Manifestations contre la réforme des retraites: Macron n'accepte "ni les factieux, ni les factions dans la République"

Le président de la République a déclaré "qu'aucun débordement" ne sera toléré.

Interrogé sur les vives protestations en cours contre la réforme des retraites, et les débordements possibles, le président de la République Emmanuel Macron a assuré au cours d'une interview ce mercredi que "les violences il faut les condamner. Je l'ai dit, ni les factieux, ni les factions dans la République".

"On ne tolèrera aucun débordement", a encore déclaré le chef de l'État.

"Essayer d'entendre la colère légitime qui n’est pas la violence"

D'après lui, il y a toutefois "différentes formes de protestation" actuellement en cours. Les "manifestations organisées pour dire 'on est contre', c’est légitime", déclare-t-il, soulignant "saluer l'esprit de responsabilité de l'ensemble des syndicats" dans l'organisation des manifestations: "cela a été fait de manière calme, organisée. Ils le feront demain, c'est normal".

"C'est aussi à nous d'essayer d'entendre la colère légitime qui n’est pas la violence, qui s'est exprimée au moment de ces contestations", assure-t-il.

Quant aux blocages dans certaines entreprises, comme les raffineries, "j'ai demandé au gouvernement d'essayer au maximum de négocier et ensuite de réquisitionner", lance Emmanuel Macron.

"L'ordre républicain c'est celui que je souhaite, il faut qu’il y ait un chemin qui soit maintenant trouvé et que l'on se remette autour de la table".

Salomé Vincendon Journaliste BFMTV