McKinsey: Valérie Pécresse veut créer "un ministère de la lutte contre la fraude fiscale et sociale"

Invitée ce jeudi matin sur CNews, la candidate des Républicains à la présidentielle a commenté l'affaire McKinsey. Si elle venait à l'emporter lors du scrutin, elle s'est engagée à fonder un ministère pour lutter contre la fraude fiscale et sociale.

L'annonce est tombée mercredi, dans la foulée de la publication d'un rapport sénatorial. Le Parquet national financier a décidé de l'ouverture d'une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale autour de la branche française du cabinet de conseils McKinsey, auquel l'exécutif a eu recours.

La société est soupçonnée d'avoir pratiqué une forme d'optimisation fiscale pour échapper aux impôts français. Invitée ce jeudi matin sur CNews, Valérie Pécresse a réagi, promettant notamment la création d'un ministère de lutte contre la fraude fiscale et sociale.

Enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale: "Il était temps" selon Pécresse

"Il était temps". La candidate des Républicains à la présidentielle a lâché ses coups ce jeudi matin au moment de commenter l'ouverture d'une enquête contre le cabinet de conseils McKinsey. Elle a poursuivi en jugeant l'affaire "scandaleuse".

Un dossier dont elle a assuré qu'il influerait sur la composition et la configuration de son gouvernement. Valérie Pécresse a en effet promis de créer un "ministère de lutte contre la fraude fiscale et sociale". Elle a décrit la fraude de "vol" commis à l'encontre des Français, et orchestré par des "mafias".

La mise en place de ce nouveau portefeuille est évidemment conditionnée à une victoire à la présidentielle. Or, Valérie Pécresse paraît loin de pouvoir y prétendre à ce stade. D'après le dernier sondage "Opinion 2022" de l'institut Elabe pour BFMTV et SFR publié mardi soir, elle n'est jaugée qu'à 8% dans les intentions de vote, en cinquième position parmi les prétendants.

Robin Verner Journaliste BFMTV