Marine Le Pen au dîner de l'agence de communication Riwal, visée par la justice

Marine Le Pen, le 19 février 2016. - Patrick Kovarik - AFP
Frédéric Châtillon, le patron de l’agence de communication Riwal, a beau être visé par la justice pour financement illégal de parti politique, cela n’empêche pas Marine Le Pen d’assister à l’anniversaire des 21 ans de sa société. C’est Le Parisien qui révèle lundi la venue de la présidente du Front national dans un restaurant du 16e arrondissement pour fêter l’évènement.
Le cordon n'est pas coupé
Le chef de cette entreprise prestataire du Front national sent pourtant le souffre. Frédéric Châtillon, ancien militant du Groupe Union Défense (le fameux GUD, syndicat d’étudiants d’extrême-droite), s’est vu cité dans l’affaire des Panama Papers. Mais les choses ne s’arrêtent pas là pour lui car il est mis en examen pour financement illégal de parti politique. La justice enquête sur la surfacturation présumée de kits de campagne conçus par Riwal et vendus par Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, à des candidats frontistes.
Le Lab d’Europe 1 précise d’ailleurs qu’actuellement la société Riwal est sous le coup d’une interdiction d’entretenir une quelconque relation commerciale avec le Front national dans le cadre d’élections. Mais l’entreprise pourrait renouer les liens avec le parti en 2017. A un an de la Présidentielle, la présence de Marine Le Pen au dîner de Riwal est en tout cas le signe que le cordon n’est pas rompu.