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Municipales à Paris: Anne Hidalgo est "prisonnière de ses minorités", selon Benjamin Griveau

Benjamin Griveaux

Benjamin Griveaux - JOEL SAGET / AFP

Après l'occupation pendant cinq jours de la place du Châtelet par le mouvement Extinction Rebellion, le candidat LaREM à la mairie de Paris a accusé Anne Hidalgo d'être "prisonnière de ses minorités" communiste et écologiste. "C'est une maire déconnectée du quotidien des Parisiens", a-t-il également déploré.

Le candidat LaREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a accusé dimanche la maire PS sortante Anne Hidalgo d'être "prisonnière de ses minorités" communiste et écologiste et d'avoir manqué de fermeté face aux militants d'Extinction Rebellion.

Ce mouvement écologiste a mené la semaine dernière des actions de blocage dans plusieurs grandes villes mondiales pour réclamer des mesures contre le réchauffement climatique. A Paris, ses militants ont notamment occupé pendant cinq jours la place du Châtelet, au coeur de la capitale, et l'un d'eux a grimpé sur la pyramide du Louvre ce dimanche.

"On peut partager certaines de leurs idées" mais "pas au détriment de la vie quotidienne des Parisiens", a déclaré Benjamin Griveaux sur Radio J.

Il a dénoncé qu'Anne Hidalgo "a une fois de plus cédé à des calculs partisans" en déclarant qu'elle soutenait "toutes les actions pacifiques" et que le Théâtre du Châtelet fonctionnait normalement.

"Une maire déconnectée du quotidien des Parisiens"

"C'est une maire déconnectée du quotidien des Parisiens, une maire hors sol. Franchement, circuler cette semaine dans Paris, c'était impossible", a critiqué Benjamin Griveaux.

"Tout cela c'est à des fins purement partisanes pour faire plaisir à la minorité de sa majorité, communiste et écologiste. C'est comme ça que ça fonctionne à Paris depuis 5 ans et demi. Nous avons une maire qui est prisonnière de ses minorités", a-t-il ajouté, faisant le parallèle avec l'avis défavorable de la mairie de Paris au projet de rénovation de la gare du Nord.

"Le projet, il est bon en juillet, il est voté avec enthousiasme, il est défendu avec véhémence par la majorité. Trois mois après, on change d'avis. Qu'on m'explique."

"Ma seule adversaire c'est Anne Hidalgo je n'en ai pas d'autres dans cette élection", a insisté l'ancien porte-parole du gouvernement, confronté à la candidature dissidente à LaREM de Cédric Villani.

"Une affaire de personnes, d'ego"

"C'est une affaire de personnes, d'ego", a reconnu Benjamin Griveaux, "mais nous allons cheminer" et "vous verrez que la convergence sur le fond fera l'accord". 

Benjamin Griveaux a également constaté des "convergences sur le fond" avec le député de centre-droit Pierre-Yves Bournazel. Et il a accepté d'aller "boire une bière" avec un autre prétendant, Gaspard Gantzer, qui a invité les nombreux candidats à la mairie de Paris à partager un "verre de l'amitié" le 16 octobre prochain dans un club parisien.

A.J. avec AFP