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"Ils doivent rendre des comptes": Michel Barnier pointe les attaques de la gauche envers le RN

Le Premier ministre Michel Barnier pose avant le journal télévisé du soir de la chaîne de télévision française TF1 dans les studios de Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 26 novembre 2024.

Le Premier ministre Michel Barnier pose avant le journal télévisé du soir de la chaîne de télévision française TF1 dans les studios de Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 26 novembre 2024. - Dimitar DILKOFF / AFP

Ce mardi, le Premier ministre Michel Barnier a mis en avant les propos tenus par la gauche dans leur motion de censure déposée hier à l'encontre du Rassemblement national.

Ce mardi 3 décembre à la télévision depuis l'Hôtel Matignon, Michel Barnier a pointé les attaques de la gauche contre le Rassemblement national. L'extrême droite compte voter la motion de censure contre Michel Barnier, positionnant le Premier ministre sur un siège éjectable.

"Ce texte rédigé par l'extrême gauche pourrait être voté par des députés du Rassemblement national demain. Ils doivent savoir ce qu'ils votent et rendre des comptes", a déclaré Michel Barnier, citant "la décision récente de l'extrême gauche de faire une proposition pour abolir le délit d'apologie du terrorisme."

Les motions de censure étudiées ce mercredi

Dans leur motion de censure, la gauche s'en prend à l'extrême droite. "Alors qu'une large majorité de nos concitoyennes et concitoyens a fat le choix du barrage à l'extrême droite lors des élections législatives, le Premier ministre a cédé à leurs plus viles obsessions", est-il inscrit dans la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire.

Le texte de la coalition de gauche cite "une nouvelle loi immigration, qui poursuivrait la faillite morale et politique de l'année dernière et une remise en cause de l'Aide Médicale d'État, qui apporte humanité et dignité à ceux qui foulent notre sol et est une mesure essentielle pour tous de santé publique."

Michel Barnier a donc dénoncé un manque de "respect" envers les "11 millions d'électeurs" qui ont voté pour le RN lors des dernières élections législatives.

Les motions de censure de La France insoumise et du Rassemblement national seront étudiées ce mercredi après-midi à l'Assemblée nationale. Michel Barnier et son gouvernement sont en grand danger puisque l'extrême droite est prête à ajouter ses voix à celles du Nouveau Front populaire.

Matthieu Heyman