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Roselyne Bachelot: "Je soutiens François Fillon"

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Animatrice sur D8, l'ancienne ministre de la Santé et des Sports sous Nicolas Sarkozy garde un oeil attentif sur la vie politique actuelle.

Alors que la valse des prétendants à la primaire Les Républicains devrait encore s'étoffer avec la candidature annoncée de Bruno Le Maire, ce mardi soir, Roselyne Bachelot a, elle, tourné la page. 

"Les électeurs nous ont dit: 'on ne veut plus voir les mêmes têtes'. J'ai fait mon temps", a-t-elle estimé mardi matin sur BFMTV-RMC, préférant désormais "commenter" la vie politique.

"Il n'y a qu'en France qu'on voit des carrières politiques aussi longues. Il y a en France un système de notabilisation" (...) avec "des élites qui font tout pour garder le pouvoir et reconduire les mêmes", a-t-elle estimé.

"Je n'ai pas repris ma carte"

Puis interrogée sur la primaire à droite et du centre, celle qui est désormais animatrice sur D8 a assuré qu'elle voterait bien en novembre prochain, mais en tant que simple sympathisante de droite.

"Je n'ai pas repris ma carte", a-t-elle précisé, expliquant que "le changement de nom de UMP en Les Républicains ne m'a pas convaincue".

"Je soutiens François Fillon", a-t-elle expliqué, vantant son programme économique, sans pour autant fermer la porte à un autre candidat. "Bruno Le Maire, s'il arrive dans de bonnes conditions à la primaire, je dis oui."

En revanche, Nicolas Sarkozy n'a plus les faveurs de son ancienne ministre. "Je ne pense pas ce soit une bonne chose pour un ancien président de la République de revenir dans la bataille, parce que les Français ont envie de renouvellement", a estimé Roselyne Bachelot. Des propos qu'elle avait déjà tenu la semaine dernière sur BFMTV, soulignant qu'en 2012, les électeurs lui avaient dit "dégage".

Hollande, un "saint"?

Attentive aux débats qui agitent son ancienne famille politique, Roselyne Bachelot suit également la polémique sur la réforme du droit du travail soutenu par Myriam El Khomri. Un texte au timing étonnant selon Roselyne Bachelot. Pour elle, cette réforme aurait dû être faite "en début de mandat" de François Hollande. "Je ne comprend pas comment il a pu lier sa candidature" à ce texte, à un an de la présidentielle, s'est-elle étonnée. Et d'ironiser: "A moins que François Hollande soit un saint."

S. C.