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Covid-19: selon Olivier Véran, la courbe "va monter pendant 10 à 15 jours", avant de redescendre

Le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une conférence de presse, le 20 janvier 2022 à Paris

Le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une conférence de presse, le 20 janvier 2022 à Paris - JULIEN DE ROSA © 2019 AFP

La courbe épidémique va "monter pendant 10 à 15 jours probablement, jusqu'à la fin mars", avant de redescendre, a estimé le ministre de la Santé sur France Info ce mercredi matin, alors qu'un rebond des contaminations est constaté en France ces derniers jours.

Une augmentation du nombre de cas de Covid-19 a été remarquée ces derniers jours, laissant craindre un nouveau pic épidémique dû au sous-variant Omicron BA.2. Mais le ministre de la Santé Olivier Véran a déclaré ce mercredi sur France Info que le pic ne devrait, cette fois, pas dépasser 120.000 à 150.000 contaminations par jour "et ensuite on s'attend à une décroissance".

"Ce qu'il est important de comprendre, ce que nous dit le Conseil scientifique, ce que nous disent les modèles de l'Institut Pasteur, c'est qu'effectivement ça va monter pendant 10 à 15 jours probablement, jusqu'à la fin mars, on risque d'atteindre 120.00, 150.000 contaminations par jour, et ensuite on s'attend à une décroissance", a-t-il expliqué.

"L'impact sanitaire sera contenu"

Le Conseil scientifique explique dans son dernier avis du 11 mars que "l’ampleur de ce rebond devrait rester limitée si l’augmentation des taux de transmission en mars (par rapport à janvier-février) restait inférieure ou égale à 50%", et appelle donc les Français à ne pas banaliser l'épidémie qui "se poursuit avec une circulation virale encore élevée".

"Le plus fondamental, c'est que la charge hospitalière, c'est à dire l'impact sanitaire de ce rebond épidémique, - parce qu'il touche surtout les jeunes, parce que c'est un variant qui est moins dangereux que les autres - sera contenu", a déclaré Olivier Véran, expliquant que ses déclarations se basaient sur les données disponibles actuellement, "c'est à dire qu'on n'a pas de risques de saturation des hôpitaux".

Il a également souligné que la levée des restrictions en France n'était pas à l'origine du rebond épidémique actuel. "En Italie c'est même le FFP2 qui est obligatoire dans les commerces et ils ont le même rebond que nous", déclare-t-il, rappelant également que pour le moment, il n'y avait pas de nouveau variant dangereux.

Salomé Vincendon
Salomé Vincendon Journaliste BFMTV