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Présidentielle: comment les candidats tiennent le rythme de la campagne

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Depuis des mois, les candidats enchaînent les déplacements et avalent les kilomètres entre meetings et grands oraux. Comment font-ils pour ne pas épuiser toute leur énergie?

Ils mènent leur campagne tambour battant… mais pour tenir jusqu’au premier tour, chacun à sa technique. Tous les candidats n'adoptent pas la même stratégie en la matière.

Certains, qui connaissent déjà l'exercice, savent se ménager. C’est le cas par exemple de Jean-Luc Mélenchon, qui en est à sa troisième campagne présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon limite ses déplacements

“On essaye de concentrer l’énergie sur les temps forts. Les grosses émissions parce qu’elles sont importantes, des grands évènements publics type les meetings et quelques réponses à des invitations, quelques déplacements”, détaille Manuel Bompard, le directeur de campagne du candidat LFI, pour qui il faut "rationnaliser l’effort et de l’énergie".

Marine Le Pen prend du temps pour elle

Certains candidats décident de ralentir le rythme par rapport à leur campagne précédente. C’est le cas de Marine Le Pen.

"Je me couche tôt, je me réveille tôt. Je ne sors pas, je travaille. J’essaye de temps en temps de me préserver quelques heures. Un peu de jardinage, un peu de chat", confie la candidate du Rassemblement nationale, finaliste en 2017 face à Emmanuel Macron.

De l'autre côté, il y a les nouveaux candidats, qui répondent à de nombreuses sollicitations. Peut-être trop, d'ailleurs, aux yeux de certains commentateurs. Il s'agit par exemple de Valérie Pécresse et d’Anne Hidalgo. Les deux concurrentes en ont enchaîné respectivement 20 et 19 depuis deux mois et demi.

Il leur reste trois semaines à tenir, au mieux cinq, pour les qualifiés au second tour.

Marie Gentric, Thomas Soulié avec Sofiane Aklouf