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Parlement

Gilles Le Gendre (LaREM) accuse l'opposition d'instrumentaliser l'affaire Benalla

Gilles Le Gendre à l'Assemblée nationale le 7 mars 2018.

Gilles Le Gendre à l'Assemblée nationale le 7 mars 2018. - Philippe LOPEZ / AFP

L'Assemblée nationale est paralysée par l'affaire. Gérard Collomb sera auditionné lundi matin à 10 heures.

Gilles Le Gendre, porte-parole des députés LaREM, s'est demandé ce samedi sur France Inter si les "oppositions veulent bloquer ou non les institutions", alors que l'Assemblée est paralysée par l'affaire Benalla, et que Gérard Collomb y sera auditionné lundi matin. 

L'élu de Paris a dénoncé une "tentative de nos oppositions depuis 48 heures d'instrumentaliser cette affaire". Et il affirme que "rien ne sera étouffé dans cette affaire" autour d'un collaborateur de l'Elysée, Alexandre Benalla, placé en garde à vue après une vidéo le montrant frapper un manifestant le 1er-Mai.

Depuis vendredi les oppositions, qui ont souhaité une commission d'enquête parlementaire, "bloquent toute possibilité pour cette commission de faire son travail", ce qui "prouve bien que leurs motivations sont d'un ordre différent", selon lui.

La commission des Lois réunie ce samedi matin

Le bureau de la commission des Lois, dotée de pouvoirs d'enquête pour l'affaire Benalla, a échoué à se mettre d'accord vendredi soir sur un programme d'auditions, et les débats dans l'hémicycle sur le projet de révision constitutionnelle n'ont pu reprendre. La commission des Lois se réunit samedi matin, avant la reprise théorique de la séance.

D'après Gilles Le Gendre, également vice-président du groupe majoritaire, les oppositions "n'ont toujours pas digéré la défaite cuisante" dans les urnes il y a un an.

"Nous devons nous remettre au travail", a-t-il plaidé, demandant: "Est-ce que nos oppositions veulent bloquer ou non les institutions? Ça tombe très mal pour la France", a ajouté le député, alors que la révision constitutionnelle s'enlise. "Elle verra le jour" même si "nous prenons un retard fâcheux", a-t-il assuré.

Chez certains dans les oppositions, Gilles Le Gendre dit avoir senti une "volonté de partir en vacances autant que celle de faire de l'obstruction politique".

C.V. avec AFP