Régionales: "cette campagne n'a pas été clean sur la fin", regrette Hidalgo

La maire de Paris reconnaît une fin de campagne "pas très clean" entre Claude Bartolone et Valérie Pécresse.

La campagne pour les régionales touche à sa fin, et en Ile-de-France elle a été émaillée de tensions entre les candidats PS et Les Républicains, Claude Bartolone et Valérie Pécresse. "Il y a un enjeu fort et deux projets différents, cela provoque forcément une tension", reconnaît Anne Hidalgo sur BFMTV. Et de reconnaître que"cette campagne n'a pas été très clean sur la fin". 

"Il n'y a pas une victime et des bourreaux"

Mais pas question pour la maire socialiste de Paris de se faire l'arbitre de ces affrontements. Ni de commenter les propos de Claude Bartolone, accusant Valérie Pécresse de défendre "Versailles, Neuilly et la race blanche".

"Il y a eu aussi des propos dans le camp des Républicains qui ont été très durs, avec des propos insultants pour les habitants de Seine-Saint-Denis. Je regrette qu'on en arrive là. Moi, je ne m'exprime pas comme ça, mais il n'y a pas d'un côté la victime, de l'autre les bourreaux", insiste Anne Hidalgo.

L'élue veut pourtant insister sur les projets défendus par les deux candidats. "Les crispations on peut s'en passer, mais ce n'est pas là-dessus que doit se faire la différence". Mais celle qui s'engage auprès de Claude Bartolone promet que si "son" candidat devait perdre, elle travaillerait avec Valérie Pécresse. "Je suis républicaine et je respecte le suffrage universel", affirme-t-elle.

A. K.