INFOGRAPHIES. Nombre de cas, hospitalisations… Ces régions où les indicateurs de l’épidémie repartent à la hausse

Ces régions où l'épidémie repart à la hausse - BFMTV
“Le nombre de nouvelles contaminations ne se réduit plus et il tend même à légèrement augmenter depuis quelques jours” constatait Jean Castex jeudi dernier lors d’une conférence de presse. Pour le Premier Ministre, “la partie est loin d’être gagnée”.
Au niveau national, le nombre de cas reste bloqué à environ 10.000 par jour depuis la fin novembre - deux fois plus que l’objectif de 5000 cas quotidiens fixé par Emmanuel Macron pour le 15 décembre.
Dans certaines régions, les chiffres sont encore plus inquiétants. Dans le Grand Est et en Normandie, deux zones plutôt épargnées par cette seconde vague jusqu’alors, le nombre de cas a par exemple augmenté de plus 20% en une semaine. En Guyane, c’est encore pire : le nombre de tests positifs a été multiplié par deux en dix jours.
Pour le moment, les régions les plus touchées par la deuxième vague - Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Hauts-de-France - semblent épargnées par ce rebond de l’épidémie.
Pourquoi ces régions voient-elles leurs indicateurs se dégrader?
Comme le remarque Fabien L. de meteo-covid.com, le nombre de cas augmente dans des zones qui ont “pour point commun d'être sans grosse métropole, plutôt rurales et avec une moins forte densité de population.”
On fait le même constat avec les chiffres des hospitalisations. Depuis quelques jours, le nombre de personnes hospitalisées en Bretagne, en Centre-Val-de-Loire ou encore en Bourgogne-Franche-Comté augmente ainsi légèrement, comme le montre l’infographie ci-dessous.
Pour Fabien L. de meteo-covid.com, ces chiffres peuvent en partie être justifiés par le profil des personnes actuellement touchées par le Covid-19. Le nombre de personnes contaminées “explose chez les personnes âgées de plus de 90 ans, donc dans les Ehpads”. Comme nous l’expliquions dans cet article, dans les départements ruraux, faiblement peuplés, l’incidence peut rapidement augmenter si plusieurs clusters sont détectés simultanément. Cette catégorie de population étant plus fragile, elle est également hospitalisée plus facilement, ce qui expliquerait la hausse des hospitalisations.