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Coronavirus: Lyon, Lille, Saint-Étienne, Toulouse et Grenoble sous étroite surveillance

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Ces cinq métropoles sont dans des situations "très préoccupantes", selon le ministre de la Santé, mais pour le moment, "il n'y a pas lieu de les basculer en alerte maximale".

"Nous pourrions être conduits la semaine prochaine à placer ces territoires en zone d'alerte maximale". Le ministre de la Santé Olivier Véran a pointé du doigt jeudi soir, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, des situations "très préoccupantes" face à l'épidemie de coronavirus dans cinq métropoles françaises: celles de Lyon, Lille, Saint-Étienne, Toulouse et Grenoble.

Le ministre note "une dégradation des taux d'incidence en population générale et chez les publics vulnérables, mais aussi en terme de pression sur les services de réanimation" dans ces territoires. Il s'agit des trois critères qui ont jusque-là été définis pour passer une zone en "alerte maximale".

À Lille par exemple, le taux d'incidence a dépassé largement les 250 pour 100.000 et atteint 300. En revanche, dans ces cinq zones, le taux d'occupation des services de réanimation reste en-dessous des 30%, bien qu'il s'en rapproche. Il est par exemple de 26% en région Auvergne-Rhône-Alpes, où se trouvent Lyon, Grenoble et Saint-Étienne.

"Il n'y a pas lieu de basculer ces métropoles" pour le moment

"Nous avons indiqué à l'ensemble de ces maires que si les mesures mises en place depuis le week-end dernier ne produisent pas suffisamment d'effets sur la situation épidémique, et en particulier sur les entrées en réanimation, nous pourrions être conduits la semaine prochiane à placer ces territoires en zone d'alerte maximale", a annoncé Olivier Véran.

Mais pour le moment, toutefois, "il n'y a pas lieu de basculer ces métropoles en alerte maximale", précise le ministre, qui ajoute que cette si décision devait se prendre, elle se fera "en concertation avec les élus" concernés.

Salomé Vincendon
Salomé Vincendon Journaliste BFMTV