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Parti socialiste

Les candidats de la primaire à gauche réservent leurs tacles à Fillon

François Fillon, le 6 février 2017.

François Fillon, le 6 février 2017. - PHILIPPE WOJAZER - POOL - AFP

Pour le premier débat de la primaire à gauche ce jeudi, les candidats ont taclé leur principal adversaire: François Fillon. Le candidat de la droite à la présidentielle a été attaqué sur ses positions.

Dès les premières minutes du débat, jeudi soir, les candidats de la primaire à gauche s'en sont pris à François Fillon. Principalement critiqué sur sa proposition de réforme de la Sécurité sociale, le candidat de la droite à la présidentielle a d'entrée été la cible de Vincent Peillon. 

"Une honte pour notre pays"

Pendant sa minute d'introduction, l'ancien ministre de l'Education nationale a assuré vouloir "rassembler la gauche" et le pays : 

"Il y a une France où certains attisent la haine entre les uns et les autres, déjà la droite elle-même ne représente plus une espérance. Monsieur Fillon s'attaque un jour à la laïcité, le lendemain à la Sécurité sociale, il se fait saluer par monsieur Poutine et maintenant par Bachar al-Assad, c'est une honte pour notre pays".

Bachar al-Assad a en effet salué la position de François Fillon sur la Syrie. Le président syrien a déclaré "souhaiter" la victoire du candidat de la droite à la présidentielle. Mais François Fillon s'est détaché de ce soutien mercredi: "Bachar al-Assad est un dictateur au passé sanglant".

Toujours sur la Sécurité sociale, Vincent Peillon a estimé que la réforme voulue par François Fillon était une "erreur majeure" car "les Français y sont attachés". 

Bennahmias comparé à Fillon, "c'est un peu choquant"

Arnaud Montebourg a lui aussi choisi de s'opposer à François Fillon dès sa première intervention. "Je demande votre confiance pour écarter l'extrême droite, battre le candidat libéral brutal qu'est François Fillon", a déclaré le candidat. 

En détaillant son projet sur la santé, Jean-Luc Bennahmias a été comparé à François Fillon par le journaliste Gilles Bouleau. "Je dis l'inverse" s'est immédiatement défendu le candidat: "Je ne veux pas privatiser la Sécurité sociale (...) c'est un peu choquant". 

Dans une première proposition de réforme de la Sécu, le candidat de la droite voulait "focaliser l'assurance publique universelle sur les affections graves ou de longue durer, et l'assurance privée sur le reste". Ce mercredi, il est revenu en arrière: "On n'a pas été bons".

Mélanie Longuet