Virginie Calmels: NKM a été maintenue n°2 des Républicains "pour ses compétences"

Virginie Calmels, proche d'Alain Juppé, n'a pas encore sa carte des Républicains, mais c'est une question "de minutes", a-t-elle assuré mercredi soir à Ruth Elkrief. Cette ancienne dirigeante de Canal+ et de la société de téléréalité Endemol France, adjointe au maire de Bordeaux, mènera la campagne de la droite en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes lors des prochaines régionales.

Femme issue de la société civile brocardée sur Twitter par Henri Guaino qui s'était déjà abstenu lors de son investiture, Virginie Calmels convient que le milieu politique "a un peu de retard" en matière d'égalité femmes-hommes. Réagissant au maintien de Nathalie Kosciusko-Morizet au poste de numéro 2 du nouveau parti, elle juge que la députée doit sa reconduction à ses seules compétences. Elle juge d'ailleurs qu'il faut "d'abord promouvoir les femmes pour leurs compétences".

Concernant la campagne qu'elle va conduire dans une région très ancrée à gauche, Virginie Calmels assure être "une femme de challenges, de défis". "Rien n'est joué. (…) La droite a sept départements sur 12", lance-t-elle, précisant qu'elle donnera "priorité à l'économie".

A propos des sifflets qu'avait essuyer Alain Juppé lors du congrès fondateur des Républicains, la future Républicaine juge qu'ils sont l'œuvre "d'éléments incontrôlables" et des "personnes décalées" par rapport à un rapprochement de la droite et du centre qui va "dans le sens de l'histoire". Quant à la supposée froideur d'Alain Juppé, elle rétorque qu'il s'agit "d'une légende". "Il n'est pas à se taper dans dos, mais c'est quelqu'un de chaleureux, très à l'écoute", assure-t-elle.

David Namias