il est annulé", déplore la présidente de la Coordination rurale sur le plateau de BFMTV.
"Je ne sais plus qui gouverne dans ce pays", se questionne-t-elle.
Elle ajoute qu'elle comptait bien envoyer des agriculteurs affiliés à son syndicat pour "porter leurs revendications".
"Nous ne sommes pas des girouettes": Arnaud Rousseau répond à Emmanuel Macron
En déclarant annulé le grand débat prévu au Salon de l'agriculture demain, Emmanuel Macron a souligné que "les syndicats agricoles ont voulu que ce salon ne soit pas 'un salon comme les autres'" et qu'"ils avaient voulu un 'débat' ouvert", avant d'en demander l'annulation.
"Comme si on était des girouettes", fustige Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA.
"Nous ne sommes pas des girouettes, nous sommes des gens sérieux", ajoute-t-il.
Arnaud Rousseau appelle à continuer la mobilisation
"Ce Salon c'est le nôtre", déclare le président de la FNSEA. Il appelle à continuer la mobilisation.
"Notre responsabilité est de trouver un chemin, sans complaisance", martèle-t-il.
"La colère est forte mais ce n'est pas sur les visiteurs qu'il faut la faire, du moins pas n'importe quel visiteur", abonde Arnaud Rousseau faisant référence aux politiques qui se rendront au Salon de l'agriculture.
Le président de la FNSEA assure qu'il faut que Macron "entende ce que les paysans" ont à lui dire
Arnaud Rousseau appelle Emmanuel Macron à entendre "ce que les pays ont à lui dire", tout en souhaitant que le président de la République apporte demain des "réponses précises".
"Il nous faut des actes concrets", assure-t-il.
Il continue: "ce Salon est notre vitrine pour dire que nous sommes prêts et fiers à continuer le dialogue. [...] Nous avons dit au Président que ce Salon ne se passera pas comme tous les ans".
Arnaud Rousseau affirme que la FNSEA ne débattra "jamais avec des gens qui sont là pour détruire nos biens"
"On ne peut pas mener de débat avec des gens qui ne respectent pas le cadre de nos terroirs, de nos productions", affirme le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Le syndicat proteste contre l'annonce initiale par l'Elysée que les Soulèvements de la Terre étaient invités à un débat prévu samedi au Salon de l'agriculture. La présidence a finalement indiqué que le collectif écologiste n'était pas invité et que l'annonce avait été une erreur.
"Ce qui a été fait hier soir n'était pas acceptable", fustige Arnaud Rousseau. Il affirme que la FNSEA ne discutera "jamais avec des gens qui sont là pour détruire nos biens".
Participation des Soulèvements de la Terre au débat: pour le président de la FNSEA "c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase"
"C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", déclare le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau en direct de la Porte de Versailles évoquant la possible participation, hier soir, des Soulèvements de la Terre au débat voulu par Macron. Un débat depuis annulé par le président de la République.
"On ne peut pas débattre avec des gens qui jettent des cocktails Molotov", a-t-il déclaré.
Le président du Salon international de l'agriculture déclare qu'il faudra qu'un "débat ait lieu"
Tout en saluant l'annulation du grand débat tel que voulu par Emmanuel Macron, le président du Salon Jean-Luc Poulain estime qu'il faudra qu'un "débat ait lieu".
"Si les syndicats veulent discuter on organisera tout pour que cela se passe le mieux possible", affirme-t-il.
S'il dit s'attendre à une mobilisation syndicale forte, il espère que cela "se fera dans le respect des biens et des personnes".
Emmanuel Macron doit annoncer demain une "méthode pour sortir de la crise"
S'il ne tiendra finalement pas de "grand débat" au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron annoncera demain une "méthode pour sortir de la crise" de ce secteur, a annoncé l'Elysée à BFMTV.
Emmanuel Macron ira "au contact des agriculteurs le temps qu'il faudra" a précisé son entourage à BFMTV.
Pour le président du Salon international de l'agriculture, cette édition ne "ressemble à aucune autre"
Tant par le contexte agricole -première fois que toutes les branches du secteur- sont en crise que par le nombre de personnes attendu, le président du Salon international de l'agriculture, le président du Salon Jean-Luc Poulain estime que cette édition 2024 " ne ressemble à aucune autre".
Le président du Salon international de l'agriculture affirme que son "travail c'est de protéger le Salon"
"Mon travail c'est de protéger le Salon", affirme sur le plateau de BFMTV, Jean-Luc Poulain, le président du Salon international de l'agriculture qui appelle à ce que ce "bel outil" pour la profession "puisse bien se dérouler".
La présidente de la Coordination rurale accepte la rencontre avec Macron au Salon de l'agriculture
La présidente de la Coordination rurale, 2e syndicat agricole français derrière l'alliance FNSEA/JA, a indiqué ce soir à l'AFP qu'elle acceptait de rencontrer le chef de l'Etat demain avant l'ouverture du Salon de l'agriculture.
Interrogée sur sa réponse à l'invitation adressée par Emmanuel Macron à "tous les syndicats agricoles avant l'ouverture officielle du salon", Véronique Le Floc'h a répondu positivement, ajoutant seulement: "S'il peut rentrer" dans l'enceinte de l'événement.
Espagne, Italie, Grèce, Pologne: la mobilisation des agriculteurs se poursuit ailleurs en Europe
Alors que les manifestations d'agriculteurs français sont toujours en cours à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, leurs collègues européens poursuivent eux aussi leurs mobilisations.
Si certaines raisons de leur colère divergent, une revient presque systématiquement: le green deal ou pacte vert, à laquelle sont soumis les agriculteurs des pays membres de l’Union européenne.
Le convoi d'agriculteurs arrive Porte de Versailles
Les tracteurs qui s'étaient rassemblés dans l'après-midi, dans le 15ème arrondissement de Paris à l'appel de la FNSEA et des JA, arrivent Porte de Versailles où s'ouvrira demain le Salon de l'agriculture.
De nombreux agriculteurs se déplacent également à pied.
Ils sont applaudis par les passants.
Macron rencontrera les syndicats agricoles avant d'inaugurer le Salon de l'agriculture demain
"J’inviterai demain matin tous les syndicats agricoles avant l’ouverture officielle du salon. Je serai là pour l’ouvrir et irai au contact de tous ceux qui veulent échanger comme je le fais chaque année", précise le président de la République sur X après avoir annoncé l'annulation de son grand débat.
Il ajoute: "Le Salon international de l’agriculture est un moment important pour nos agriculteurs comme pour la Nation. Chacun doit le respecter."
Emmanuel Macron annule son grand débat prévu demain
Face au refus de la FNSEA et des JA de participer au grand débat demain à l'ouverture du Salon de l'agriculture, le président de la République annonce sur X son annulation.
"Les syndicats agricoles ont voulu que ce salon ne soit pas 'un salon comme les autres'. Ils avaient voulu un 'débat' ouvert. Ils en demandent aujourd’hui l’annulation. Dont acte', écrit-il.
Un cortége d'agriculteurs en route vers la Porte de Versailles
Le cortège de tracteurs qui s'est réuni dans le 15ème arrondissement à l'appel de la FNSEA et des JA, s'est élancé vers le Parc des expositions, Porte de Versailles, où s'ouvrira le Salon de l'agriculture demain.
La trentaine de tracteurs, qui avaient stationné plusieurs heures derrière les Invalides à l'initiative du syndicat rival Coordination rurale, ont commencé à rebrousser chemin vers 17h comme convenu avec les autorités.
Lyon: le ministre Christophe Béchu à la rencontre des agriculteurs
À 6h du matin aujourd'hui, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a rencontré les acteurs de l'agroalimentaire dans un entrepôt géant de 12 hectares à Corbas, près de Lyon. Il s'est notamment entretenu avec des agriculteurs.
Le dispositif du grand débat voulu par Macron prend forme Porte de Versailles
Sur un sol de paille, plusieurs dizaines de chaises sont installées et forment un grand arc de cercle. Lieu où se déroulera le débat voulu par le président de la République demain matin.
La grande distribution appelle à "étendre les obligations d'Egalim" à la restauration et aux grossistes
Les principaux patrons de la grande distribution ont appelé à étendre les obligations d'Egalim "aux acteurs de la restauration hors foyer, ainsi qu'aux grossistes industriels", dans un courrier commun à la FNSEA.
La crise du monde agricole "nous oblige" mais la grande distribution "ne peut pas tout", écrivent, dans ce courrier Michel-Edouard Leclerc (E.Leclerc), Alexandre Bompard (Carrefour), Thierry Cotillard (Les Mousquetaires/Intermarché), Dominique Schelcher (Système U), Philippe Brochard (Auchan), Jean-Charles Naouri (Casino, Monoprix) et Ludovic Chatelais (Cora).
Conviées au grand débat du Salon de l'agriculture, ces associations écologistes n'iront pas
Réseau Action Climat, Générations futures, Riposte alimentaire, le Collectif Nourrir, WWF et Terres de lien ont été conviées au grand débat voulu par Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture demain.
Les ONG environnementales doivent se réunir cet après-midi pour clarifier les positions de chacunes.
Si le Collectif Nourrir (collectif d'associations écologistes sur les questions agricoles) ou encore Terres de lien (qui achète des terres pour les petits paysans) ont décidé de s'y rendre, ce n'est pas le cas de Générations futures ou du Réseau Action Climat.
On fait le point dans cet article.
Le vice-président de la FNSEA déclare que la mobilisation a pour objectif de "mettre un coup de pression" au gouvernement
"L'idée est de faire en sorte que cette marche symbolise le mécontement agricole du moment", explique le vice-président de la FNSEA, Damien Greffin à BFMTV.
Il précise que cette marche des agriculteurs vers la Porte de Versailles a pour objectif de “mettre un coup de pression au gouvernement qui ne souhaite pas véritablement avancer".
En organisant ce débat, le vice-président de la FNSEA estime qu'Emmanuel Macron souhaite s'en sortir par "une énième pirouette de communication".
Le syndicat Jeunes agriculteurs appelle à ne pas participer au grand débat et demande son annulation
Comme la FNSEA, le syndicat Jeunes agriculteurs appelle à ne pas participer au grand débat voulu par Emmanuel Macron demain, a appris BFMTV. Les JA demandent également son annulation.
Douze ONG demandent des solutions associant agriculture et environnement
12 ONG réunies au sein du collectif Cap Nature & Biodiversité dénoncent "la volonté de faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise agricole", écrit la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) sur X.
Elles demandent également "l’élaboration concertée de solutions associant la protection de l‘agriculture à celle de l’environnement".
"Certains responsables politiques et syndicaux ont opportunément choisi de désigner les normes et les contraintes environnementales comme principales responsables de cette crise, au lieu de remettre en cause les importantes inégalités dans la distribution des aides publiques et la répartition des profits", détaille la LPO dans un communiqué.
Oreille, Cerise, Idéale, Ovalie... Comment choisit-on la vache égérie du Salon de l'Agriculture?
Cette année, la star du Salon de l'agriculture est Oreillette, une vache normande venue de l'Orne pour s'installer une dizaine de jours au parc des expositions de la porte de Versailles.
Pour devenir cette égérie, il faut d'abord passer par un long processus de sélection dont les différentes étapes sont détaillées dans cet article.
Paris: le convoi des Yvelines se rassemble à la station de métro Sèvres-Lecourbe
Les tracteurs partis des Yvelines se rassemblent à la station de métro Sèvres-Lecourbe dans le 15ème arrondissement de Paris. Ils y sont attendus par des manifestants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs.
Ils doivent ensuite se diriger tous ensemble vers la Porte de Versailles où s'ouvre demain le Salon de l'agricuture.
Marion Marchéal Le Pen à la rencontre des agriculteurs sur l'esplanade des Invalides
La candidate du parti Reconquête! aux élections européennes, Marion Maréchal Le Pen, s'est rendue à la rencontre des agriculteurs mobilisés au pied de l'Hôtel des Invalides à Paris.
Elle a été plutôt bien accueillie selon notre journaliste présente sur place.
Le convoi de tracteurs parti des Yvelines est arrivé sur le périphérique parisien
Les tracteurs partis des Yvelines en début d'après-midi sont arrivés sur le périphérique parisien. Ils sont une vingtaine à bloquer la voie de droite mais la circulation continue malgré tout.
Ce convoi était escorté par les forces de l'ordre.
Le président de la FNSEA demande à ce que le débat ne soit pas tenu demain
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, confirme sur X qu'aucun représentant du syndicat agricole ne "participera demain matin au débat organisé" par Emmanuel Macron.
"Dans ce climat d’exaspération, et face aux risques de débordement, nous demandons à ne pas tenir ce débat", ajoute-t-il estimant que "les conditions d'un dialogue plus apaisé ne sont pas réunies"
Et que "la dignité des agriculteurs est bafouée par cette démarche qui porte le sceau de la provocation".
Retrouvez l'intégralité de notre article sur la position de la FNSEA face à ce débat ici.
Salon de l'agriculture: le dispositif de sécurité renforcé Porte de Versailles
Le renseignement craint que "plusieurs actions" ne perturbent le Salon de l'agriculture qui s'ouvre demain Porte de Versailles à Paris.
Les visiteurs sont systématiquement fouillés, les équipes de filtrage et de sécurité ont été renforcées de 30 à 40%.
Dans le Hall 1 où se côtoient des éleveurs et des marques de grande distribution, certaines enseignes ont eu recours aux services d'agents supplémentaires.
Les équipes de sécurité du président de la République, attendu demain matin au Salon, ont fait le tour de ce Hall 1 pour tenter de voir d'où pourrait venir une potentielle menace.
Tarn-et-Garonne: des parpaings bloquent l'entrée de la sous-préfecture de Castelsarrasin
Depuis quatre jours, l'A62 dans le Tarn-et-Garonne est bloquée par des agriculteurs en colère.
À Castelsarrasin, certains sont en train de poser des parpaings devant les entrées de la sous-préfecture.
"C'est vraiment un acte symbolique, c'est pour faire entendre à l'état que même les préfets n'arrivent plus à faire remonter nos doléances", explique Julien Depetris, céréalier dans le département, à notre envoyé spécial.
80 tracteurs mobilisés à Nantes
À l'appel de la FNSEA, les agriculteurs ont organisé une "action coup de poing" aujourd'hui devant le Château des ducs de Bretagne à Nantes, rapporte Télénantes. 80 tracteurs sont sur place.
"Grand débat": Michel-Édouard Leclerc assure qu'il n'a pas reçu d'invitation d'Emmanuel Macron
Le patron de Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, affirme dans un document publié sur X (ex-Twitter) qu'il n'a pas "pas reçu d'invitation du président de la République pour venir à ce désormais fameux 'Grand débat'", contrairement à ce qu'il serait évoqué dans la presse.
Il déclare également qu'il n'a pas"attendu l'annonce foireuse d'un 'Grand débat' pour échanger avec des agriculteurs de nos régions", se qualifiant d'un "homme d'action et de dialogue".
"Tout ce ram-dam ressemble quand même à un coup de com' pas vraiment au niveau de la situation", ajoute-t-il.
Avant d'assurer qu'il ne participera pas à ce qu'il estime être " une grossière manipulation", des "stratégies politiciennes liées aux prochaines élections européennes".
Retrouver l'intégralité de notre article sur la réaction de Michel-Édouard Leclerc ici.
Un autre cortège attendu à Paris dans l'après-midi, destination Porte de Versailles
Un autre cortège, à l'appel cette fois de l'alliance majoritaire FNSEA/JA, est attendu à Paris dans l'après-midi. Il a pour destination le parc des expositions de la Porte de Versailles où le Salon de l'agriculture doit ouvrir samedi au public pour neuf jours.
Une fois sur place, des agriculteurs "veilleront toute la nuit jusqu'à l'arrivée du président de la République", selon la FNSEA.
"On continuera tant qu'il le faudra": les agriculteurs déterminés à faire entendre leur mécontement
"De toute façon, il n'y a que quand on est à Paris qu'ils ont peur. On va continuer à nous faire entendre, ils ne nous ont rien donné de concret, il n'y a rien qu'il s'est passé, donc on continuera tant qu'il le faudra", a déclaré Maxence Wittmann, travailleur agricole, au micro de BFMTV ce matin, alors qu'il se trouvait dans le cortège parti de Seine-et-Marne.
Dans les rues de Paris, Stéphane Franchebois, gérant d'une entreprise de travaux agricoles en Haute-Saône, vêtu d'un bonnet aux couleurs de la Coordination rurale, se demande "jusqu'où il faut aller pour se faire entendre".
Il ajoute: "Nous on demande juste un prix de rémunération pour qu'on puisse en vivre, on ne demande pas d'aides ou de pac, on veut juste des prix quoi, c'est tout".
Paris: les tracteurs sont rassemblés aux abords des Invalides
Après avoir mené une opération escargot sur le périphérique parisien puis avoir défilé dans les rues du 16ème arrondissement, une trentaine de tracteurs sont arrivés place Vauban, au pied de l'hôtel des Invalides où ils prévoient de stationner.
"De 14 heures à 17 heures, nous accueillerons tous ceux –simples citoyens, élus ou journalistes– qui souhaiteront rencontrer des agricultrices et des agriculteurs pour échanger avec eux sur la beauté comme sur la dureté de leur travail", explique la Coordination rurale, à l'origine de cette action.
Des agriculteurs du Lot déversent des déchets devant un Leclerc pendant leur opération escargot
Les actions coup de point se multiplient partout sur le territoire. Dans le Lot, les agriculteurs ont déversé des déchets devant un supermarché pendant leur opération escargot.
Le renseignement prévoit "plusieurs actions" susceptibles de perturber le salon
À la veille du salon, "plusieurs actions" susceptibles de le perturber, d'après une récente note du renseignement que BFMTV à pu consulter.
En outre, à l’intérieur, certains stands de grandes enseignes pourraient être visées.
La note envisage un risque "d'initiative individuelle" d'agriculteurs, notamment d'exploitants non syndiqués qui voudront se faire entendre aussi.
Enfin, le renseignement prévoit aussi que les actions pourraient se calmer en province pendant la durée du salon, étant donné que ce dernier focalise l’attention.
Plus d'informations ici.
Quatre organisations de défense de l'environnement invitées au débat d'Emmanuel Macron
Si l'Élysée assure que le collectif des Soulèvements de la Terre n'ont pas été "conviés" au débat organisé avec Emmanuel Macron, d'autres organisations de défense de l'environnement ont reçu une invitation à l'instar de Riposte alimentaire (ex-Dernière Rénovation), la Fondation pour la Nature et l’Homme, Réseau Action Climat et Générations futures.
L'Élysée assure que les Soulèvements de la Terre n'ont pas été "conviés" au débat avec Emmanuel Macron
Dans un tweet de "clarification", l'Élysée affirme que "les Soulèvements de la Terre n’ont été ni conviés ni contactés" pour le "moment d’écoute et d’échange" au Salon de l'agriculture.
"Il s'agit d’une erreur faite lors de l’entretien avec la presse en amont de l’événement", assure l'Élysée.
Clémentine Autain juge que "rien n'est résolu pour la majorité des agriculteurs"
La députée insoumise Clémentine Autain avance sur France Inter que "rien n'est résolu" dans la crise des agriculteurs, jugeant qu'il s'agit surtout d'une "question de revenu".
"Le gouvernement a fait de la communication, a donné satisfaction à la FNSEA en lui donnant d'une certaine manière un permis à polluer (...) mais pour la majorité des agriculteurs, rien n'est résolu", insiste-t-elle, avant de questionner:
"Comment pouvez-vous imaginer que dans une société comme la France, ceux qui produisent l'alimentation n'ont pas de quoi vivre?"
"C'est de l'enfumage": cet agriculteur ne "croit pas" au grand débat d'Emmanuel Macron
Au-delà de Paris, des actions sont également menées à travers la France. À Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, des agriculteurs sont rassemblés sur l'A62.
Sur le point de blocage, Guy, exploitant agricole à la retraite, dit ne pas croire au grand débat organisé par Emmanuel Macron.
"C'est de l'enfumage, comme il a fait avec les gilets jaunes", affirme-il.
"Il veut arrêter les blocages mais je pense qu'il n'y arrivera pas, pourtant il y a des mesures qu'il pourrait prendre de suite", poursuit-il.
"Mettre tout le monde autour de la table": un eurodéputé Renaissance défend le grand débat
L'eurodéputé Renaissance Pascal Canfin défend la tenue d'un grand débat entre Emmanuel Macron et les acteurs du monde agricole ce samedi au Salon de l'agriculture.
"On a besoin de mettre tout le monde autour de la table" afin de "réinventer ensemble le modèle agricole français", juge-t-il sur France 2. Si les Soulèvements de la Terre ne sont finalement pas invités, Pascal Canfin souligne que d'autres ONG environnementales, comme Générations Futures, le sont.
Manon Aubry estime qu'Emmanuel Macron organise un grande débat, "faute de réponse politique concrète"
Invitée d'Europe 1, Manon Aubry évoque un "grand retour du grand débat", en référence à celui qui avait été organisé en réaction à la crise des gilets jaunes.
"C'est le réflexe politique d'Emmanuel Macron d'organiser ce type de grand débat, faute de réponse politique concrète aux demandes des agriculteurs", juge l'eurodéputée insoumise.
Un cortège de plusieurs dizaines de tracteurs à Paris
Plusieurs dizaines de tracteurs sont entrés dans la capitale ce matin. Partis à 4 heures du matin des Yvelines, ils se trouvent dans le 16e arrondissement de Paris.

Après avoir été un moment bloqués par les CRS, le cortège a désormais redémarré. Le syndicat de la Coordination rurale appelle à se réunit à midi devant les Invalides.
Le dispositif de sécurité du Salon a été renforcé
La colère des agriculteurs ne resdecend pas. Le dispositif de sécurité a été renforcé autour du Salon de l'agriculture avec 30 à 40% d'agents de sécurité supplémentaires à l'entrée.
Les organisateurs craignent de nouvelles actions. Si la situation dégénère, ils s'excluent pas d'avoir recours aux forces de l'ordre.
En outre, les stands de grandes enseignes, notamment de groupes alimentaires, seront sous haute-surveillance.
Le président du Salon de l'agriculture s'attend à des échanges "virils" avec Emmanuel Macron
Le président du Salon de l'agriculture, Jean-Luc Poulain, s'attend à des échanges "virils" demain lors de la visite inaugurale d'Emmanuel Macron.
"Ça va être un salon d'explications, un salon qui pourrait être un peu viril - on peut être viril mais correct - parce que le monde agricole a besoin tout de suite de réponses précises sur 'On fait quoi, quand?'", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Je pense que demain ils seront là, de manière virile, mais aussi responsable parce que ce qu'ils veulent, ce n'est pas casser le salon. Ce qu'ils veulent, c'est des réponses à leurs problèmes", a-t-il ajouté
Arnaud Rousseau demande la "reconnaissance de l'agriculture comme étant d'intérêt général majeur"
Sur l'agriculture, "il y a des choses qui avancent", reconnaît Arnaud Rousseau sur BFMTV-RMC, sans donner pour autant le point au gouvenement, jugeant que des "choses ne sont pas encore au rendez-vous", notamment sur les "sujets environementaux".
Le président de la FNSEA appelle à "renforcer la souvernaité alimentaire dans le cadre juridique" en reconnaissant l'agriculture "comme étant d'intérêt général majeur".
Chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau s'est également exprimé en ce sens la veille sur BFMTV-RMC.
Arnaud Rousseau souhaite qu'Emmanuel Macron donne sa "vision" sur l'agriculture française
"Je n'attends pas du président de la République qu'il nous fasse l'exégèse et la technique de ses annonces. J'attends du président de la République qu'il porte la vision qui est la sienne", déclare Arnaud Rousseau sur BFMTV-RMC.
Avant de l'inviter, par exemple, à dire au monde agricole, s'il "entend protéger l'agriculture française au plan international".
Pour Arnaud Rousseau, il faut "assumer pleinement ses convictions"
"Tout n'est pas possible. Avoir des convictions, c'est aussi les assumer pleinement", dit Arnaud Rousseau sur BFMTV-RMC après l'invitation des Soulèvements de la Terre - finalement annulée - à un grand débat au Salon de l'agriculture.
"Ce mouvement que le gouvernement lui même a tenté de dissoudre aujourd'hui lance des cocktails molotov sur les gendarmes et détruit les biens des agriculteurs", tance-t-il en référence aux affrontements à Sainte-Soline.
"Je ne serai pas l'acteur de quelque chose que je considère de particulièrement cynique", ajoute Arnaud Rousseau
Oreillette, la vache égérie du Salon de l'agriculture, est arrivée à Paris
Oreillette, vache laitière de cinq ans qui est l'égérie du Salon de l'agriculture, est arrivée ce matin à la porte de Versailles à Paris après trois heures de trajet.
Issue d'un élevage dans l'Orne, Oreillette vit à Briouze au Gaec familial Foucault. Elle est reconnaissable à ses trois couleurs et taches brunes qui forment des lunettes autour de ses yeux.
Pendant le Salon de l'agriculture, Oreillette sera aussi l'ambassadrice des vaches normandes, la troisième race bovine de France, avec près de 6.000 troupeaux, soit 190.000 bêtes.
Le président de la FNSEA ne se rendra pas au grand débat voulu par Macron
Président de la FNSEA, Arnaud Rousseau indique sur BFMTV-RMC qu'il ne se rendra pas au grand débat voulu par Emmanuel Macron avec le monde agricole au Salon de l'agriculture.
"Je n'irai pas à ce grand débat. Je l'ai indiqué hier soir. Je trouve que ce qui se passe est incompréhensible, le cynisme qui prévaut à ce que j'observe est intolérable pour les gens que je représente", déclare-t-il.
"Leur mode d'expression, c'est le cocktail molotov": Fesneau charge les Soulèvements de la Terre
Invité de TF1, Marc Fesneau revient sur l'invitation des Soulèvement de la Terre au grand débat voulu par Emmanuel Macron, un temps prévu par l'Éysée avant d'être annulée. L'invitation était "inopportune", selon lui.
"Je comprends parfaitement l'incompréhension, pour ne pas dire la colère, qui s'est exprimée à l'idée que certains avaient exprimé qu'on invite les Soulèvements de la Terre", dit le ministre de l'Agriculture. Avant de tacler le collectif de défense de l'environnement, en référence aux affrontements à Sainte-Soline:
"Leur mode d'expression, c'est le casque, le masque et le cocktail molotov."
Arnaud Rousseau invité de BFMTV-RMC
Dans quelques minutes, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, sera l'invité du "Face-à-Face" d'Apolline de Malherbe à 8h30 sur BFMTV-RMC.
Des éleveurs lancent une pétition pour que l'égérie ne soit plus une vache
Une pétition a été lancée mi-février par des éleveurs de la coopérative Fermiers de Loué afin que la vache cède la place à d'autres animaux pour servir de tête d'affiche au Salon international de l'Agriculture
"Nous, cochons, chèvres, moutons (et bien d’autres) revendiquons notre droit au titre d’égérie du Salon, place que nos consœurs ruminantes ont couvée pendant 11 ans! Et ça, c'est vache. Voilà pourquoi nous semons les graines de la révolte", écrivent les fermiers de Loué, sur un ton humoristique.
"Nous n'aurions pas participé à cette supercherie": la réponse des Soulèvements de la Terre
Le collectif de défense de l'environnement Les Soulèvements de la Terre a réagi à sa mise à l'écart du Salon de l'agriculture. Invité dans un premier temps par l'Élysée, le collectif évoque le président de la FNSEA qui refusait de débattre dans de telles conditions:
"Arnaud Rousseau a fait pression pour ne pas se retrouver face à nous et Macron s'est couché."
"Qu'il soit rassuré : nous n'aurions pas participé à cette supercherie, mais merci pour le spectacle!", taclent ensuite Les Soulèvements de la Terre.
L'exécutif invite les Soulèvements de la Terre avant de rétropédaler
Une initiative qui a tourné au couac ce jeudi 22 février. La présidence a invité le collectif des Soulèvements de la Terre au grand débat voulu par Emmanuel Macron avec le monde agricole, entraînant la colère des syndicats, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, allant jusqu'à refuser de "prendre part à ce qui sera une mascarade".
Une heure plus tard, l'Élysée a rétropédalé. Le collectif, qualifié un temps d'"éco-terroriste par Gérald Darmanin - et que le gouvernement voulait dissoudre, avant de voir cette décision être annulée par le Conseil d'État - ne sera pas de la partie "pour garantir la sérénité des débats".
Agriculteurs: un "bus de la colère" part de Montauban pour Paris et promet des "sifflets" à Macron
Dans le Tarn-et-Garonne, des agriculteurs ont prévu de se faire entendre au Salon de l'Agriculture. À la veille de l'événement, ils seront plus d'une cinquantaine à rejoindre la capitale où deux défilés de tracteurs auront lieu pour continuer de mettre la pression sur l'exécutif, dont les annonces ne contentent toujours pas les organisations agricoles.
Le trajet s'effectuera à bord d'un "bus de la colère" pour un départ prévu à 7h30 depuis Montauban.
Gabriel Attal rencontre des syndicats en Charente-Maritime
Gabriel Attal se rend ce vendredi en Charente-Maritime, où il visitera le marché de Royan puis rencontrera notamment des représentants des agriculteurs, toujours mécontents malgré les gages qu'il leur a donnés mercredi.
Opération escargot des agriculteurs sur le périphérique à Paris
Ce vendredi, vers 6h30, une cinquantaine de tracteurs, partis de Seine-et-Marne, sont arrivés sur le périphérique parisien depuis l'autoroute A4.
Ils se dirigent vers la porte de Saint-Cloud ce qui entraîne d'importants ralentissements sur le périphérique. Plus de 40 km d'embouteillage sont enregistrés sur les routes franciliennes par Sytadin, une tendance située dans la moyenne alors que les vacances scolaires se poursuivent dans la région.
Salon de l'Agriculture: l'exécutif "inquiet, mais mobilisé" à la veille d'une édition mouvementée
L'exécutif veut montrer un bataillon de ministres plus que jamais au travail, droits dans leurs bottes en caoutchouc, à l'occasion du Salon de l'Agriculture. Objectif: parler concret, sans peur d'aller au contact, un mois après le début de la crise agricole .
"Le ton du Salon sera à bâtons rompus, franc, direct, républicain et sans filtre", assure l'Élysée.
Climat tendu à J-1 du Salon de l'agriculture
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live consacré au mouvement des agriculteurs ce vendredi 23 février à la veille de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, pour laquelle Emmanuel Macron est attendu de pied ferme par le monde agricole.
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