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Primaire à droite: Bayrou plaide pour que Juppé et Fillon se "rapprochent"

François Bayrou au "Grand Rendez-vous" Europe 1, Le Monde, I-Télé, le 11 octobre 2015.

François Bayrou au "Grand Rendez-vous" Europe 1, Le Monde, I-Télé, le 11 octobre 2015. - -

Le président du MoDem, François Bayrou a plaidé dimanche sur Europe 1 pour que deux candidats déclarés à la primaire de la droite et du centre Alain Juppé et François Fillon "se rapprochent". "Je souhaiterais que François Fillon et Alain Juppé se rapprochent, qu'ils puissent présenter ensemble un horizon", a lancé M. Bayrou lors de l'émission "Le Grand Rendez-Vous" Europe 1/Le Monde/I-télé.

Depuis un an, François Bayrou affirme qu'il était prêt à aider le maire de Bordeaux en vue de 2017, mais n'avait jamais encore plaidé pour un rapprochement entre les deux candidats à la primaire. Lui-même exclut de se présenter à cette primaire. "Je souhaiterais qu'ensemble ils proposent une alternative", a-t-il répété, "mais ça n'est pas mon affaire, ce n'est pas mon parti". Interrogé sur lequel devait mener l'attelage dans l'hypothèse d'un rapprochement, M. Bayrou a répondu "je pense qu'Alain Juppé est le mieux placé", démentant demander "un ralliement" de l'un à l'autre.

Je pense que François Fillon est quelqu'un d'absolument respectable avec qui j'ai des liens amicaux depuis longtemps", a-t-il dit. François Bayrou explique depuis plusieurs mois que si Alain Juppé ne sort pas victorieux de la primaire et si Nicolas Sarkozy l'emporte, alors il sera "libre" de se présenter à la présidentielle.

Interrogé sur le fait de savoir s'il allait voter à la primaire, il a répondu: "à titre personnel et de citoyen et de François Bayrou individuellement non", a-t-il dit avant d'ajouter: "mais beaucoup de mes amis iront". "Parce que si je vais voter à la primaire de la droite je suis engagé par le résultat de la primaire", a-t-il justifié. "Si je n'y vais pas, c'est pour garder mon libre arbitre devant la situation qui sera créée par le résultat de la primaire", a-t-il insisté, répétant qu'il ne veut pas "qu'on se retrouve devant la triple impasse Hollande, Sarkozy, Le Pen".

la rédaction avec AFP