Campagne de Valérie Pécresse: citée dans le signalement, Babette de Rozières nie "toute implication"

La conseillère régionale Babette de Rozières, le 18 décembre 2015 à Paris - PATRICK KOVARIK / AFP
L'avocat de la conseillère régionale Babette de Rozières a démenti dans un communiqué ce lundi "toute accusation et nié toute implication" de sa cliente "dans les faits que tente de caractériser Monsieur Bayou à l’encontre de Madame Valérie Pécresse". Le nom de cette élue régionale, aussi cheffe cuisinière, apparaît dans le signalement fait par l'ex-secrétaire national d'EELV en avril dernier, au sujet du financement de la campagne présidentielle de la candidate LR.
Une enquête préliminaire a été ouverte lundi 26 septembre à Paris pour détournement de fonds publics dans le cadre de la campagne présidentielle de Valérie Pécresse après ce signalement.
Julien Bayou s'interroge, entre autres, dans son signalement sur le Salon de la gastronomie des Outre-Mer (SAGASDOM) et de la francophonie, fondé par Babette de Rozières et qualifié de "pompe à fric" par un autre élu régional, Patrick Karam.
Elle "conteste fermement avoir reçu des subventions de la région"
Dans le communiqué, Maître Emmanuel Pierrat écrit que sa cliente "conteste fermement avoir reçu des subventions de la région Ile-de-France pour l’organisation du SAGASDOM et précise n’en avoir jamais demandé".
Babette de Rozières conteste également "fermement les allégations selon lesquelles elle aurait été abondamment rémunérée pour être en charge d’une mission sur les 'Cuisines des Outre-Mer' confiée par Monsieur Sébastien Lecornu ou le ministère d’Outre-mer, qu’il dirigeait."
L'élue régionale "déplore se retrouver au centre d’une querelle politique" entre Valérie Pécresse et Julien Bayou. "Elle n’entend être, ni un prétexte à leurs querelles, ni en 'faire les frais'", écrit son avocat, qui ajoute que sa cliente "se réserve le droit d’agir en justice et de défendre ses intérêts contre toute personne propageant de fausses accusations."
Le signalement de Julien Bayou a également été qualifié de "dénonciation calomnieuse" par l'entourage de la présidente LR de la région Ile-de-France.
