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Parlement

Sarnez n'est pas candidate à la présidence du groupe Modem à l'Assemblée

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Marc Fesneau est le seul candidat à se présenter à la tête du groupe Modem à l'Assemblée nationale d'après nos informations. Pressentie, Marielle de Sarnez renonce et devrait prendre la présidence d'une commission, celle des Affaires étrangères.

On s'attendait à un duel entre Marc Fesneau et Marielle de Sarnez, il n'en sera finalement rien. D'après nos informations, le député du Loir-et-Cher sera le seul candidat à se présenter à la présidence du groupe Modem à l'Assemblée nationale, dont le vote doit se tenir à midi ce dimanche. 

Un arrangement aurait été trouvé en interne pour que Marielle de Sarnez, qui vient de quitter le gouvernement, occupe elle aussi un poste majeur. Elle devrait prendre la présidence d'une commission à l'Assemblée, certainement celle des Affaires étrangères.

"Je ne brigue rien du tout"

L'ancienne ministre des affaires européennes a par ailleurs démenti ce dimanche matin vouloir prendre la présidence du groupe Modem, contrairement à ce qui était attendu:

“Je crois qu’il faut remettre les choses dans leur contexte, je ne brigue rien du tout. (...) Ce sont des questions qui n’ont pas de fondement”, a-t-elle expliqué.

Marc Fesneau a lui aussi réfuté toute idée de duel avec Marielle de Sarnez ce dimanche matin. Il a affirmé à notre micro qu'ils ont tous les deux "toujours travaillé en équipe et de manière solidaire" et que "les décisions se prendront naturellement". 

Un contexte défavorable à Marielle de Sarnez

Marielle de Sarnez avait devancé l'annonce du remaniement ministériel pour quitter le gouvernement en début de semaine, suivant les pas de Sylvie Goulard et de François Bayrou. Une démission précipitée alors que le Modem fait l'objet d'une enquête pour des emplois fictifs présumés. L'ancienne ministre est personnellement citée dans cette enquête.

Difficile alors d'imaginer Marielle de Sarnez briguer la présidence du parti centriste, elle qui a déclaré samedi sur Facebook avoir vécu les semaines "les plus tristes" de sa "vie politique" avec un "déferlement de malveillance".

Céline Penicaud avec Thomas Soulié