BFMTV
Politique

Pour Mariani, le traité d'Aix-la-Chapelle "manque de transparence"

Thierry Mariani sur BFMTV le 22 janvier.

Thierry Mariani sur BFMTV le 22 janvier. - BFMTV

Le député du Vaucluse, qui a récemment rejoint le Rassemblement national en vue des prochaines européennes, était l'invité de BFMTV et RMC ce mardi matin.

Invité de Bourdin Direct, sur BFMTV et RMC, ce mardi, le député du Vaucluse Thierry Mariani, qui a quitté il y a quelques jours Les Républicains afin de rejoindre le Rassemblement national en vue des européennes, est revenu sur le traité d'Aix-la-Chapelle, signé ce mardi en Allemagne par Emmanuel Macron et Angela Merkel. 

"On en parle que depuis 2, 3 jours" 

Depuis quelques jours, le texte, qui est un nouveau traité de coopération et d'intégration entre Paris et Berlin, est au coeur de nombreuses fausses informations circulant sur Internet, qui affirment entre autres que la France va céder des régions à son voisin, et est agité comme une menace par l'extrême droite. 

Sur notre antenne, Thierry Mariani a reproché au traité un "manque de transparence". "On en parle que depuis 2, 3 jours", a-t-il assuré. "Vous avez vu beaucoup de communication du gouvernement dessus? Ca me rappelle la procédure pour le traité de Marrakech (également au coeur de nombreuses fake news, ndlr): 'dormez braves gens, il n'y a aucun danger, il n'y a aucun problème'", a ajouté l'ancien ministre des Transports. 

"Si ce traité est aussi insignifiant qu'on le dit, alors pourquoi en faire un véritable monument. Qu'est-ce qu'on lui reproche? Il est assez court, assez simple à comprendre, mais pour avoir siégé cinq ans à la Commission des Affaires étrangères, je sais que même quand c'est très simple, il y a souvent des idées derrière la tête. Il y a l'interprétation qui peut être faite du traité, et son usage", a martelé Thierry Mariani. 

Quant aux "convergences" entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, évoquées par la présidente du RN elle-même dans un entretien au quotidien suisse Le Temps, Thierry Mariani a estimé que "oui, il y a convergence sur les préoccupations au sujet des bas revenus". "Il y a des convergences sur les questions sociales, mais en dehors de ça il n'y a aucune convergence", a-t-il assuré. Et d'ajouter: "La France insoumise a choisi l'islamo-gauchisme, et sur ces sujets là nous sommes à l'opposé".

Adrienne Sigel