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Patrick Balkany transféré à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans une unité réservée aux détenus

Patrick Balkany - Image d'illustration

Patrick Balkany - Image d'illustration - AFP

Selon son épouse Isabelle Balkany, cette décision a été prise sans en avertir l'équipe médicale.

Incarcéré depuis le 13 septembre, et hospitalisé depuis le 12 décembre à l'hôpital Cochin, l'ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale et cinq ans pour blanchiment de fraude fiscale, a été transféré vendredi passé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

C'est son épouse, Isabelle Balkany qui, visiblement remontée contre cette décision, en a fait l'annonce sur les réseaux sociaux ce dimanche. Selon elle, ce transfert a été décidé "subitement, en une heure et sans prévenir le professeur magique de gastro-entérologie, littéralement et légitimement interloqué, qui lui a sauvé la vie".

"'On' (??) a pris la décision de le transférer (en fourgon et non en ambulance) à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans un service 'sécurisé' 'pénitentiaire', mais sans spécialistes médicaux...", précise-t-elle encore. 

"Il a failli claquer" 

Selon le quotidien Le Parisien, ce transfert dans l'établissement du XIIIe arrondissement de Paris serait en réalité d'ordre pratique. Depuis le début de son hospitalisation, Patrick Balkany était surveillé à temps plein par trois officiers de police. Désormais, il a intégré l'unité hospitalière sécurisée interrégionale, réservée aux détenus.

Interrogée par le quotidien francilien, Isabelle Balkany souligne que ce transfert a rendu "fou de rage" le professeur en charge de son époux".

Cette dernière, en guise de conclusion, donne d'ailleurs des nouvelles peu rassurantes de l'ancien député des Hauts-de-Seine. "Il a failli claquer! Il a eu un infarctus digestif, rétrospectivement ça me fait frémir. Il avait entre 60 et 80% de chance d'y rester à cause de l'accumulation de médicaments", explique-t-elle.

Plus tôt dans le mois, Isabelle Balkany avait déjà estimé, sur BFMTV, que la justice "avait mis en danger la vie de (mon) mari".

Hugo Septier