Covid-19: Attal évoque une situation "critique", avec un variant Omicron majoritaire d'ici Nouvel An

Gabriel Attal tire - une nouvelle fois - la sonnette d'alarme. La situation épidémique en France est "critique", a affirmé le porte-parole du gouvernement ce mercredi, à l'issue du Conseil des ministres. D'abord, "car l'épidémie Delta circule encore dans notre pays": 73.000 cas positifs ont été détectés mardi, "un record depuis le début de l'épidémie", a-t-il fait savoir.
Le taux d'incidence a dépassé les 500, ce qui veut dire qu'"une personne sur 200 est contaminée chaque semaine", dans notre pays, a souligné Gabriel Attal.
"La tendance hospitalière est en hausse", avec le cap des 3000 malades en réanimation dépassé en début de semaine.
"Le début d'une vague Omicron"
Mais au-delà de Delta, l'exécutif s'inquiète de la progression du variant Omicron dans l'Hexagone. "Nous vivons le début d'une vague Omicron", a estimé Gabriel Attal: "Plus de 20%" des cas positifs sont causés par le nouveau variant, qui devrait devenir majoritaire la semaine prochaine, "entre Noël et Nouvel An", soit la semaine prochaine.
"Nous ne savons pas encore quelle est la dangerosité (de ce) variant, nous nous préparons à toutes les éventualités", a précisé le porte-parole.
"Nous sommes sur le pied de guerre"
Face à cette situation, le gouvernement a un message: "Soyez prudents", notamment à l'approche des fêtes. "Au moindre doute, testez-vous!", a exhorté Gabriel Attal, parlant d'un "acte de civisme" nécessaire pour freiner la propagation de l'épidémie. Un message notamment adressé aux plus jeunes, puisque les nouveaux cas sont particulièrement importants "chez les moins de 50 ans".
Cette prise de parole a également été l'occasion pour Gabriel Attal de vanter une politique de dépistage massive, avec 1 millions de tests réalisés chaque jour, mais également l'accélération de la campagne de rappel vaccinal. L'objectif des 20 millions de doses de rappel administrées a été atteint avec quatre jours d'avance, a-t-il noté. "Nous n'avons pas un instant à perdre pour vacciner".
"Nous sommes sur le pied de guerre", a assuré Gabriel Attal, en excluant toujours de nouvelles mesures de freinage dans l'immédiat, qui si elles avaient été nécessaires, "auraient déjà été prises", a-t-il assuré. "Le juge de paix, c'est la situation à l'hôpital", a-t-il déclaré. La situation sera "réévaluée" lundi.