"Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre": après l'élection de Braun-Pivet, Tondelier affirme que "tout continue pour Matignon"

L'ESSENTIEL
- Yaël Braun-Pivet a été réélue présidente de l'Assemblée nationale. Lire l'article
- Dans son discours, Yaël Braun-Pivet a appelé les députés à trouver "de nouvelles méthodes". Lire l'article
- La candidate de la coalition présidentielle est arrivée en tête en nombre de voix devant le candidat du NFP André Chassaigne et le candidat du RN Sébastien Chenu à l'issue du troisième tour de l'élection.
Après l'élection de Yaël Braun-Pivet, les discussions reprennent pour l'attribution des autres postes clés de l'Assemblée
Onze jours après les législatives, Yaël Braun-Pivet retrouve, contre toute attente, le perchoir, grâce à une entente entre la droite et la macronie.
Au terme d'une journée "historique" et pleine de suspense, elle a été élue au troisième tour avec 220 voix contre le candidat de la gauche André Chassaigne (PCF), 207 voix. Sébastien Chenu (RN) a quasiment fait le plein des suffrages de son camp avec 141 voix.
Face à une "Assemblée plus divisée que jamais", elle a souligné à la tribune la nécessité pour les députés de "rechercher des compromis", d'être "capables de dialoguer, de (s') écouter et d'avancer". "Cette élection m'oblige peut être plus que jamais, plus que celle de 2022", a-t-elle dit.
Ce vendredi, les discussions reprendront pour attribuer les autres postes clés de l'Assemblée, membres du bureau et présidents de commission.
Merci d'avoir suivi ce direct.
"Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre": après l'élection de Braun-Pivet, Tondelier affirme que "tout continue pour Matignon"
Ce soir, après l'élection de Yaël Braun-Pivet (Ensemble) au perchoir de l'Assemblée nationale, Marine Tondelier a estimé sur BFMTV qu'il s'agissait pour le Nouveau Front populaire d'une "bataille perdue d'avance". Avant de lancer:
"On a perdu une bataille mais on n'a pas perdu la guerre. Tout continue pour Matignon."
Selon la cheffe de file des Écologistes, la défaite d'André Chassaigne ne "change rien à [leur] détermination de gouverner, d'être à Matignon".
"Il faut que tous les gens qui ont prôné le front républicain aient en tête que si on ne change rien aux politiques menées en termes de justice sociale et environnementale, en 2027, ce ne sera pas la peine de faire un front républicain. La digue aura totalement cédé, les personnes seront tellement écoeurées qu'elles n'auront plus envie de voter. On va continuer à se battre", a-t-elle analysé.
Pour Mathilde Panot, la réélection de Yaël Braun-Pivet "est un signal terrible pour la démocratie dans notre pays"
Pour Mathilde Panot, la réélection de Yaël Braun-Pivet "est un signal terrible pour la démocratie dans notre pays". La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a critiqué des "magouilles" qui ont "non seulement volé le résultat des urnes du 7 juillet, mais ont primé sur le résultat de ces urnes, qui donnait le NFP comme première force politique".
"Alors que les Français et les Françaises ont choisi d'infliger une défaite sévère à la politique d'Emmanuel Macron et d'exiger une rupture, et bien nous avons de nouveau Yaël Braun-Pivet comme présidente, ce qui ne correspond absolument pas à ce que le peuple a exprimé dans les urnes", a-t-elle déploré.
"Hier, comme de par hasard, la démission du gouvernement a été acceptée", a-t-elle également indiqué, avant de fustiger le fait que siègent "17 ministres d'un gouvernement qui gère les affiaires courantes": "On comprend bien la fébrilité et la fragilité de ce pouvoir qui avait absolument besoin de ces 17 voix pour pouvoir faire en sorte de battre notre candidature commune."
Emmanuel Macron adresse ses félicitations à Yaël Braun-Pivet pour sa réélection à la présidence de l'Assemblée
Emmanuel Macron a félicité pour sa réélection au perchoir Yaël Braun-Pivet, sur X, soulignant que tous ceux qui la connaissent savent qu'elle veillera "au respect de la pluralité des opinions et à l’expression de la diversité des sensibilités".
Sébastien Chenu, vaincu à l'issue du vote pour la présidence de l'Assemblé, dénonce une "victoire contre-nature de l'alliance entre les macronistes et Les Républicains"
Le député RN Sébastien Chenu, candidat défait de son camp pour la présidence de l'Assemblée nationale, a dénoncé la "victoire contre-nature de l'alliance entre les macronistes et Les Républicains" qui a permis la réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir.
"Ceux qui ont perdu dans les urnes gagnent la présidence de l'Assemblée nationale", déplore-t-il sur LCI.
"Cette victoire de la combine en dit long sur la façon dont les hommes et les femmes politiques essaient dans notre pays de contourner la démocratie, de contourner la volonté des électeurs", estime le député du Nord.
Après sa défaite à la présidence de l'Assemblée, André Chassaigne dénonce la "combinaison" entre les macronistes et La Droite républicaine
Le député communiste André Chassaigne, candidat du NFP pour la présidence de l'Assemblée nationale, dénonce "une combinaison qui a permis de ne rien changer alors que le peuple attendait que ça change", critiquant le soutien des Républicains à la candidature de la macroniste Yaël Braun-Pivet, réélue au perchoir.
Selon lui, il est "malsain et nauséabond" que les Républicains se considèrent comme un groupe d'opposition à l'Assemblée nationale après leur position dans ce scrutin, au cours duquel le candidat LR Philippe Juvin s'est retiré à l'issue du premier tour.
André Chassaigne a toutefois exprimé sa "fierté" que les membres Nouveau Front populaire ait "mené ce combat unis".
"Nous devons coopérer": après sa réélection au perchoir, Yaël Braun-Pivet appelle les députés à trouver "de nouvelles méthodes"
"Nous avons aujourd'hui une immense responsabilité", estime Yaël Braun-Pivet (Ensemble) après avoir été réélue la présidence de l'Assemblée nationale.
"Nous n'avons pas le choix: nous devons nous entendre, nous devons coopérer, nous devons être capables de rechercher des compromis", assure-t-elle.
"Nous devons apporter de nouvelles solutions" et elles doivent être trouvées "avec de nouvelles méthodes" dans "une Assemblée nationale peut-être plus représentative que jamais des Français", a assuré la présidente de l'hémicycle, après avoir fait applaudir ses concurrents au perchoir.
Lors de son intervention, le député de la France insoumise Sébastien Delogu a quitté l'hémicycle.
Yaël Braun-Pivet est réélue présidente de l'Assemblée nationale à l'issue du troisième tour
À l'issue du troisième et dernier tour, Yaël Braun-Pivet a été réélue présidente de l'Assemblée nationale avec 220 voix. Contrairement aux deux premiers tours, ce troisième tour se jouait à la majorité relative et non absolue.
Yaël Braun-Pivet (Ensemble): 220
André Chassaigne (NFP-Parti communiste): 207
Sébastien Chenu (RN): 141
Présidence de l'Assemblée nationale: le résultat du dernier tour connu vers 20h40
Les votes pour le troisième et dernier tour du scrutin pour l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale ont pris fin.
Le résultat "sera proclamé vers 20h40", indique le députe RN José Gonzalez, président de la séance.
Yaël Braun-Pivet, André Chassaigne et Sébastien Chenu se feront face au troisième tour
Le candidat Charles de Courson (Liot) annonce qu'il se retire pour le troisième tour de l'élection pour la présidence de l'Assemblée nationale.
Seuls restent désormais Yaël Braun-Pivet (Ensemble), André Chassaigne (NFP-Parti communiste) et Sébastien Chenu (Rassemblement national) pour le troisième et dernier tour de cette élection.
Yaël Braun-Pivet en tête du deuxième tour de vote pour la présidence de l'Assemblée avec 210 voix, un troisième et dernier tour nécessaire
À l'issue du deuxième tour de l'élection du président de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet est arrivée en tête avec 210 voix. Un troisième et dernier tour est donc nécessaire, la majorité absolue des votes n'ayant pas été obtenue pour l'un des candidats. À l'issue du troisième tour qui joue la majorité relative, le candidat arrivé en tête sera élu.
- Yaël Braun-Pivet, présidente sortante (Ensemble): 210
- André Chassaigne (NFP-Parti communiste): 202
- Sébastien Chenu (RN): 143
- Charles de Courson (Liot): 12
Nombres de votants: 574
Bulletins blancs ou nuls: 5
Suffrages exprimés: 569
Majorité absolue: 285
Présidence de l'Assemblée nationale: le résultat du deuxième tour connu vers 19 heures
Le vote pour le deuxième tour de l'élection du président de l'Assemblée nationale est terminé, le dépouillement va commencer.
Les résultats "seront proclamés vers 19 heures", a indiqué le député RN José Gonzalez, qui préside la séance en tant que doyen des élus de l'Assemblée nationale.
Philippe Juvin et Naïma Moutchou se retirent, les candidats NFP, RN, Ensemble et Liot en course pour le deuxième tour
Les candidats pour le perchoir Philippe Juvin (LR) et Naïma Moutchou (Horizons) annoncent retirer leur candidature à l'issue du premier tour du vote pour l'élection du président de l'Assemblée nationale.
Les quatre candidats pour le second tour sont donc André Chassaigne (NFP-PCF), arrivé en tête au premier tour, Sébastien Chenu (RN), Yaël Braun-Pivet (Ensemble) et Charles de Courson (Liot).
Pour espérer être élus à l'issue du deuxième tour, ils doivent obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés. S'ils ne l'obtiennent pas, les députés voteront pour un troisième tour à l'issue duquel le député arrivé en tête des suffrages sera élu à la présidence de l'Assemblée nationale.
Le communiste André Chassaigne en tête du premier tour de vote pour la présidence de l'Assemblée avec 200 voix, un deuxième tour nécessaire
À l'issue du premier tour de l'élection du président de l'Assemblée nationale, André Chassaigne (NFP-PCF) est arrivé en tête avec 200 voix. Un deuxième tour est donc nécessaire, puisque le député communiste n'a pas obtenu la majorité absolues des suffrages.
- André Chassaigne (NFP-Parti communiste): 200
- Sébastien Chenu (RN): 142
- Yaël Braun-Pivet, présidente sortante (Ensemble): 124
- Philippe Juvin (LR): 48
- Naïma Moutchou (Horizons): 38
- Charles de Courson (Liot): 18
Nombres de votants: 574
Bulletins blancs ou nuls: 4
Suffrages exprimés: 570
Majorité absolue: 285
"La maison du peuple, vous dites?": un député en fauteuil roulant déplore le fait d'avoir dû passer par un huissier pour voter
Le député NFP-Génération.s Sébastien Peytavie, qui est en fauteuil roulant, déplore de n'avoir pas pu déposer lui-même son bulletin dans l'urne lors du premier tour de l'élection du président de l'Assemblée nationale, car il fallait monter quelques marches pour y accéder.
Son vote a bien été exprimé: un huissier de l'Assemblée nationale a pris son bulletin et l'a déposé dans l'urne.
"Une institution encore incapable d’adapter le vote pour les personnes handicapées. La maison du peuple, vous dites?", dénonce le député de Dordogne dans un message sur X.
Présidence de l'Assemblée nationale: le résultat du premier tour "proclamé vers 17 heures"
Le premier tour de vote des députés pour élire le président ou la présidente de l'Assemblée nationale a pris fin.
Le doyen de l'Assemblée nationale, le député RN José Gonzalez, qui préside la séance, a annoncé que "le résultat du scrutin sera proclamé vers 17 heures".
Certains députés refusent de serrer la main au benjamin de l'Assemblée issu du RN
Certains élus, comme le député LFI Antoine Léaument, ne serrent pas la main du benjamin de l'Assemblée nationale issu du RN qui recueille les votes pour la présidence de l'Assemblée.
"Je ne serre pas la main des députés du Rassemblement national en dehors de l'hémicycle donc je ne vois pas pourquoi je le ferai", explique Antoine Léaument au micro de BFMTV.
"On dit bonjour aux gens qu'on apprécie, moi je n'apprécie pas les idées politiques de ce monsieur", ajoute-t-il.
Le député insoumis affirme n'avoir "pas non plus apprécié" les propos introductifs du doyen José Gonzalez qui a remis "encore une couche sur l'Algérie française". Dans son discours, l'élu RN s'est décrit comme un "Français né sous le soleil d'un autre continent qui a appris, par son déchirant déracinement, le sens du mot patrie".
Premier vote pour la présidence de l'Assemblée
Les députés commencent à voter pour élire le président de l'Assemblée nationale. Ils votent à bulletin secret pour un scrutin qui peut aller jusqu'à trois tours.
Six candidats sont en lice. Au sein de la macronie, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet, adoubée par son groupe et soutenue par le Modem, est contestée par la députée Horizons Naïma Moutchou.
Le communiste André Chassaigne portera les couleurs de la gauche et le centriste Charles de Courson celles du groupe Liot. Le RN Sébastien Chenu le LR Philippe Juvin sont également en lice.
"Un déchirant déracinement": José Gonzalez fait à nouveau référence à l'Algérie française
José Gonzalez avait fait polémique en 2022 pour ses propos sur l'Algérie française, lorsqu'il avait présidé la première séance de l'Assemblée.
Le député RN y fait de nouveau référence, se décrivant comme un "Français né sous le soleil d'un autre continent qui a appris, par son déchirant déracinement, le sens du mot patrie".
Le député RN José Gonzalez ouvre la séance
Le député RN José Gonzalez, le doyen de l'hémicycle, ouvre la séance en exprimant "la vive émotion de l'Assemblée nationale" après l'incendie qui a fait 7 morts dans un immeuble de Nice cette nuit. Il adresse ses condoléances aux proches des victimes.
Qui sera élu président de l'Assemblée nationale? La séance débute
La première session de la XVIIe législature débute, présidée par le doyen de l'Assemblée nationale, José Gonzalez (RN). Les députés vont voter pour élire le président de l'Assemblée.
Laurence Tubiana affirme que "l'urgence sociale" exige "une politique de gauche"
"Le Nouveau Front populaire n'a pas gagné la majorité absolue" mais "il a obtenu un succès qui répond à l'urgence sociale et écologique" en France, et "c'est donc une politique de gauche qu'il faut faire", déclare Laurence Tubiana, potentielle candidate de la gauche à Matignon, dans un entretien à l'AFP aujourd'hui.
Cette politique devra rétablir la "justice fiscale", assurer "la relance du dialogue social sur les salaires" et remettre à plat la réforme des retraites: "Il faut abroger la réforme, la geler, tout ce qu'on veut, mais on ne l'applique pas", a affirmé l'économiste et diplomate du climat, qui souhaite aussi abroger la loi immigration.
"Si cela doit être moi, je le fais": Laurence Tubiana se dit prête pour Matignon
L'économiste et diplomate du climat Laurence Tubiana, proposée par les socialistes, les communistes et les écologistes comme candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, se dite prête à devenir Première ministre, dans un entretien accordé aujourd'hui à l'AFP.
"Je ne demande rien, mais c'est le moment de l'engagement et cela me correspond", indique l'architecte de l'accord de Paris, âgée de 73 ans.
"Quand il y a une crise politique, il faut y répondre. Il y a besoin d'une personne de gauche, si cela doit être moi, je le fais", ajoute cette universitaire, dont le nom ne séduit pas les Insoumis qui la trouvent trop modérée.
Les rémunérations selon les postes-clés de l'Assemblée nationale
Alors que les députés votent jusqu'à samedi pour désigner ceux d'entre eux qui occuperont les postes-clés de l'Assemblée nationale, BFMTV détaille la rémunération de ces différentes fonctions.
Des députés insoumis présents au rassemblement à République à Paris pour un Premier ministre NFP
Plusieurs députés La France insoumise sont présents au rassemblement à Paris, place de la République, afin de demander la nomination d'un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. S'y trouvent notamment Antoine Léaument, Sarah Legrain et Aurélie Trouvé.
"Puisque Macron ne respecte pas les résultats du scrutin, nos député·es sont Place de la République à Paris au rassemblement pour un gouvernement", écrit le groupe parlementaire sur X.
Braun-Pivet, Chassaigne, de Courson... Les candidats pour le poste de président de l'Assemblée nationale
Après la démission du gouvernement mardi, les regards se tournent aujourd'hui vers la présidence de l'Assemblée nationale: les groupes politiques affinent leur stratégie pour obtenir ce poste prestigieux, un enjeu aussi pour la gauche qui tente de relancer d'urgence ses négociations pour Matignon. Yaël Braun-Pivet, André Chassaigne, Charles de Courson... Nous vous présentons dans cet article les différentes candidatures pour le poste de président de l'Assemblée nationale.
Le rassemblement place de la République a débuté
Plusieurs centaines de personnes sont rassemblées en début d'après-midi à Paris sur la place de la République à l'appel notamment de la CGT, afin de demander la nomination d'un Premier ministre NFP.
"Il faut rejoindre ces rassemblements pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance", avait souhaité la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, appelant de ses voeux "une pression populaire, une pression citoyenne pour que le résultat des élections soit respecté".
À l'Assemblée, La France insoumise devient La France insoumise-NFP
Le groupe mélenchoniste mené par Mathilde Panot transforme légèrement son nom. Et accole "NFP" à son appellation d'origine.
"Notre groupe parlementaire devient La France insoumise-NFP! Nouveau mandat, même combat : appliquer le programme et rien que le programme!", a tweeté le compte du parti à l'Assemblée.
Trois lettres seulement en plus, mais qui veulent dire beaucoup. Le groupe insoumis montre ainsi son soutien à l'union de la gauche formée pour les législatives, à l'heure où on l'accuse de favoriser sa scission. Et tandis que certains dissidents ont rejoint le groupe écologiste et social (ex-Les Écologistes).
Pendant que les appels du pieds se multiplient de la part de la droite et de la macronie pour inciter les socialistes à se séparer de ce qu'elles considèrent comme de l'extrême gauche anti-républicaine, LFI réaffirme sa place dans la coalition populaire.
Comment s'était déroulé le scrutin pour la présidence de l'Assemblée nationale en 2022?
Petit retour en arrière avant le vote sur la présidence de l'Assemblée nationale cet après-midi avec le scrutin de 2022. Yaël Braun-Pivet, qui est à nouveau candidate, l'avait emporté au deuxième tour.
Lors de la première manche, elle avait recueilli 238 voix, devançant notamment la candidate de la gauche Fatiha Keloua-Hachi (146 voix) et celui de l'extrême droite, Sébastien Chenu (90 voix).
Ce dernier s'était ensuite retiré, entraînant ainsi une baisse du nombre de votants et donc du seuil de la majorité absolue.
L'incertitude politique met un gros coup de frein aux investissements des entreprises de taille intermédiaire
L'incertitude politique en France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin a conduit 60% des entreprises de taille intermédiaire (ETI) à suspendre tout ou partie de leurs investissements prévus en France cette année, indique le Mouvement des ETI (METI).
Selon cette enquête, réalisée du 11 au 17 juillet auprès de 1.500 ETI, seules 6% d'entre elles ont déclaré "maintenir avec certitude l'intégralité des investissements initiés ou prévus", souligne le METI dans un communiqué.
À l'inverse, 60% des entreprises interrogées ont suspendu partiellement ou totalement leurs investissements, et 12% ont décidé de les arrêter au moins en partie.
Pour Coquerel, Chassaigne était le candidat le "mieux placé" à gauche pour la présidence de l'Assemblée
L'insoumis Éric Coquerel soutient la candidature de son camarade communiste André Chassaigne pour la présidence de l'Assemblée nationale. Ce dernier, élu depuis 2002, est "le plus susceptible" à gauche "de rassembler" des voix au "nom de la défense de l'Assemblée nationale et du Parlement", estime le député LFI sur BFMTV.
"En tout cas, s'il y a des possibilités, c'est clair qu'il est le mieux placé", ajoute-t-il.
Sophie Binet exhorte le NFP à "accélérer" sur le choix de son potentiel Premier ministre
Sophie Binet fait passer un message aux responsables de gauche sur BFMTV. "Je leur dis qu'il faut vraiment accélérer", explique la secrétaire générale de la CGT, alors que les discussions sur un nom de Premier ministre n'ont toujours pas abouti.
"Le point positif, c'est qu'ils ont été capables de se mettre d'accord sur un nom pour la présidence de l'Assemblée nationale, ils doivent donc être capables de se mettre d'accord sur un nom pour être Premier ministre", juge Sophie Binet.
Elle appelle à ne pas porter le débat sur des questions de personnes, déclarant:
"Pour nous syndicalistes, le sujet ce n'est pas vraiment qui est Première ou Premier ministre, c'est: quelle politique va être menée."
Sophie Binet justifie l'appel à manifester devant l'Assemblée
Souhaitant qu'Emmanuel Macron nomme un Premier ministre du Nouveau Front populaire, la CGT met la pression sur l'Assemblée nationale. Le syndicat appelle à manifester aux abords du Palais Bourbon avant l'élection de la présidence de l'Assemblée cet après-midi, qui pourrait déterminer la suite des tractions pour le prochain gouvernement.
"Là, on est à un moment crucial et on sait qu'il y a un certain nombre de tentations, notamment par Emmanuel Macron de faire comme si le vote n'avait pas eu lieu et d'avoir un gouvernement technique qui s'inscrit dans le prolongement de sa politique", explique Sophie Binet sur BFMTV.
La secrétaire générale de la CGT souligne "deux messages", passés selon elle lors des élections législatives: celui d'un "barrage à l'extrême droite" et celui d'une "sanction en direction d'Emmanuel Macron avec une exigence de changement de politique sociale".
Pour Clémence Guetté, le camp présidentiel sert de "marchepied" au RN, "parti au projet raciste et de casse sociale"
Tandis que les députés s'apprêtent à élire leur président à l'Assemblée nationale et à distribuer les postes-clés, le Nouveau Front populaire s'inquiète de ne pas voir le camp présidentiel bloquer l'accès de l'extrême droite. Ces derniers avaient pourtant appelé à faire barrage au RN lors des législatives.
"Le "barrage" de la Macronie est un marchepied. Les électeurs s'en souviendront!", s'en est révolté l'Insoumise Clémence Guetté au micro de France info.
"Le Rassemblement national est un parti qui a un projet raciste et de casse sociale. Nous avons vu leurs candidats qui portent des casquettes nazies et font des prises d'otages", a-t-elle rappelé en évoquant les nombreuses "brebis galeuses" investies par le parti lepéniste aux législatives.
Jean-Louis Debré juge que "toutes les institutions et toutes les règles ont été cassées"
Jean-Louis Debré porte un "regard très triste" sur la situation politique actuelle. "On est dans la plus grande confusion", selon celui qui fut ministre de l'Intérieur sous Jacques Chirac, président de l'Assemblée nationale puis président du Conseil constitutionnel.
"Toutes les institutions et toutes les règles ont été bafouées, cassées, abîmées et cela au détriment de la lisibilité pour les électeurs, électrices, citoyens et citoyennes", juge-t-il, sur BFMTV.
Avant de revenir sur l'enjeu politique du jour, abordant la question du "président de l'Assemblée". Lequel a "une fonction, mais aussi un rôle, qui est d'être capable de parler avec tout le monde, rencontrer les différents responsables des groupes politiques", rappelle Jean-Louis Debré.
Or, "j'ai l'impression aujourd'hui qu'on est dans une partie débridée où ce sont des combines et des calculs", regrette-t-il.
Danielle Simonnet accuse la macronie d'"apporter sur un plateau" les postes-clé de l'Assemblée au RN
Cette fin de semaine est celle de toutes les élections et nominations aux postes stratégiques de l'Assemblée. Après le président élu ce jeudi, les députés vont désigner le futur Bureau (vice-présidents, questeurs, secrétaires) ainsi que les présidents des huit commissions.
Les noms choisis devraient faire émerger une majorité relative dans cet hémicycle incertain, à l'issue d'alliances et de coalitions pour la répartition des fonctions.
Tandis que Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance), les LR et le RN sont accusés de discuter ensemble, l'union de la gauche multiplie les avertissements. Après Mathilde Panot, l'élue parisienne dissidente Danielle Simonnet s'en émeut sur France info:
"Il ne fallait pas faire le barrage républicain pendant les législatives si c’est pour ensuite leur apporter (au RN, NDLR) sur un plateau des responsabilités", a-t-elle déclaré.
"Des macronistes et des Nouveau Front populaire se sont désistés" aux législatives pour contre l'extrême droite, rappelle-t-elle.
Elle demande solennellement aux macronistes d'affirmer leur refus de voir de lepénistes à des postes de pouvoir à l'Assemblée. Conformément à un courrier envoyé par le NFP au camp présidentiel auquel ce dernier n'a pour l'instant pas répondu.
La gauche fustige les "alliances" de la macronie et redoute un "hold-up"
Un "hold-up" selon Olivier Faure, un "coup de force antidémocratique" pour Mathilde Panot: les responsables de la gauche accusent le camp présidentiel de négocier des "alliances" avec la droite voire l'extrême droite en vue d'obtenir la présidence de l'Assemblée nationale ce jeudi.
"La logique politique voudrait que ce soit quelqu'un du Nouveau Front populaire qui l'emporte", a martelé sur BFMTV/RMC Olivier Faure, le patron du Parti socialiste (PS). Avec plus de 180 députés, le Nouveau Front populaire est en effet le premier bloc de l'hémicycle et il s'est accordé sur une candidature unique pour le perchoir, celle du communiste André Chassaigne.
Mais la présidente sortante de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, pourrait doubler la gauche en nombre de voix, notamment si elle parvient à rallier les suffrages de la droite.
"Je choisis ma liberté": Pradié explique pourquoi il sera un député non-inscrit
Un choix au nom de la "liberté". Aurélien Pradié, qui avait estimé que Les Républicains sont "morts" lors des législatives ne va pas siéger avec son ancien groupe à l'Assemblée, désormais présidé par Laurent Wauquiez sous la bannière "La Droite républicaine". Il sera parmi les députés "non-inscrits".
"Moi, je choisis ma liberté. Pas une liberté individuelle, mais une liberté pour avoir une parole qui, peut-être dans ces moments-là, ouvre des perspectives qui sont plus dures à ouvrir pour d'autres", se justifie l'élu du Lot sur France 2.
Avant d'expliquer son "pari": "Ceux qui aujourd'hui paraissent un peu plus audacieux que les autres seront peut-être ceux qui participeront le mieux à la reconstruction du pays."
Appels à gauche à manifester près de l'Assemblée: l'Horizons Naïma Moutchou condamne "toute forme de pression contre les députés"
Plusieurs syndicats -dont la CGT des cheminots- ont appelé à manifester ce 18 juillet aux abords de l'Assemblée nationale pour tenter d'obtenir de la part du nouvel hémicycle un gouvernement issu de la gauche. En respect, selon eux, avec le scrutin des législatives qui a placé la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire, en tête en termes de sièges.
"Pas question de continuer la politique économique et sociale violente d'Emmanuel Macron. Le nouveau gouvernement doit être formé au plus vite, autour du programme du Nouveau Front populaire", réclame l’organisation, tandis que les parlementaires s'apprêtent à élire le nouveau président de l'Assemblée. Ce vote qui va permettre de dégager une future majorité relative. Et donc de donner les pistes d'un futur gouvernement.
Au micro de Sud Radio, la candidate Horizons au perchoir, Naïma Moutchou, issue du camp présidentiel avertit ces syndicats: "Attention à ne pas se transformer en antichambres de partis politiques", déclare-t-elle.
"Toute forme de pression qui sera exercée contre les députés est une faute grave", estime l'élue du Val d'Oise.
Mathilde Panot appelle à ne pas "légitimer" le RN en lui accordant des postes à l'Assemblée
La gauche veut priver le RN des postes clés à l'Assemblée nationale. L'extrême droite dénonce une "négation de la démocratie", après avoir terminé 3e, en nombre de sièges, aux élections législatives.
Mathilde Panot justifie la position du Nouveau Front populaire, en reprenant les mêmes arguments qu'Olivier Faure un peu plus tôt sur BFMTV:
"Nous ne voulons pas donner des postes à responsabilité qui visent à légitimer l'extrême droite dans notre Assemblée et dans notre hémicycle", explique la cheffe de file des députés insoumis sur LCI.
Un vote pour désigner le candidat de la gauche à Matignon? La réponse de Mathilde Panot
Si de plus en plus de voix se font entendre à gauche pour désigner le ou la potentielle Première ministre du Nouveau Front populaire par un vote, les insoumis ne sont pas favorables à ce scénario. Du moins, à l'heure où nous écrivons ces lignes.
"Pour l'instant, nous ne sommes pas sur cette option", indique Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis, sur LCI.
"Si nous commençons à faire un vote des députés ou de je ne sais qui - peut être des formations politiques - à ce moment là il faudra le faire pour le Premier ou la Première ministre, puis il faudra le faire sur le ministre de l'Intérieur, sur le ministre des Affaires étrangères", justifie la députée du Val-de-Marne.
Faure explique pourquoi la gauche veut priver le RN des postes clés à l'Assemblée
La gauche veut faire barrage au Rassemblement national à l'Assemblée, en l'empêchant d'occuper les postes clés de l'institution.
Si Marine Le Pen dénonce une "négation de la démocratie" en raison du score de son parti aux législatives, "rien n'oblige" à "donner des responsabilités" à l'extrême droite, renvoie Olivier Faure sur BFMTV-RMC.
"Pourquoi participerions nous-même à leur notabilisation, à une forme de banalisation de l'extrême droite comme si elle était un parti républicain comme les autres?", questionne le premier secrétaire du PS.
Olivier Faure contre une alliance avec LR et des macronistes
Olivier Faure y voit une "coalition des contraires". En clair, le premier secrétaire du PS, interrogé par BFMTV-RMC est contre une alliance qui rassemblerait des parlementaires socialistes avec ceux du camp présidentiel et de LR dans l'Assemblée nationale.
"Imaginez que je revienne dans ma circonscription. Les gens m'ont élu sur une base et ils me retrouveraient sur une autre base. Ils me diraient: "vous vous êtes servis de nous, vous êtes exactement à l'endroit où on ne vous attendez pas".
Et de questionner: "Est-ce que vous pensez que dans une coalition comme celle que le chef de l'État appelle de ses voeux on irait abroger la réforme des retraites?"
La réponse de Faure à Tondelier, après sa colère sur l'enlisement des négociations à gauche
Olivier Faure répond sur BFMTV-RMC à Marine Tondelier après que son homologue des Écologistes a partagé sa "colère" sur France 2 la veille, en dénonçant "la guerre de leadership" entre insoumis et socialistes pour désigner un candidat de la gauche à Matignon.
"Je trouve toujours curieux d’avoir des gens qui participent à ce débat et ensuite font comme s’ils en étaient extérieur. Moi je suis dans le débat, et je ne fais pas semblant de ne pas [y] participer", grince le premier secrétaire du PS.
Olivier Faure favorable à un vote des députés du NFP pour désigner le potentiel Premier ministre
Faute de trouver un ou une potentielle Première ministre qui fait consensus, la gauche pourrait trouver une autre méthode.
"Quand on n'arrive pas à avancer, il y a un mode assez simple en démocratie pour partager des candidatures, c'est le vote", dit Olivier Faure sur BFMTV-RMC, alors que plusieurs élus à gauche, comme les communistes ou les ex-frondeurs de LFI (François Ruffin, Clémentine Autain), sont favorable à cette démarche.
"Personne ne devrait avoir peur de la démocratie", insiste le premier secrétaire du PS, suggérant un vote entre Huguette Bello et Laurence Tubiana, deux personnalités qui n'ont pas pu faire l'objet d'un consensus au sein de l'alliance.
Plus d'informations ici.
"Une personnalité reconnue": Faure salue la candidature de Chassaigne
Olivier Faure loue les qualités d'André Chassaigne, candidat de la gauche pour la présidence de l'Assemblée nationale.
Le Premier secrétaire du PS salue le communiste de 74 ans, évoquant "une personnalité reconnue qui inspire du respect pour toutes et tous", "au-delà de la gauche" et un "grand parlementaire".
Retailleau juge que "la priorité" pour la présidence de l'Assemblée est de "barrer la route au candidat du bloc de gauche"
Bruno Retailleau, en sa qualité de sénateur, ne sera pas présent dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ce jeudi lors de l'élection de la prochaine ou du prochain titulaire du perchoir.
Le chef de file des sénateurs LR juge néanmoins sur TF1 que, pour son parti, "la priorité sera de barrer la route à un candidat du bloc de la gauche". Tout en affirmant que "l'élection de Yaël Braun-Pivet (la candidate sortante) laisserait penser à beaucoup de Français que l'élection n'aura servi à rien".
Ciotti accuse ses "anciens amis" de LR de "pactiser" avec Macron
Éric Ciotti ne ménage pas ses "anciens amis" de LR sur RTL, en les accusant de "pactiser avec monsieur Macron", alors que la droite, incarnée par Laurent Wauquiez à l'Assemblée, soutient un "pacte législatif".
"Il y a cet accord qui se dessine et que l'on verra sans doute cet après-midi", tance le Niçois, en référence à l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale.
"Cet accord, je l'ai toujours combattu, je l'ai toujours refusé, je continue à le refuser", poursuit celui qui, lors de la précédente législature, avait soutenu plusieurs textes de l'exécutif, dont la réforme des retraites.
Ciotti appelle à la "démission" de Macron pour sortir de la situation de "blocage"
Éric Ciotti veut de "la clarté". Décrivant une situation politique de "blocage", le président contesté de LR estime sur RTL qu'il n'y a qu'"une solution" pour en sortir.
"Il faut que monsieur Macron, qui a mis le feu au pays, en tire les conclusions: il doit démissionner, il doit redonner la parole aux Français pour qu’on refonde une légitimité démocratique aujourd’hui", avance le député des Alpes-Maritimes.
Ou comment continuer de faire le jeu de Marine Le Pen après avoir fait alliance avec l'extrême droite aux élections législatives.
Bompard se félicite de la candidature de Chassaigne à la présidence de l'Assemblée nationale
"C'est une première étape de franchie". Sur BFMTV, Manuel Bompard s'est félicité ce mercredi soir du choix par les composantes du Nouveau Front populaire, qui ont désigné le communiste André Chassaigne comme candidat unique de la gauche pour la présidence de l'Assemblée nationale.
Le député PCF de 74 ans, par ailleurs président du groupe GDR, est élu depuis 2002.
"Quelque soit le résultat, ça n'effacera pas le résultat des élections législatives", a prévenu Manuel Bompard, alors que le RN pourrait se retirer au troisième tour, comme il l'avait fait en 2022, et potentiellement soutenir un autre candidat pour faire barrage à André Chassaigne.
Député, président, questeur... Combien gagnent les parlementaires?
Au total, un député français perçoit 7.637,39 euros brut par mois soit 5.953 euros net. Pour certaines fonctions des indemnités spéciales sont attribuées aux titulaires qui seront élus cette semaine, elles viennent s'ajouter aux indemnités allouées à chaque parlementaire.
- Président de l'Assemblée: 7.698,50 euros brut,
- Vice-présidents: 1.099,79 euros
- Questeurs: 5.300,36 euros
- Présidents de commission et rapporteurs généraux de la commission des finances et de la commission des affaires sociales: 931,76 euros,
- Président de la commission spéciale chargée d’apurer les comptes: 931,76 euros,
- Président de l’Office d’évaluation des choix scientifiques et technologiques: 931,76 euros,
- Secrétaires du Bureau: 733,19 euros.
Olivier Faure invité de BFMTV-RMC
Le premier secrétaire du Parti socialiste est l'invité de BFMTV et RMC ce jeudi 18 juillet à 8h30 dans le Face-à-face présenté par Laurent Neumann.
Pour la gauche, la situation est délicate: certes, elle s'est entendue sur une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée, celle du communiste André Chassaigne. Mais elle n'a toujours pas trouvé d'accord pour Matignon, au grand dam de ses électeurs.
Comment fonctionne l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale?
L'élection à la présidence de l'Assemblée nationale se fait au scrutin secret à la tribune à l'occasion de la première séance publique de la nouvelle législature.
Celle-ci s'organise sous la présidence du "doyen d'âge", en l'occurrence José Gonzalez (RN), suppléé par les six députés les plus jeunes.
Si un candidat recueille la majorité absolue des suffrages, il est élu dès le premier tour. Si ce n'est pas le cas, un deuxième tour est organisé. Certains impétrants peuvent alors se retirer et changer l'équation.
S'il n'y a toujours pas de majorité absolue pour un candidat, une troisième manche permet de trancher. Pour l'emporter, il faut obtenir la majorité relative des votes.
Président, questeur, commissions... La guerre des postes-clés à l'Assemblée nationale
Qui d’Ensemble pour la République (ex-Renaissance), du NFP ou du RN héritera du poste tant convoité de président de l'Assemblée? Puis celui de vice-président, de questeur ou de secrétaire? En l'absence de majorité, même relative, ces attributions pourraient bien virer au casse-tête.
Qui sont les candidats à la présidence de l'Assemblée nationale?
Les députés qui souhaitent devenir président de l'Assemblée nationale ont jusqu'à 14h30 pour se faire acte de candidature. Jusqu'ici, six élus se sont déclarés candidats:
- André Chassaigne (Nouveau Front populaire)
- Charles de Courson (Liot)
- Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République)
- Naïma Moutchou (Horizons)
- Philippe Juvin (La Droite républicaine)
- Sébastien Chenu (Rassemblement national)
D'autres candidats pourraient se déclarer au dernier moment, y compris entre les tours de l'élection, en espérant créer la surprise.
Les députés siègeront par ordre alphabétique ce jeudi, Antoine Léaument sera à côté de Marine Le Pen
Avant l'élection du président de l'Assemblée nationale, cette première séance va s'ouvrir à 15 heures par une intervention du doyen d'âge, le RN José Gonzalez (81 ans), qui avait fait polémique il y a deux ans avec ses propos sur l'Algérie française.
Cette nouvelle Assemblée signe le retour de personnalités ambitieuses et revanchardes: à gauche un ancien président de la République, François Hollande; au centre le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, et à droite un président sortant de région et ancien ministre, Laurent Wauquiez, bien décidé à revenir dans le jeu national.
Pour cette première séance, ils siègeront par ordre alphabétique et non par couleur politique, en attendant la constitution officielle de chaque groupe. Marine Le Pen se retrouvera ainsi à côté de l'Insoumis Antoine Léaument, robespierriste revendiqué.
#HuguetteReviens: des députés insoumis et écologistes réclament à nouveau Huguette Bello pour Matignon
La députée écologiste Sandrine Rousseau et les députés insoumis Sophia Chikirou, Aurélien Taché et Claire Lejeune participent au hashtag #HuguetteReviens, en référence à Huguette Bello, qui circule depuis la fin de la journée sur le réseau X (anciennement Twitter) avec un visuel siglé "Nouveau Front populaire".
Les élus joignent leur voix à près de 17.000 autres messages sur la plateforme pour demander qu'Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, soit choisie par le Nouveau Front populaire en tant que candidate pour être Première ministre.
La proposition de son nom par les communistes et les insoumis avait été refusée par les socialistes car elle ne faisait pas "consensus" selon Olivier Faure. L'écologiste Marine Tondelier a loué ce dimanche la candidature d'Huguette Bello. Elle a également apporté son soutien au nom de Laurence Tubiana, qui fédère également socialistes et communistes.
François Ruffin veut un "vote" des députés pour choisir le candidat du NFP pour Matignon
Après la désignation d'André Chassaigne comme candidat du NFP pour la présidence de l'Assemblée nationale, François Ruffin constate que "ça se passe mieux côté Assemblée que côté partis", critiquant la "nullité" des négociations pour la désignation d'un candidat de l'union de la gauche à Matignon
Selon lui, "peut-être" que "le centre de gravité des négociations est à déplacer non plus entre le cartel des partis mais chez les députés de l'Assemblée nationale qui sont capables ensemble de trouver des solutions".
Désigner un Premier ministre, "on va le faire comment? Par le vote. Les partis du gauche ont peur du vote de leurs députés", déplore-t-il avec "honte".
Qui pour occuper la présidence de l'Assemblée nationale?
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique. Un événement majeur se déroule aujourd'hui: l'élection de la prochaine ou du prochain président de l'Assemblée nationale, un poste ô combien stratégique pour lequel six députés se sont déclaré candidats.
Si la tradition veut que le perchoir revienne au bloc majoritaire, la nouvelle composition de l'Assemblée nationale - en trois blocs, sans majorité claire - rend le scrutin particulièrement incertain, même si la gauche est arrivée en tête en nombre de sièges lors des législatives.