Sarkozy: "le pire serait le Brexit et l'adhésion de la Turquie"

Nicolas Sarkozy le 8 décembre 2015 à Rochefort, pour un meeting en vue des élections régionales. - Xavier Leoty - AFP
"Le pire serait le ‘Brexit’ et l'adhésion de la Turquie: on aurait fait le grand chelem de l'erreur! Mais ‘Brexit’ ou pas, il faudra, dans tous les cas de figure, refonder profondément le projet européen, et cela passera par un traité dont la France doit être à l'initiative, dès l'été 2017", affirme l'ancien président de la République ce mardi, sur le site Internet du Monde.
La question du maintien ou non du Royaume-Uni au sein du bloc des 28 pays de l'UE est soumise le 23 juin à référendum. "Le débat sur le ‘Brexit’ est une opportunité pour refonder l'Europe. Je regrette que François Hollande n'ait pas fait de propositions en amont", a lancé Nicolas Sarkozy, qui critique par ailleurs l'accord UE-Turquie sur les réfugiés. "Penser que la Turquie peut durablement gérer et résoudre ces problèmes est une erreur. L'Europe peut-elle faire confiance à un pouvoir turc, qui évolue de plus en plus vers un régime autoritaire? Je le conteste", a déclaré le président des Républicains.