"Il ne faut pas désarmer Israël": Yaël Braun-Pivet estime que l'État hébreu "doit être en capacité de se défendre"

Invitée ce dimanche 6 octobre sur BFMTV, la présidente de l'Assemblée nationale a jugé qu'"il ne faut pas désarmer Israël" après les déclarations d'Emmanuel Macron qui ont suscité la colère de Benjamin Netanyahu.

Au lendemain de l'appel lancé par Emmanuel Macron visant à arrêter la livraison d'armes à Israël utilisées à Gaza, Yaël Braun-Pivet n'a pas souhaité commenter directement les déclarations du président de la République. Invitée ce dimanche sur le plateau de BFM Politique ce dimanche 6 octobre, la présidente de l'Assemblée nationale a néanmoins estimé que l'État hébreu "doit être en pleine capacité de se défendre".

"En ce moment, Israël fait face à de nombreuses attaques terroristes" et "la guerre face au terrorisme en Israël n'a pas cessé", a souligné Yaël Braun-Pivet. "Elle doit se poursuivre."

"Aujourd'hui Israël se défend", a-t-elle jugé. "Israël se défend face à l'Iran, Israël se défend face au Hezbollah, Israël se défend face au Hamas.

A la veille de l'anniversaire des attaques terroristes du 7 octobre menées par le Hamas, Israël a mené ce dimanche des bombardements aériens sur Beyrouth tout en annonçant déployer des troupes supplémentaires près de la bande de Gaza. Israël a également affirmé préparer des représailles après l'attaque de missiles lancée mardi sur son territoire par l'Iran.

"Le nombre de morts civils est abominable"

Pour Yaël Braun-Pivet, "il ne faut pas désarmer Israël dans ces circonstances-là". "Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas en même temps faire le maximum d'efforts pour épargner les populations civiles, pour faire en sorte que l'aide humanitaire arrive à Gaza."

Depuis le début de la guerre, près de 42.000 personnes ont été tuées dans le territoire dévasté, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. "Les images que l'on voit de Gaza épouvantent tout le monde", a déclaré Yaël Braun-Pivet. "Le nombre de morts civils est abominable et il nous effraie tous."

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Pour mettre fin au conflit, l'élue des Yvelines a rappelé que "tout le monde fait un maximum d'efforts pour qu'il y ait un cessez-le-feu". Un cessez-le-feu dont le refus "vient du Hamas, (...) de ces terroristes qui refusent de libérer les otages" et "qui continuent à attaquer Israël." Un an après les attaques du 7 octobre, 97 personnes seraient toujours otages à Gaza, dont 64 présumées vivantes et 33 mortes.

Vincent Gautier